Biram Dah Abeid est formel: La Mauritanie et le Sénégal ne doivent pas promettre monts et merveilles aux populations concernant les ressources attendues sur la gestion du gaz que les deux pays partagent. Au cours de l’émission «Grand Jury» de la Rfm, l’opposant mauritanien a soutenu que les recettes ne seraient pas d’un impact important pour les premières années.
Il invoque la crise du Covid-19 et celles qui se répercutent sur le coût du gaz. Ainsi, il appelle les autorités des deux pays à tenir un langage de vérité à leurs concitoyens.
« Je pense que les premières années ne seront pas des années où les deux pays vont vraiment bénéficier de marges financières importantes. Il ne faut pas être euphorique. Sinon, cela va créer un choc chez les populations si cela ne donne pas ce qui était escompté », met-il en garde. Toutefois, Biram Dah Abeid se dit « très content » que les deux pays soient sur la même longueur d’onde. S’il se félicite des mécanismes de transparence, mis en place de façon générale entre le Sénégal et la Mauritanie, pour gérer le gaz, l’opposant mauritanien se montre pessimiste en particulier pour le cas de son pays. « Je crains que les recettes engendrées par le gouvernement mauritanien soient dilapidées dans le cadre de la corruption qui est de mise chez nous », s’inquiète-t-il.
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