Il s’appelle Brahim J. C’est un jeune de 26 ans. Depuis la semaine dernière, il est placé à la prison de Dar Naïm, en attendant son procès. Brahim est accusé de viol sur plusieurs femmes aux cimetières de Ryadh, situés au PK 7 sur la route Nouakchott- Rosso.
C’est le 16 octobre dernier qu’il a été arrêté, à l’issue d’une poursuite éperdue de près d’une heure d’horloge entre les pierres tombales des cimetières. La veille, une plainte avait été formulée contre lui par une femme qui a soutenu avoir été agressée et violée alors qu’elle était en visite aux cimetières. Selon la plaignante, le jeune Brahim l’a prise en otage alors qu’elle se trouvait seule devant la tombe de sa mère puis l’a entrainée sous un arbre avant d’abuser d’elle sous la menace d’un couteau. Tout s’est déroulé en milieu d’après- midi de samedi, à un moment où les lieux étaient quais-déserts, devait-elle compléter, au Tribunal d’Arafat. Et ce fut fort de ces déclarations que la Justice a ordonné une enquête confiée à la Police.
Au terme de deux semaines, il fut établi qu’un jeune rôdait bien sur les lieux, pendant les après-midi de tous les samedis. Un guet-apens fut posé, par l’entremise d’une fille, qui a été entraînée sur les lieux, le samedi suivant. Il n’aura fallu attendre qu’un quart d’heure pour découvrir un jeune en boubou et enturbanné, sauter le mur des cimetières, pour se diriger vers la fille qu’il a rapidement maitrisée avant de vouloir l’entraîner sous un arbre. C’est alors que des coups de sifflets fusèrent de partout avec des Policiers qui se dirigeaient vers le jeune. Affolé mais très agile, Brahim était parvenu à se débarrasser de son boubou, réussissant à se faufiler entre les tombes pour échapper aux agents de Police qui eurent bien du mal à l’attraper.
Conduit devant la Justice, Brahim fut confronté à sa plaignante qui le reconnut tout de go. Partant, il se livra à la Police et avoua avoir abusé d’au moins trois femmes, dans ces mêmes cimetières. Ancien employé des lieux et auparavant chargé de leur surveillance, le jeune s’était aperçu qu’une partie des visiteurs de cimetières avait l’habitude d’effectuer ses déplacements le samedi au lieu du vendredi, où les lieux sont particulièrement sollicités. Parmi celles-ci, des femmes, souvent non accompagnées. Alors, la tentation de viol naquit dans ses esprits qui lui a permis de s’y adonner, sans être inquiété. L’impunité régnant, les femmes violées s’abstenant de le dénoncer de crainte d’être mises à l’index par la société, Brahim continuait à sévir tous les samedis. C’est ce qui a amené la Police à croire que ses victimes ne se limiteraient pas seulement à trois. Un appel à témoin et à la dénonciation a été ainsi lancé par la Police qui espère voir des victimes de viol du jeune Brahim, se présenter devant la justice pour porter plainte, le respect de l’anonymat étant d’avance garantie, selon cette Police.
A.B
lauthentique
C’est le 16 octobre dernier qu’il a été arrêté, à l’issue d’une poursuite éperdue de près d’une heure d’horloge entre les pierres tombales des cimetières. La veille, une plainte avait été formulée contre lui par une femme qui a soutenu avoir été agressée et violée alors qu’elle était en visite aux cimetières. Selon la plaignante, le jeune Brahim l’a prise en otage alors qu’elle se trouvait seule devant la tombe de sa mère puis l’a entrainée sous un arbre avant d’abuser d’elle sous la menace d’un couteau. Tout s’est déroulé en milieu d’après- midi de samedi, à un moment où les lieux étaient quais-déserts, devait-elle compléter, au Tribunal d’Arafat. Et ce fut fort de ces déclarations que la Justice a ordonné une enquête confiée à la Police.
Au terme de deux semaines, il fut établi qu’un jeune rôdait bien sur les lieux, pendant les après-midi de tous les samedis. Un guet-apens fut posé, par l’entremise d’une fille, qui a été entraînée sur les lieux, le samedi suivant. Il n’aura fallu attendre qu’un quart d’heure pour découvrir un jeune en boubou et enturbanné, sauter le mur des cimetières, pour se diriger vers la fille qu’il a rapidement maitrisée avant de vouloir l’entraîner sous un arbre. C’est alors que des coups de sifflets fusèrent de partout avec des Policiers qui se dirigeaient vers le jeune. Affolé mais très agile, Brahim était parvenu à se débarrasser de son boubou, réussissant à se faufiler entre les tombes pour échapper aux agents de Police qui eurent bien du mal à l’attraper.
Conduit devant la Justice, Brahim fut confronté à sa plaignante qui le reconnut tout de go. Partant, il se livra à la Police et avoua avoir abusé d’au moins trois femmes, dans ces mêmes cimetières. Ancien employé des lieux et auparavant chargé de leur surveillance, le jeune s’était aperçu qu’une partie des visiteurs de cimetières avait l’habitude d’effectuer ses déplacements le samedi au lieu du vendredi, où les lieux sont particulièrement sollicités. Parmi celles-ci, des femmes, souvent non accompagnées. Alors, la tentation de viol naquit dans ses esprits qui lui a permis de s’y adonner, sans être inquiété. L’impunité régnant, les femmes violées s’abstenant de le dénoncer de crainte d’être mises à l’index par la société, Brahim continuait à sévir tous les samedis. C’est ce qui a amené la Police à croire que ses victimes ne se limiteraient pas seulement à trois. Un appel à témoin et à la dénonciation a été ainsi lancé par la Police qui espère voir des victimes de viol du jeune Brahim, se présenter devant la justice pour porter plainte, le respect de l’anonymat étant d’avance garantie, selon cette Police.
A.B
lauthentique