L’Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA) dit craindre la "liquidation physique" d'un membre de son Conseil exécutif, Mariem Cheikh (Voir photo).
La militante d'IRA "encourt de nouvelles persécutions, voire la liquidation physique, par l’effet convergent de la répression d’Etat et du fanatisme accru à l’intérieur de la société Maure, la communauté des anciens maitres", lit-on dans un communiqué reçu à Alakhbar.
Mariem Cheikh, qualifiée de "lanceuse d’alerte sur la propagation du jihadisme", avait été arrêtée puis relâchée après avoir dénoncé de "présumées accointances" entre le gouvernement mauritanien et les groupes djihadistes.
L’activiste soulignait aussi "la naïveté des démocraties de l’Occident et des organisations internationales, quand elles coopèrent avec le Mauritanie, dans le cadre de la lutte antiterroriste, alors que le pays en produit, abrite et exporte ".
IRA-Mauritanie estime par ailleurs que le propos de Mariem Cheikh "vient dévoiler et corroborer la tendance lourde d’une société en cours de radicalisation, sur fond de racisme à l’endroit des africains d’ascendance subsaharienne".
source alakhbar.info