Nul doute qu’au pays des irréductibles et irascibles nomades, la politique est une bête de somme qui ne vaut que par la taille de sa bosse et sa course à fond.
C’est dans ce contexte trouble de la logique bédouine du non état, que l’opinion est fortement centralisée aux mains de chefs providentiels tribaux. Ce sont eux qui pensent à la place du commun de leurs sujets et lui ôte toute la capacité de constitution d’une opinion ou conviction propre.
Certes la notion de partis politique, dans l’Etat central, a été introduite par le colonisateur français après l’établissement de frontières et la mise en place d’institutions constituantes de la République.
Les premiers partis avaient très vite réussi à tempérer les ardeurs de la rébellion des entités tribales contre l’ordre central et la soumission à l’Etat de droit égalitaire qui s’établissait. Or le tempérament belliqueux et hypocrite qui n’a pas pu être vaincu est resté tel quel avec des manifestations plus affinées.
La guerre du Sahara qui a entrainé le pays - encore balbutiant - dans ses méandres, a vite fait d’avoir raison des premières jalons accomplis vers la république.
Les coups d’Etat se sont alors succédés pour rappeler à l’ordre tribal d’antan, avec cependant un nouveau couvert qui a fait surface pour en cacher l’amer vérité. Il s’agit des mouvements idéologiques estudiantins (nationalismes étroits surtout) en vogue à l’époque. Les militaires assoiffés de pouvoir s’en sont emparés pour rester aux rênes du pouvoir, mais non, sans aussi, considérer l’avantage que leur conféraient les considérations tribales attisées comme jamais.
Il va de soi que l’état de déliquescence du pays, malgré ses immenses et diverses richesses en minerais de son sous-sol, ses terres fertiles sur la berge d’un fleuve généreux, sa cote la plus poissonneuse au monde, laisse perplexe plus d’un observateur. En cela la politique, dépourvue de ses vertus et enrobée dans les carcans tribalistes, a joué un rôle de premier plan.
Ce sont hélas les fils de ce pays naissant, hautement instruis et bien formés dans les universités et grandes écoles du monde, qui en ont été les infects auteurs. Une situation fâcheuse qui perdure par leur volonté débridée, préférant à l’action de construction du pays, la débauche que leur offre le faible dividende de ses richesses dont ne bénéficie que les exploitants internationaux, leur laissant les miettes pour leur vanité et leur obscurantisme.
Les comptes bancaires à l’extérieur, les villas somptueuses et les véhicules luxueux sont leurs seules ambitions. Pour y arriver tous les forfaits sont permis. Du détournement au gaspillage des deniers de l’Etat, à la corruption, au trafic de l’influence à la trahison sous toutes ses formes, rien n’est tabou ni laissé au hasard, et tous les coups sont permis pour parvenir à ses desseins destructeurs.
Et quand vient l’heure d’échéances politiques, des miettes de ces butins mal acquis et impropres sont distribuées sous couvert d’un tribalisme maintenu à coups de festivals, de poésie et de défilés en grande pompe de véhicules d’un grand luxe vers les contrées pauvres, à travers des routes mal en point et des pistes perdues, y ouvrant toujours la boite de pandore.
C’est dans ce contexte trouble de la logique bédouine du non état, que l’opinion est fortement centralisée aux mains de chefs providentiels tribaux. Ce sont eux qui pensent à la place du commun de leurs sujets et lui ôte toute la capacité de constitution d’une opinion ou conviction propre.
Certes la notion de partis politique, dans l’Etat central, a été introduite par le colonisateur français après l’établissement de frontières et la mise en place d’institutions constituantes de la République.
Les premiers partis avaient très vite réussi à tempérer les ardeurs de la rébellion des entités tribales contre l’ordre central et la soumission à l’Etat de droit égalitaire qui s’établissait. Or le tempérament belliqueux et hypocrite qui n’a pas pu être vaincu est resté tel quel avec des manifestations plus affinées.
La guerre du Sahara qui a entrainé le pays - encore balbutiant - dans ses méandres, a vite fait d’avoir raison des premières jalons accomplis vers la république.
Les coups d’Etat se sont alors succédés pour rappeler à l’ordre tribal d’antan, avec cependant un nouveau couvert qui a fait surface pour en cacher l’amer vérité. Il s’agit des mouvements idéologiques estudiantins (nationalismes étroits surtout) en vogue à l’époque. Les militaires assoiffés de pouvoir s’en sont emparés pour rester aux rênes du pouvoir, mais non, sans aussi, considérer l’avantage que leur conféraient les considérations tribales attisées comme jamais.
Il va de soi que l’état de déliquescence du pays, malgré ses immenses et diverses richesses en minerais de son sous-sol, ses terres fertiles sur la berge d’un fleuve généreux, sa cote la plus poissonneuse au monde, laisse perplexe plus d’un observateur. En cela la politique, dépourvue de ses vertus et enrobée dans les carcans tribalistes, a joué un rôle de premier plan.
Ce sont hélas les fils de ce pays naissant, hautement instruis et bien formés dans les universités et grandes écoles du monde, qui en ont été les infects auteurs. Une situation fâcheuse qui perdure par leur volonté débridée, préférant à l’action de construction du pays, la débauche que leur offre le faible dividende de ses richesses dont ne bénéficie que les exploitants internationaux, leur laissant les miettes pour leur vanité et leur obscurantisme.
Les comptes bancaires à l’extérieur, les villas somptueuses et les véhicules luxueux sont leurs seules ambitions. Pour y arriver tous les forfaits sont permis. Du détournement au gaspillage des deniers de l’Etat, à la corruption, au trafic de l’influence à la trahison sous toutes ses formes, rien n’est tabou ni laissé au hasard, et tous les coups sont permis pour parvenir à ses desseins destructeurs.
Et quand vient l’heure d’échéances politiques, des miettes de ces butins mal acquis et impropres sont distribuées sous couvert d’un tribalisme maintenu à coups de festivals, de poésie et de défilés en grande pompe de véhicules d’un grand luxe vers les contrées pauvres, à travers des routes mal en point et des pistes perdues, y ouvrant toujours la boite de pandore.