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M. Mohamed Ould khlil, vice-président de l’UFP: l’accord constitue une refondation de la Mauritanie

Vendredi 22 Septembre 2023 - 09:46

M. Mohamed Ould Khlil, vice-président du Parti de l’Union des Forces du Progrès, a affirmé que l’accord politique conclu entre le parti de l’Union des Forces du Progrès et du Rassemblement des Forces Démocratiques et d’Equité, sous l’égide du ministère de l’Intérieur, représentant le gouvernement, intervient dans des circonstances particulières.

En effet, le monde connait des changements profonds auxquels, nous mauritaniens, devons faire face, en renforçant notre unité nationale et en faisant progresser le pays dans tous les domaines.

Dans une déclaration à l’AMI, à la veille de la signature de l’accord (la Charte républicaine), M. Mohamed Ould Khlil, a dit en substance: ‘’à travers cet accord, nous visons à réaliser un certain nombre de questions fondamentales réclamées depuis longtemps par tous les politiciens.

A travers cette charte, des sujets importants seront abordés, tels que la bonne gouvernance. l’unité nationale, le changement climatique, la promotion de l’éducation et l’amélioration de ses services et ceux de la santé.

L’accord est considéré comme une refondation de la Mauritanie, car il est ouvert à tous, et ne se limite pas aux partis de l’Union des Forces du Progrès et du Rassemblement des Forces Démocratique et de l’Équité.

Le vice-président du Parti des Forces de l’Union pour le Progrès a souligné que ‘’les questions abordées dans ce document sont importantes, que les citoyens réclament, comme la lutte contre la cherté de la vie et l’amélioration du développement dans tous ses domaines’’.

Il a ajouté : ‘’Je suis parfois surpris par les critiques de cet accord, car il ne cherche qu’à satisfaire les revendications des populations’’.

Ould Khlil a souligné que la nouveauté politique de ce document est l’émergence d’une nouvelle ère de partenariat entre la classe politique et le gouvernement, ajoutant : ‘’personnellement, je vois que le Président de la République a été audacieux en acceptant de dialoguer avec seulement deux parties, une forme de partenariat.’’

Car, le principe de partenariat s’opposé à la dictature, et ce qui compte le plus dans cet accord est que le partenariat politique émerge de ce dialogue.

Il a ajouté que les autorités et la majorité ont toujours monopolisé la gestion des affaires publiques, à laquelle doivent participer tous les hommes politiques et tous les citoyens.

De fait, on constate que la majorité s’accaparent, parfois, des affaires publiques, arguant que : ‘’l’opposition est une minorité et ne devrait pas participer’’. Mais, lorsque cette minorité représente 49 %, est-il raisonnable que qu’une majorité de 51 % contrôle seule les affaires publiques ?

Ould Khlil a, en outre, déclaré : ‘’je voudrais dire aux politiciens que, lors du dernier dialogue, nous n’avons pas réussi, mais nous n’avons pas non plus échoué, parce que les thèmes traités ont été convenus par toutes les parties. Je ne comprends, donc, pas comment ils ont pu l’accepter à l’époque et ils les rejettent aujourd’hui, car s’il s’agit des mêmes questions.”

Il a poursuivi en disant : “l’échec de ce dialogue n’est donc pas dû à un désaccord sur ses sujets, mais plutôt au retrait soudain de certaines parties. Je leur dis que les sujets dont vous discuterez sont les mêmes que ceux que vous avez déjà acceptés.

Les plus importants de ces questions sont : l’unité nationale, la lutte contre la cherté de la vie et la bonne gouvernance, dont l’absence est synonyme de corruption et la domination des autorités sur tous les aspects de la vie, etc.

Par conséquent, je ne comprends pas les motifs de l’opposition à cet accord, ni l’opposition à la participation d’un quelconque parti politique ou d’un quelconque mauritanien nationaliste ou libre.

Ould Khlil a ajouté : “Il n’y a rien sous la table entre le gouvernement et les partis politiques.

Il s’agit d’une idée, une initiative que nous avons adoptée, et tout autre mouvement ou parti peut adopter une initiative pour réformer la Mauritanie, et nous répondrons oui.

‘’Nous pensons, donc, que les politiciens doivent rejoindre le mouvement et signer cet accord pour l’intérêt de la Mauritanie, la Mauritanie à nous tous, et c’est ce que j’entends par partenariat’’.

Le vice-président du Parti de l’Union des Forces du Progrès a, enfin, ajouté que ‘’l’ère de la majorité et de la domination du parti au pouvoir sur les affaires publiques est révolue, et nous devons saisir cette opportunité pour aller de l’avant et dépasser l’impasse politique dont a longuement souffert le pays’’.

AMI

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