L’Assemblée nationale a consacré sa plénière tenue mercredi sous la présidence de M. Mohamed Ould Boilil, son président à écouter les réponses du ministre de l’intérieur et de la décentralisation, M. Ahmedou Ould Abdallah à la question orale adressée par la députée Toutou Mint Taleb Nafaa portant sur ce qu’elle a appelé la série de mesures internes prises par l’Agence Nationale du Registre de la Population et des Titres Sécurisés (ANRPTS), qui ont eu des incidences négatives sur ses travailleurs et sur le public des usagers.
Elle a relevé que ces mesures ont porté préjudice au personnel de l’Agence et multiplié les souffrances des populations qui font appel à ses services relevant que cela accentue la réprobation voire l’hostilité vis-à-vis des procédures adoptées par les centres d’enrôlement de l’Agence à leur égard qu’il s’agisse de résidents ou de voyageurs.
Pour éclairer l’opinion sur la réalité de cette Agence, la députée a demandé au ministre de parler des efforts consentis pour sécuriser et faciliter l’obtention des titres sécurisés et voir ce qui peut être fait pour améliorer les prestations de ce service public que d’aucuns estiment que les responsables abusent de leur pouvoir.
Le ministre de l’intérieur a remercié la députée pour cette opportunité offerte d’éclairer l’Assemblée et l’opinion sur cette action gigantesque entreprise par l’Agence qui, de l’avis de tous, constitue une grande réalisation longtemps attendue par les mauritaniens, relevant que ces derniers ont beaucoup souffert de l’anarchie et de la fraude qui prévalaient auparavant.
Le Projet de l’Agence Nationale du Registre de la Population et des Titres Sécurisés dit-il n’aurait pu voir le jour n’eût été la ferme volonté de construire et la vision clairvoyante du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui accorde un intérêt majeur à ce grand projet qui a réalisé un axe très important de son programme électoral consistant à rapprocher les services de l’administration du citoyen et fait en sorte qu’ils soient plus efficients et plus efficaces.
Il a passé en revue un ensemble de mesures qu’entreprend l’Agence dont la vérification des nouveaux enrôlés dans le Registre de la Population, l’obligation de compléter l’enrôlement biométrique des enfants de moins de 10 ans enrôlés et la production de cartes d’identité à leur profit ainsi que la correction des erreurs découvertes au fur et à mesure dans le Registre de la population.
M. Ahmedou Ould Abdallah a ajouté que l’Agence, qui a vu le jour en 2010 a pu, en un temps record, créer, équiper, faire fonctionner le nouveau système biométrique, acquérir les équipements et matériels nécessaires, recruter des équipes de travail d’une grande compétence parmi les ingénieurs et hauts cadres, ouvrir et équiper des centres dans toutes les moughataa du pays.
Il a noté que l’Agence a ensuite entamé une large opération d’enrôlement intensif qui repose sur un objectif fondamental à savoir l’enrôlement de l’ensemble des citoyens qui répondent aux critères requis à cette fin. Il a précisé que l’Agence a ouvert des centres d’accueil pour les citoyens dans toutes les moughataa et pratiquement toutes les communes du pays pour atteindre cet objectif.
L'agence a adopté depuis 2011 jusqu’à 2016, l’option d’enrôlement automatique, de sort que chaque citoyen demandeur d’enregistrement, obtienne un numéro national, dès l’informatisation de ses données biographiques et biométriques et devient, enrôlé dans le registre national de la population », a affirmé le ministre de l'Intérieur et de la décentralisation, rappelant la création d’une base de données dans le registre, de plus de 3,3 millions citoyens et 330000 étrangers, grâce à ce procédé.
« Après cinq années de travail continu et d’enrôlement intensif, l’affluence s’est limitée aux niveau des centres », a-t-il dit, précisant que, seuls, des personnes, cherchant à tout prix à se faire enrôler, sans satisfaire les critères juridiques posés n’ont pas été recensées, affirmant,
la décision prise par les autorités, après les nombreuses tentatives de fraude et de falsification des documents, menées par des individus afin de bénéficier d’une citoyenneté indue, de mettre nécessairement un mécanisme de vérification et de surveillance pour s’assurer de la conformité des demandes d’enrôlement aux règles juridiques.
« Cette situation a requis la suspension de l’enrôlement, qui a donné lieu par la suite, à la vérification des demandes d’enregistrement au niveau central, à la direction du registre de la population, d’où l’adoption de toute demande répondant à tous les critères », a-t-il dit, précisant que ce processus, ne dépasse pas une semaine pour les enfants et deux pour les adultes.
« Cette mesure permet de réaliser deux objectifs principaux, dont le fait de s’assurer de la fiabilité des mesures d’enrôlement et le droit du concerné d’être inscrit dans le registre national de la population conformément aux dispositions légales ; fermant du coup la voie aux conspirateurs contre notre système biométrique efficace, d'une part et l’acquisition d’une surveillance dimensionnelle pour les employés des centres et les membres des intitutions d’enrôlement, afin de déceler les falsificateurs, les complices et les non éligibles à l’enregistrement », a-t-il poursuivi.
« Après avoir créé et alimenté une base de données du registre national de la population, de plus 3.300.000 citoyens, l’agence a aujourd’hui, pour mission première, la révision de cette base de données, du fait que le caractère exceptionnel et le temps record, dans lequel, s’est opérée cette opération d’enrôlement intensif, fait naturellement apparaitre, d’un moment à l’autre, des erreurs, surtout après l’entrée en vigueur des nouveaux documents d’état civil et des liens familiaux et parentaux », a souligné le ministre.
« La création d’une direction entière consacrée à ce problème, vise principalement, ces corrections, destinées à adopter un nom de famille unifié pour toute famille inscrite de la même manière, ainsi que pour le lieu de naissance.
Le ministre a demandé enfin aux députés de contribuer à la concrétisation de tous les objectifs escomptés de ce projet gigantesque, notamment à travers, la sensibilisation des citoyens sur la nécessité, de se comporter positivement et de manière saine et constructive avec cette mission inédite pour eux, en raison de son cachet sérieux et de haute technicité.
Les députés ont mis en exergue dans leurs interventions, l’importance de l’agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés, affirmant qu’elle constitue l’un des plus grands acquis réalisés par le pays au cours des dernières années.
Ils ont demandé également aux responsables des centres d’enrôlement, de mettre en place une stratégie opérationnelle, permettant, aux citoyens d'obtenir, dans le respect et l’aisance, loin de ce qui se déroule actuellement dans ces centres, comme affluence, bousculade, longues files et rendez-vous interminables, leurs pièces d’état civil.
Ils ont appelé enfin à moderniser les unités informatiques des centres, de former les staffs et de renforcer leur performance et la qualité de leurs prestations indispensables, en particulier l’internet.
source AMI
Elle a relevé que ces mesures ont porté préjudice au personnel de l’Agence et multiplié les souffrances des populations qui font appel à ses services relevant que cela accentue la réprobation voire l’hostilité vis-à-vis des procédures adoptées par les centres d’enrôlement de l’Agence à leur égard qu’il s’agisse de résidents ou de voyageurs.
Pour éclairer l’opinion sur la réalité de cette Agence, la députée a demandé au ministre de parler des efforts consentis pour sécuriser et faciliter l’obtention des titres sécurisés et voir ce qui peut être fait pour améliorer les prestations de ce service public que d’aucuns estiment que les responsables abusent de leur pouvoir.
Le ministre de l’intérieur a remercié la députée pour cette opportunité offerte d’éclairer l’Assemblée et l’opinion sur cette action gigantesque entreprise par l’Agence qui, de l’avis de tous, constitue une grande réalisation longtemps attendue par les mauritaniens, relevant que ces derniers ont beaucoup souffert de l’anarchie et de la fraude qui prévalaient auparavant.
Le Projet de l’Agence Nationale du Registre de la Population et des Titres Sécurisés dit-il n’aurait pu voir le jour n’eût été la ferme volonté de construire et la vision clairvoyante du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui accorde un intérêt majeur à ce grand projet qui a réalisé un axe très important de son programme électoral consistant à rapprocher les services de l’administration du citoyen et fait en sorte qu’ils soient plus efficients et plus efficaces.
Il a passé en revue un ensemble de mesures qu’entreprend l’Agence dont la vérification des nouveaux enrôlés dans le Registre de la Population, l’obligation de compléter l’enrôlement biométrique des enfants de moins de 10 ans enrôlés et la production de cartes d’identité à leur profit ainsi que la correction des erreurs découvertes au fur et à mesure dans le Registre de la population.
M. Ahmedou Ould Abdallah a ajouté que l’Agence, qui a vu le jour en 2010 a pu, en un temps record, créer, équiper, faire fonctionner le nouveau système biométrique, acquérir les équipements et matériels nécessaires, recruter des équipes de travail d’une grande compétence parmi les ingénieurs et hauts cadres, ouvrir et équiper des centres dans toutes les moughataa du pays.
Il a noté que l’Agence a ensuite entamé une large opération d’enrôlement intensif qui repose sur un objectif fondamental à savoir l’enrôlement de l’ensemble des citoyens qui répondent aux critères requis à cette fin. Il a précisé que l’Agence a ouvert des centres d’accueil pour les citoyens dans toutes les moughataa et pratiquement toutes les communes du pays pour atteindre cet objectif.
L'agence a adopté depuis 2011 jusqu’à 2016, l’option d’enrôlement automatique, de sort que chaque citoyen demandeur d’enregistrement, obtienne un numéro national, dès l’informatisation de ses données biographiques et biométriques et devient, enrôlé dans le registre national de la population », a affirmé le ministre de l'Intérieur et de la décentralisation, rappelant la création d’une base de données dans le registre, de plus de 3,3 millions citoyens et 330000 étrangers, grâce à ce procédé.
« Après cinq années de travail continu et d’enrôlement intensif, l’affluence s’est limitée aux niveau des centres », a-t-il dit, précisant que, seuls, des personnes, cherchant à tout prix à se faire enrôler, sans satisfaire les critères juridiques posés n’ont pas été recensées, affirmant,
la décision prise par les autorités, après les nombreuses tentatives de fraude et de falsification des documents, menées par des individus afin de bénéficier d’une citoyenneté indue, de mettre nécessairement un mécanisme de vérification et de surveillance pour s’assurer de la conformité des demandes d’enrôlement aux règles juridiques.
« Cette situation a requis la suspension de l’enrôlement, qui a donné lieu par la suite, à la vérification des demandes d’enregistrement au niveau central, à la direction du registre de la population, d’où l’adoption de toute demande répondant à tous les critères », a-t-il dit, précisant que ce processus, ne dépasse pas une semaine pour les enfants et deux pour les adultes.
« Cette mesure permet de réaliser deux objectifs principaux, dont le fait de s’assurer de la fiabilité des mesures d’enrôlement et le droit du concerné d’être inscrit dans le registre national de la population conformément aux dispositions légales ; fermant du coup la voie aux conspirateurs contre notre système biométrique efficace, d'une part et l’acquisition d’une surveillance dimensionnelle pour les employés des centres et les membres des intitutions d’enrôlement, afin de déceler les falsificateurs, les complices et les non éligibles à l’enregistrement », a-t-il poursuivi.
« Après avoir créé et alimenté une base de données du registre national de la population, de plus 3.300.000 citoyens, l’agence a aujourd’hui, pour mission première, la révision de cette base de données, du fait que le caractère exceptionnel et le temps record, dans lequel, s’est opérée cette opération d’enrôlement intensif, fait naturellement apparaitre, d’un moment à l’autre, des erreurs, surtout après l’entrée en vigueur des nouveaux documents d’état civil et des liens familiaux et parentaux », a souligné le ministre.
« La création d’une direction entière consacrée à ce problème, vise principalement, ces corrections, destinées à adopter un nom de famille unifié pour toute famille inscrite de la même manière, ainsi que pour le lieu de naissance.
Le ministre a demandé enfin aux députés de contribuer à la concrétisation de tous les objectifs escomptés de ce projet gigantesque, notamment à travers, la sensibilisation des citoyens sur la nécessité, de se comporter positivement et de manière saine et constructive avec cette mission inédite pour eux, en raison de son cachet sérieux et de haute technicité.
Les députés ont mis en exergue dans leurs interventions, l’importance de l’agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés, affirmant qu’elle constitue l’un des plus grands acquis réalisés par le pays au cours des dernières années.
Ils ont demandé également aux responsables des centres d’enrôlement, de mettre en place une stratégie opérationnelle, permettant, aux citoyens d'obtenir, dans le respect et l’aisance, loin de ce qui se déroule actuellement dans ces centres, comme affluence, bousculade, longues files et rendez-vous interminables, leurs pièces d’état civil.
Ils ont appelé enfin à moderniser les unités informatiques des centres, de former les staffs et de renforcer leur performance et la qualité de leurs prestations indispensables, en particulier l’internet.
source AMI