La Banque africaine de développement (BAD) et la Mauritanie ont signé mercredi 19 juillet à Nouakchott, une lettre d’accord d’une valeur de 767.000 dollars destinés au développement du secteur de l’élevage qui est le deuxième pourvoyeur d’emplois dans ce pays, indique un communiqué publié jeudi par la BAD, précisant que le financement sera octroyé par le Fonds africain de développement, son guichet concessionnel.
La lettre a été paraphée par la directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord du Groupe de la Banque, Malinne Blomberg et le ministre mauritanien de l’Économie et du développement durable, Abdessalam Ould Mohamed Saleh, en présence du ministre de l’Élevage, Hmedeît Ould Cheine.
D’après le communiqué, l’accord ouvre la voie au gouvernement mauritanien pour déployer le Programme de valorisation du potentiel agropastoral naturel de la zone saharienne-projet de développement inclusif des filières d’élevage (projet AWKAR).
Le projet vise à valoriser les ressources agropastorales disponibles dans la partie nord-est (Dahr) de la région du Hodh Chargui ; l’objectif étant d’apporter une solution aux problèmes et contraintes multidimensionnels du secteur agropastoral et d’ouvrir des perspectives à des projets et programmes plus structurants dans le secteur de l’élevage pour la valorisation des ressources agropastorales disponibles.
Parmi les défis auxquels est confronté le développement durable du secteur de l’élevage en Mauritanie, figurent, à en croire le ministre Abdessalam Ould Mohamed Saleh, le manque d’infrastructures, la faiblesse de capacités des services régionaux, les conflits autour des ressources naturelles et la faible valeur ajoutée.
Les autorités mauritaniennes espèrent que ces défis trouveront des réponses adéquates avec la mise en œuvre du projet objet de l’accord, à la faveur du secteur de l’élevage qui joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations mauritaniennes.
Il est précisé que le financement du Fonds africain de développement permettra de réaliser les études de faisabilité du projet et celles relatives aux sauvegardes environnementale et sociale, ainsi que de développer le plan directeur d’investissement de l’élevage en Mauritanie. Le projet sera mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
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