Au cours d’un meeting populaire organisé, dimanche 7 mai, par l’Alliance Populaire Progressiste (APP) à côté du CFPP de la capitale, et de la mosquée marocaine, le président Messaoud Boulkheir qui garde toujours sa verve, a déclaré que la révolution populaire qui se prépare pour le 13 mars a fini d’installer la panique au sein du pouvoir et de son gouvernement. Et pour cause, ajoute le tribun, les sorties malencontreuses du premier ministre et des membres de son gouvernement. Ils auraient se dû taire, déplore -t-il.
Pour le président Messaoud, ces menaces et intimidations sont inacceptables, indigne d’un état démocratique parce qu’elles visent à influencer le choix des électeurs, déterminés qu’ils sont, martèle le président Boulkheir à sanctionner le pouvoir pour son bilan caractérisé par la mauvaise gouvernance, la corruption, les inégalités entre les citoyens, les pratiques discriminatoires. Ces menaces et intimidations sont en même temps la preuve que le gouvernement a peur de ce que les urnes révéleront le 13 mai. Mais qu'à cela ne tienne, le gouvernement va répondre de ses errements, les populations aspirent aux changements et comme dans le Loup et l’Agneau de la Fontaine, le gouvernement va payer de sa témérité.
Poursuivant son propos, il enfonce le clou. ‘’Les responsables du pouvoir ne se soucient que de leurs poches, de leurs proches et comment pérenniser un système qui exclut et marginalise. Vous ne devez voter que pour les candidats d’APP et de l’opposition s’il en existe une autre’’, se demande Ould Boulkheir et d’ajouter: ‘’Seuls les candidats de notre parti peuvent sortir la Mauritanie de son impasse actuelle, ils sont allés aux élections pour défendre l’unité nationale et la cohésion sociale, pour soutenir les pauvres, instaurer la justice et l’équité dans le pays’’. Et de rappeler que APP place l’intérêt de la Mauritanie au dessus de tout et cela ne date pas d’hier.
Les différentes têtes de liste du parti ont pris la parole pour d’abord saluer et remercier leur président, et louer ensuite son engagement, des décennies durant, pour la Mauritanie. Ils ont ensuite fustigé les sorties malencontreuses des membres du gouvernement, ce qui pour eux ne rassurent pas les citoyens sur les opérations de vote et donc sur leurs résultats. Ils ont tous appelé les mauritaniens à barrer le chemin au parti INSAF et donc à son gouvernement.
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