Face aux propositions du gouvernement mauritanien jugées "insuffisantes", les sections locales du syndical des médecins et généralistes ont décidé de poursuivre la grève. En cause : revendication d’une hausse des salaires, amélioration des conditions de travail et gratuité des soins aux patients admis aux services des urgences.
La principale revendication écartée
La raison de ce refus est simple, selon le syndicat des médecins et généralistes : la principale condition est que les doléances soient satisfaites par les autorités. Mais, elle n’a pas été prise en compte dans les propositions gouvernementales. Alors les ministres de la fonction publique et de la santé exigent à ce que les médecins reprennent service pour que des négociations soient entamées. Et une semaine après, les résultats seront connus.Une "solution" totalement rejetée par les protestataires.
Les conséquences de la grève
Les hôpitaux du pays connaissent des perturbations dans leurs différents services. Le centre hospitalier d’Aleg, la capitale du Brakna, vit depuis plusieurs jours les graves conséquences de la grève. Les responsables des services notamment la chirurgie générale, la médecine externe, l’hospitalisation, la pédiatrie d’ailleurs présents sur les lieux n’acceptent de répondre aux sollicitations des patients, rapporte une source au sein de l’hôpital.
Du coup, ce comportement a provoqué la colère des malades et leurs accompagnants, ajoute la même source.
Même son de cloche au l’hôpital régional de Rosso. Là, tous les services sont paralysés par la grève. Certains patients qui ont les moyens ont préféré de se rendre à Richard-Toll et Saint-Louis, au Sénégal voisin, d’autres à Nouakchott pour se soigner dans les cliniques privées, nous renseigne une bonne source.
Par contre que ceux qui n’ont pas de moyens financiers considérables gardent leur mal en patience.
Même scénario dans le reste des autres centres hospitaliers du pays. Selon les informations qui nous sont parvenues de Kiffa, Aioun et Néma, la situation est pire dans les hôpitaux,où, la plupart des maladies sont des personnes âgées !
Face au refus des spécialistes de la santé de regagner leurs services, les autorités ont rendu public, un communiqué officiel dans lequel elles qualifient la grève d’illégale et précisent la suspension des salaires des grévistes.
Et une source non officielle d’ajouter que le ministère de la santé procédera à la fermeture de toutes les cliniques appartenant aux médecins grévistes.
Alors toutes ces mesures "draconiennes" n’ont pour l’instant rien changé dans la bataille lancée par les hommes de blouses qui décident d'aller plus loin.
Par R.Fall
source tawary.com
La principale revendication écartée
La raison de ce refus est simple, selon le syndicat des médecins et généralistes : la principale condition est que les doléances soient satisfaites par les autorités. Mais, elle n’a pas été prise en compte dans les propositions gouvernementales. Alors les ministres de la fonction publique et de la santé exigent à ce que les médecins reprennent service pour que des négociations soient entamées. Et une semaine après, les résultats seront connus.Une "solution" totalement rejetée par les protestataires.
Les conséquences de la grève
Les hôpitaux du pays connaissent des perturbations dans leurs différents services. Le centre hospitalier d’Aleg, la capitale du Brakna, vit depuis plusieurs jours les graves conséquences de la grève. Les responsables des services notamment la chirurgie générale, la médecine externe, l’hospitalisation, la pédiatrie d’ailleurs présents sur les lieux n’acceptent de répondre aux sollicitations des patients, rapporte une source au sein de l’hôpital.
Du coup, ce comportement a provoqué la colère des malades et leurs accompagnants, ajoute la même source.
Même son de cloche au l’hôpital régional de Rosso. Là, tous les services sont paralysés par la grève. Certains patients qui ont les moyens ont préféré de se rendre à Richard-Toll et Saint-Louis, au Sénégal voisin, d’autres à Nouakchott pour se soigner dans les cliniques privées, nous renseigne une bonne source.
Par contre que ceux qui n’ont pas de moyens financiers considérables gardent leur mal en patience.
Même scénario dans le reste des autres centres hospitaliers du pays. Selon les informations qui nous sont parvenues de Kiffa, Aioun et Néma, la situation est pire dans les hôpitaux,où, la plupart des maladies sont des personnes âgées !
Face au refus des spécialistes de la santé de regagner leurs services, les autorités ont rendu public, un communiqué officiel dans lequel elles qualifient la grève d’illégale et précisent la suspension des salaires des grévistes.
Et une source non officielle d’ajouter que le ministère de la santé procédera à la fermeture de toutes les cliniques appartenant aux médecins grévistes.
Alors toutes ces mesures "draconiennes" n’ont pour l’instant rien changé dans la bataille lancée par les hommes de blouses qui décident d'aller plus loin.
Par R.Fall
source tawary.com