Dans un article publié le mardi 14 février sur le site du Fonds Monétaire International, les experts de l’organisation indiquent qu’il est possible pour la Mauritanie de réduire les pertes économiques liées aux catastrophes climatiques, en améliorant les soins de santé et l’accès à l’électricité.
Le coût pour la croissance de la Mauritanie est en effet très important. En moyenne, selon les experts, la croissance annuelle par habitant du pays à moyen terme pourrait chuter d’environ 0,8 à 1 point de pourcentage si une sécheresse s’intensifie de 10 points de pourcentage. A la suite de la grave sécheresse en 2021, 20 % de la population a été confrontée à une insécurité alimentaire aiguë, le niveau le plus élevé de l’histoire du pays selon le FMI.
Dans ce contexte, l’article s’appuie sur de récentes recherches pour dire que l’élargissement de l’accès à l’électricité peut réduire de moitié les pertes économiques causées par les sécheresses. L’électricité contribuant en effet à atténuer les pénuries d’eau en alimentant les systèmes d’irrigation et les pompes des puits tubulaires profonds.
Ainsi, pour la Mauritanie, c’est une raison de plus s’il en fallait pour exploiter son potentiel renouvelable, le solaire notamment, afin d’accélérer le déploiement de l’électricité sur tout le territoire en particulier en zone rurale ou éloignée où la sécheresse est souvent plus durement ressentie.
Abdoullah Diop
agenceconfin