Le gouvernement poursuit dans le cadre de la promotion des droits économiques et sociaux, la mise en œuvre du programme Prioritaire Elargi du Président de la République ; programme qui a permis le lancement d’un grand nombre de projets simultanés et ce dans le but de renforcer le pouvoir d'achat des citoyens, d'améliorer l'accès aux services de base et de créer des opportunités d'emploi ».
C’est ce qu’a déclaré, jeudi soir, le Commissaire aux droits de l'homme, à l'action humanitaire et aux relations avec la société civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi. Il a ajouté que cet important programme a bénéficié jusqu'à présent à près de deux millions de personnes et a créé plus de 6 000 emplois permanents ou temporaires.
Le commissaire, qui s’exprimait, jeudi, à la veille de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme, a annoncé que son institution lancera au début de l’année prochaine, un programme appelé "Coexistence" (Taayouch) , visant le renforcement et la consolidation de l'unité nationale et de la coexistence pacifique.
« Des projets sociaux et économiques et des activités de gestion commune seront mis en œuvre, dans le but de renforcer les liens de cohabitation et de cohésion entre les composantes de la société mauritanienne », a-t-il dit.
L’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme est le rendez annuel pour notre pays pour renouveler son adhésion à la Déclaration universelle des droits de l'homme, promulguée le 10 décembre 1894, a-t-il poursuivi.
L’évènement est célébré cette année sous le thème « l’égalité » et à l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».
Le Commissaire aux droits de l’homme a mis en exergue dans son discours le défi posé depuis deux ans par la pandémie du Covid-19, notamment ses répercussions économiques et sociales, en premier les droits fondamentaux de l’homme tels mener une vie digne, la liberté de circulation et la santé.
M. Ould Sidi a, par la suite, mis en exergue la pertinence des politiques sages suivies, depuis mars 2020, par la Mauritanie, qui lui ont permis de gérer la crise et de relever les défis qui en découlent, notamment dans les domaines social et économique, sur orientation et supervision directe de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, en accordant la primauté de l’action publique à la réalisation des droits économiques et sociaux, en particulier pour les groupes vulnérables de la population.
Au plan de de promotion et de protection des droits civils, politiques, économiques et sociaux, le commissaire a souligné que la Mauritanie a enregistré bon qualitatif enregistré par le pays au cours de 2021.
Le commissaire a souligné à ce propos, le lancement du processus d’élaboration d’une stratégie nationale de promotion et de protection des droits de l'homme dans le pays, en coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, qualifiant ce pas d’étape visant à développer une vision globale des différents enjeux et problèmes des droits de l'homme dans le pays et à établir un plan d'action national pour les concrétiser sur le terrain.
Il a évoqué aussi dans son discours les ateliers régionaux lancés, dernièrement, pas son département, afin de partager les contenus de cette stratégie avec les acteurs de la société civile, « lesquels se sont récemment organisés en forums régionaux élus visant à l'activer et à la préparer à suivre le rythme des nouvelles réformes que connaît l'espace de la société civile, au premier rang desquelles l'application de la loi sur les associations et les réseaux et la création d'un forum national des associations de la société civile », a-t-il dit
Abordant le cadre juridique et institutionnel de promotion et de protection des droits de l'homme, le commissaire a souligné qu’il a connu une évolution qualitative à travers la ratification de nouveaux textes législatifs qui ont renforcé la protection des droits et libertés, comme la loi 04-2021, relative aux associations, organismes, réseaux et ses textes d'application, et la loi sur la protection des symboles, et à travers la création de l'Observatoire national des droits des femmes et des filles.
Il a mis également en exergue la création du prix national des Droits de l'Homme et de la Cohésion sociale afin d’encourager le rôle pionnier des associations et personnalités indépendantes dans la défense des droits de l'Homme et de renforcer la cohésion nationale.
A propos de l’application des deux lois relatives respectivement à la lutte contre l'esclavage et à la traite des êtres humains, une table ronde a été organisée sur l'application de la loi 031-2015, criminalisant et sanctionnant les pratiques esclavagistes, a-t-il ajouté, soulignant la détermination des plus importantes sanctions qui empêchent son application efficace.
Evoquant la promotion des droits économiques et sociaux, le commissaire aux droits de l’homme a rappelé la poursuite du gouvernement, de la mise en œuvre du programme élargi Mes priorités, qui contient le plus grand nombre de projets simultanés dans l'histoire du pays, dans le but de renforcer le pouvoir d'achat des citoyens, d'améliorer l'accès aux services de base et de créer des opportunités d'emploi, notant que cet important programme a bénéficié jusqu'à présent à près de deux millions de personnes et a créé plus de 6000 emplois permanents ou temporaires.
Il a souligné aussi, dans le même contexte et d dans le souci d'améliorer les conditions de vie des citoyens, en particulier des groupes vulnérables, ainsi que de faire avancer les secteurs de la santé et de l'éducation, l’élargissement de la prise en charge et de l’assurance maladie, incluant ainsi cent mille familles nécessiteuses, le lancement de nombreuses infrastructures scolaires et du programme des cantines scolaires, « ce qui traduit clairement l'importance qui est accordée par les autorités supérieures à la promotion de l'éducation et de la santé et à la réduction des inégalités sociales, des injustices et des disparités entre les groupes de la société », a-t-il dit.
Le commissaire a souligné par la suite, l’exécution de son Département du plan d'action national de lutte contre la traite des personnes, approuvé en mars 2020 par le gouvernement, citant à ce propos :
- La réalisation d’une étude sociologique sur les phénomènes de la traite des personnes, dont la mendicité forcée des enfants et le travail forcé et précoce ;
- l’élaboration de programmes de formation sur la traite des êtres humains au profit des acteurs de terrain ;
- le lancement d’une étude sur les zones attractives de la pratique traite des enfants ;
- la réalisation de films de sensibilisation sur le travail domestique et le travail des enfants.
Le gouvernement poursuivra avec ses partenaires, au cours de la prochaine période, la mise en œuvre du reste de ce plan, y compris les procédures et programmes qu'il comprend, visant à éliminer complètement le phénomène de la traite des personnes sous toutes ses formes et manifestations, a-t-il dit
"Nous avons également continué à interagir avec les mécanismes internationaux des droits de l'homme et à préparer et soumettre des rapports conformément à nos obligations internationales et régionales, comme notre participation au dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d'esclavage, le Groupe de travail sur la détention arbitraire et le Groupe de travail sur les disparitions forcées en était la meilleure preuve"
Le gouvernement a accepté de solliciter la visite du Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d'esclavage dans notre pays, qui aura lieu au cours du mois de mai 2022, a-t-il souligné.
Notre pays est déterminé, à travers ses différents programmes et ses stratégies de développement, à promouvoir et à protéger les droits humains, en coopération avec tous ses partenaires, a-t-il dit, appelant à coopérer avec tous ses partenaires.
Il a, enfin, demandé à tous les acteurs nationaux et les partenaires au développement de la Mauritanie à contribuer efficacement à cette orientation qui accorde l'attention et la considération aux droits humains. AMI
C’est ce qu’a déclaré, jeudi soir, le Commissaire aux droits de l'homme, à l'action humanitaire et aux relations avec la société civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi. Il a ajouté que cet important programme a bénéficié jusqu'à présent à près de deux millions de personnes et a créé plus de 6 000 emplois permanents ou temporaires.
Le commissaire, qui s’exprimait, jeudi, à la veille de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme, a annoncé que son institution lancera au début de l’année prochaine, un programme appelé "Coexistence" (Taayouch) , visant le renforcement et la consolidation de l'unité nationale et de la coexistence pacifique.
« Des projets sociaux et économiques et des activités de gestion commune seront mis en œuvre, dans le but de renforcer les liens de cohabitation et de cohésion entre les composantes de la société mauritanienne », a-t-il dit.
L’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme est le rendez annuel pour notre pays pour renouveler son adhésion à la Déclaration universelle des droits de l'homme, promulguée le 10 décembre 1894, a-t-il poursuivi.
L’évènement est célébré cette année sous le thème « l’égalité » et à l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».
Le Commissaire aux droits de l’homme a mis en exergue dans son discours le défi posé depuis deux ans par la pandémie du Covid-19, notamment ses répercussions économiques et sociales, en premier les droits fondamentaux de l’homme tels mener une vie digne, la liberté de circulation et la santé.
M. Ould Sidi a, par la suite, mis en exergue la pertinence des politiques sages suivies, depuis mars 2020, par la Mauritanie, qui lui ont permis de gérer la crise et de relever les défis qui en découlent, notamment dans les domaines social et économique, sur orientation et supervision directe de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, en accordant la primauté de l’action publique à la réalisation des droits économiques et sociaux, en particulier pour les groupes vulnérables de la population.
Au plan de de promotion et de protection des droits civils, politiques, économiques et sociaux, le commissaire a souligné que la Mauritanie a enregistré bon qualitatif enregistré par le pays au cours de 2021.
Le commissaire a souligné à ce propos, le lancement du processus d’élaboration d’une stratégie nationale de promotion et de protection des droits de l'homme dans le pays, en coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, qualifiant ce pas d’étape visant à développer une vision globale des différents enjeux et problèmes des droits de l'homme dans le pays et à établir un plan d'action national pour les concrétiser sur le terrain.
Il a évoqué aussi dans son discours les ateliers régionaux lancés, dernièrement, pas son département, afin de partager les contenus de cette stratégie avec les acteurs de la société civile, « lesquels se sont récemment organisés en forums régionaux élus visant à l'activer et à la préparer à suivre le rythme des nouvelles réformes que connaît l'espace de la société civile, au premier rang desquelles l'application de la loi sur les associations et les réseaux et la création d'un forum national des associations de la société civile », a-t-il dit
Abordant le cadre juridique et institutionnel de promotion et de protection des droits de l'homme, le commissaire a souligné qu’il a connu une évolution qualitative à travers la ratification de nouveaux textes législatifs qui ont renforcé la protection des droits et libertés, comme la loi 04-2021, relative aux associations, organismes, réseaux et ses textes d'application, et la loi sur la protection des symboles, et à travers la création de l'Observatoire national des droits des femmes et des filles.
Il a mis également en exergue la création du prix national des Droits de l'Homme et de la Cohésion sociale afin d’encourager le rôle pionnier des associations et personnalités indépendantes dans la défense des droits de l'Homme et de renforcer la cohésion nationale.
A propos de l’application des deux lois relatives respectivement à la lutte contre l'esclavage et à la traite des êtres humains, une table ronde a été organisée sur l'application de la loi 031-2015, criminalisant et sanctionnant les pratiques esclavagistes, a-t-il ajouté, soulignant la détermination des plus importantes sanctions qui empêchent son application efficace.
Evoquant la promotion des droits économiques et sociaux, le commissaire aux droits de l’homme a rappelé la poursuite du gouvernement, de la mise en œuvre du programme élargi Mes priorités, qui contient le plus grand nombre de projets simultanés dans l'histoire du pays, dans le but de renforcer le pouvoir d'achat des citoyens, d'améliorer l'accès aux services de base et de créer des opportunités d'emploi, notant que cet important programme a bénéficié jusqu'à présent à près de deux millions de personnes et a créé plus de 6000 emplois permanents ou temporaires.
Il a souligné aussi, dans le même contexte et d dans le souci d'améliorer les conditions de vie des citoyens, en particulier des groupes vulnérables, ainsi que de faire avancer les secteurs de la santé et de l'éducation, l’élargissement de la prise en charge et de l’assurance maladie, incluant ainsi cent mille familles nécessiteuses, le lancement de nombreuses infrastructures scolaires et du programme des cantines scolaires, « ce qui traduit clairement l'importance qui est accordée par les autorités supérieures à la promotion de l'éducation et de la santé et à la réduction des inégalités sociales, des injustices et des disparités entre les groupes de la société », a-t-il dit.
Le commissaire a souligné par la suite, l’exécution de son Département du plan d'action national de lutte contre la traite des personnes, approuvé en mars 2020 par le gouvernement, citant à ce propos :
- La réalisation d’une étude sociologique sur les phénomènes de la traite des personnes, dont la mendicité forcée des enfants et le travail forcé et précoce ;
- l’élaboration de programmes de formation sur la traite des êtres humains au profit des acteurs de terrain ;
- le lancement d’une étude sur les zones attractives de la pratique traite des enfants ;
- la réalisation de films de sensibilisation sur le travail domestique et le travail des enfants.
Le gouvernement poursuivra avec ses partenaires, au cours de la prochaine période, la mise en œuvre du reste de ce plan, y compris les procédures et programmes qu'il comprend, visant à éliminer complètement le phénomène de la traite des personnes sous toutes ses formes et manifestations, a-t-il dit
"Nous avons également continué à interagir avec les mécanismes internationaux des droits de l'homme et à préparer et soumettre des rapports conformément à nos obligations internationales et régionales, comme notre participation au dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d'esclavage, le Groupe de travail sur la détention arbitraire et le Groupe de travail sur les disparitions forcées en était la meilleure preuve"
Le gouvernement a accepté de solliciter la visite du Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d'esclavage dans notre pays, qui aura lieu au cours du mois de mai 2022, a-t-il souligné.
Notre pays est déterminé, à travers ses différents programmes et ses stratégies de développement, à promouvoir et à protéger les droits humains, en coopération avec tous ses partenaires, a-t-il dit, appelant à coopérer avec tous ses partenaires.
Il a, enfin, demandé à tous les acteurs nationaux et les partenaires au développement de la Mauritanie à contribuer efficacement à cette orientation qui accorde l'attention et la considération aux droits humains. AMI