C'est l'un des ministres le plus détesté de la Mauritanie moderne. Parfois ceux qui le rebutent, ne l'ont jamais ni vu ni connu. Les vraies fausses rumeurs sont souvent plus ravageuses que la réalité elle-même. Cependant il n y a pas de fumée sans feu. Les mauritaniens du futur sauront distinguer le vrai du faux un jour, même si selon Karl Marx, dans le préambule du matérialisme historique; je cite: " Les hommes font leur propre Histoire; ils ne la font pas arbitrairement, mais à partir de circonstances héritées du passé..." Dans ce cas de figure le président Ghazwani avait le choix de continuer aussi avec "le matériau recyclé", je veux dire utiliser toutes les ressources humaines à sa disposition, depuis le temps de feu Mokhtar Ould Daddah à nos jours..
Cette supposition pose la notion du fonctionnalisme, autrement le fait d'adapter une fonction d'un homme donné à un besoin opportun. Voilà que cette initiative a été prise récemment par le président Ould Ghazwani, quant à la réhabilitation de deux fonctionnaires de l'Etat, et qui a suscité une levée de boucliers passionnée. Et pourtant Ghazwani est un homme avisé, apte à mesurer la sinuosité de sa décision, à apprécier sa portée politico-médiatique, en voulant ainsi rapprocher des mailles du sérail, l'ancien ministre des finances Mokhtar Ould Nday et en accordant une place de choix à Sidi Mohamed Ould Maham. Tous deux, a priori étaient politiquement des leviers de commande pour l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz...
Alors pourquoi Ghazwani a -t-il pris cette décision dont la partie visible de l'iceberg a secoué l'opinion, en attendant que l'autre partie cachée, ne nous révèle un jour, souhaitons-le cette fois et de façon agréable ses "secrets d'alcôve"? Prudence...Qui a dit que l'opinion "pense mal, et que d'ailleurs elle ne pense pas. Par moments elle a tendance à traduire ses besoins en connaissances. En désignant les faits par leur utilité, elle s'interdit de les connaître....(G.Bachelard).
Et nous qui constituons l'opinion, connaissons-nous profondément Mokhtar Ould Nday ou l'avocat Sidi Mohamed Ould Maham"? Que reproche-t-on réellement et particulièrement à Mokhtar Ould Nday ? A-t-il des pouvoirs surnaturels qui envoûtent son vis à vis, au point de le pousser à l'irréparable? Ou exerce-t-il une fascination de par sa compétence étendue émanant, toute fin utile d'une intelligence qui se greffe à toutes les circonstances conjoncturelles, soient-elles sublimes ou ...abjectes...? Nous avons le droit de savoir, de peser nos mots afin d'éviter surtout de susciter des maux à l'encontre d'un citoyen probablement accusé à tort, ou à raison car un langage malpropre ne se cicatrise jamais.
Apaisons le débat et épluchons nos pommes de terre, doucement, pour mieux appréhender les "dessous de cartes". Je sais que la plupart des individus qui ont connu une enfance difficile ou malheureuse, une fois parvenus au sommet d'une certaine gloire, auront tendance à en vouloir à toute la société, à cultiver une boulimie à tous égards. Une infime partie, grâce à la prière et la bonne fréquentation devient un modèle de probité , de générosité. Dans quel camp se trouve notre protagoniste.?
A/ Au commencement était Ould Abdel Aziz
Au milieu des années "2010" j'ai rencontré l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz à Paris , dans la résidence de l'ambassadeur. Après les salutations d'usage et l'inévitable "echthari ", il m'a posé une seule question à propos d'un brillant officier, depuis rappelé à Dieu et je lui ai répondu de manière sincère, même si j'étais venu lui exposer auparavant un problème social strictement personnel. Ensuite et comme à son habitude avec moi, Aziz monopolisa la conversation. C'est lui qui m'a dit que" maintenant que j'ai un bon ministre des Finances, les choses peuvent entrer dans l'ordre". Il s'agissait effectivement de Mokhtar Ould Nday. Soyons clairs. Ould Nday est peut-être compétent, innocent au départ, croyant servir son pays et son président, en montrant toute sa disponibilité à travailler.
Probablement que Ould Abdel Aziz avait un autre agenda "pro domo" et qui consistait à se satisfaire lui-même d'abord des biens de son peuple, avant la cause commune. Ainsi Ould Nday , très doué, intelligent , tout en imaginant que viendra un jour où le président Aziz rendra probablement des comptes aux mauritaniens, que notre ministre, pour assurer ses gardes, a préparé de sitôt ses arrières, en enregistrant , en scannant, imprimant, photocopiant. tout ce qu'il a pu faire au boss....Ould Nday en agissant de la sorte tacle implicitement le lumpen patriotisme de son démiurge, le sachant capable du pire.
Autrement ce sont les chefs qui sont mauvais. il y a rarement de mauvais subalternes. Aziz , au lieu de profiter des compétences de Ould Nday, de son savoir-faire pour bâtir son pays, l'a plutôt lobotomisé, en le réduisant en rentier, en simple vulgaire pourvoyeur de fonds mal acquis. Vous me direz que Ould Nday devait et pouvait refuser de s'adonner à cet exercice fangeux. Mais hélas, tout le monde n'est pas prêt de quitter le beurre et l'argent du beurre. "Testez-les avec l'argent" dixit le calife Oumar Ibn Khatab, car c'est le seul moment de prouver la probité d'un être humain.
D'ailleurs Ould Abdel Aziz n'était pas le seul à distiller des louanges de qualité à Ould Nday, quant à sa compétence et sa clairvoyance. L'ancien directeur de la Douane, le général Dah Hamadi El Mamy, m'a tenu les mêmes propos sur Mokhtar Ould Nday. Dah El mamy est un officier cultivé, nanti d'une éthique, donc capable de discerner la bonne graine de l'ivraie... Et je suis persuadé qu'il n'avait pas le même agenda que Ould Abdel Aziz, au contraire , il a subi la même pression que Ould Nday, en multipliant les revenus financiers de la Douane.
B/ Ghazwani "n'était pas obligé"
Ghazwani savait que le rapprochement de Ould Nday susciterait des remous au niveau de tous les paliers de la société mauritanienne. Cependant la raison d'Etat nous oblige à garder le calme. A supposer que Ghazwani ne soit point porté sur l'argent, qu'il n'a pas l'habitude de faire mal pour le mal gratuitement, qu'il ne déteste personne, au contraire, il aime les gens, les respecte; alors qu'est-ce qui l'a poussé à rapprocher Ould Nday ,au moment où la justice enquête sur les biens mal acquis de la décennie de l'ancien président Ould Abdel Aziz?
Certains prétendent que Ould Nday détient beaucoup de secrets. Je me demande qu'est-ce qu'on peut cacher aux mauritaniens, car chacun connaît ce que fait l'autre, ce que vaut l'autre.
Je suis persuadé que Ghazwani, en homme sage, ne ferait jamais un geste qui pourrait lui porter préjudice un jour. La réhabilitation de Mokhtar Ould Nday, de Sidi Mohamed Ould Maham et d'autres encore n'est qu'un épiphénomène, car le temps est encore suffisant (6 ans s'il veut se représenter) pour endiguer les imperfections, les anomalies ...
Personne ne connaît réellement le motif de la réhabilitation du "Idriss Basri" mauritanien, on peut le détester ou l'admirer, en fin de compte son maintien relève du domaine du chef de l'exécutif, à savoir le président Mohamed Ould Ghazwani. Je n'ai jamais connu ce monsieur Ould Nday ( d'ailleurs je ne connais que le monde des képis), je sais toute fois que sa maman n'a pas accouché d'une souris./
ELY OULD KROMBELE, FRANCE
Cette supposition pose la notion du fonctionnalisme, autrement le fait d'adapter une fonction d'un homme donné à un besoin opportun. Voilà que cette initiative a été prise récemment par le président Ould Ghazwani, quant à la réhabilitation de deux fonctionnaires de l'Etat, et qui a suscité une levée de boucliers passionnée. Et pourtant Ghazwani est un homme avisé, apte à mesurer la sinuosité de sa décision, à apprécier sa portée politico-médiatique, en voulant ainsi rapprocher des mailles du sérail, l'ancien ministre des finances Mokhtar Ould Nday et en accordant une place de choix à Sidi Mohamed Ould Maham. Tous deux, a priori étaient politiquement des leviers de commande pour l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz...
Alors pourquoi Ghazwani a -t-il pris cette décision dont la partie visible de l'iceberg a secoué l'opinion, en attendant que l'autre partie cachée, ne nous révèle un jour, souhaitons-le cette fois et de façon agréable ses "secrets d'alcôve"? Prudence...Qui a dit que l'opinion "pense mal, et que d'ailleurs elle ne pense pas. Par moments elle a tendance à traduire ses besoins en connaissances. En désignant les faits par leur utilité, elle s'interdit de les connaître....(G.Bachelard).
Et nous qui constituons l'opinion, connaissons-nous profondément Mokhtar Ould Nday ou l'avocat Sidi Mohamed Ould Maham"? Que reproche-t-on réellement et particulièrement à Mokhtar Ould Nday ? A-t-il des pouvoirs surnaturels qui envoûtent son vis à vis, au point de le pousser à l'irréparable? Ou exerce-t-il une fascination de par sa compétence étendue émanant, toute fin utile d'une intelligence qui se greffe à toutes les circonstances conjoncturelles, soient-elles sublimes ou ...abjectes...? Nous avons le droit de savoir, de peser nos mots afin d'éviter surtout de susciter des maux à l'encontre d'un citoyen probablement accusé à tort, ou à raison car un langage malpropre ne se cicatrise jamais.
Apaisons le débat et épluchons nos pommes de terre, doucement, pour mieux appréhender les "dessous de cartes". Je sais que la plupart des individus qui ont connu une enfance difficile ou malheureuse, une fois parvenus au sommet d'une certaine gloire, auront tendance à en vouloir à toute la société, à cultiver une boulimie à tous égards. Une infime partie, grâce à la prière et la bonne fréquentation devient un modèle de probité , de générosité. Dans quel camp se trouve notre protagoniste.?
A/ Au commencement était Ould Abdel Aziz
Au milieu des années "2010" j'ai rencontré l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz à Paris , dans la résidence de l'ambassadeur. Après les salutations d'usage et l'inévitable "echthari ", il m'a posé une seule question à propos d'un brillant officier, depuis rappelé à Dieu et je lui ai répondu de manière sincère, même si j'étais venu lui exposer auparavant un problème social strictement personnel. Ensuite et comme à son habitude avec moi, Aziz monopolisa la conversation. C'est lui qui m'a dit que" maintenant que j'ai un bon ministre des Finances, les choses peuvent entrer dans l'ordre". Il s'agissait effectivement de Mokhtar Ould Nday. Soyons clairs. Ould Nday est peut-être compétent, innocent au départ, croyant servir son pays et son président, en montrant toute sa disponibilité à travailler.
Probablement que Ould Abdel Aziz avait un autre agenda "pro domo" et qui consistait à se satisfaire lui-même d'abord des biens de son peuple, avant la cause commune. Ainsi Ould Nday , très doué, intelligent , tout en imaginant que viendra un jour où le président Aziz rendra probablement des comptes aux mauritaniens, que notre ministre, pour assurer ses gardes, a préparé de sitôt ses arrières, en enregistrant , en scannant, imprimant, photocopiant. tout ce qu'il a pu faire au boss....Ould Nday en agissant de la sorte tacle implicitement le lumpen patriotisme de son démiurge, le sachant capable du pire.
Autrement ce sont les chefs qui sont mauvais. il y a rarement de mauvais subalternes. Aziz , au lieu de profiter des compétences de Ould Nday, de son savoir-faire pour bâtir son pays, l'a plutôt lobotomisé, en le réduisant en rentier, en simple vulgaire pourvoyeur de fonds mal acquis. Vous me direz que Ould Nday devait et pouvait refuser de s'adonner à cet exercice fangeux. Mais hélas, tout le monde n'est pas prêt de quitter le beurre et l'argent du beurre. "Testez-les avec l'argent" dixit le calife Oumar Ibn Khatab, car c'est le seul moment de prouver la probité d'un être humain.
D'ailleurs Ould Abdel Aziz n'était pas le seul à distiller des louanges de qualité à Ould Nday, quant à sa compétence et sa clairvoyance. L'ancien directeur de la Douane, le général Dah Hamadi El Mamy, m'a tenu les mêmes propos sur Mokhtar Ould Nday. Dah El mamy est un officier cultivé, nanti d'une éthique, donc capable de discerner la bonne graine de l'ivraie... Et je suis persuadé qu'il n'avait pas le même agenda que Ould Abdel Aziz, au contraire , il a subi la même pression que Ould Nday, en multipliant les revenus financiers de la Douane.
B/ Ghazwani "n'était pas obligé"
Ghazwani savait que le rapprochement de Ould Nday susciterait des remous au niveau de tous les paliers de la société mauritanienne. Cependant la raison d'Etat nous oblige à garder le calme. A supposer que Ghazwani ne soit point porté sur l'argent, qu'il n'a pas l'habitude de faire mal pour le mal gratuitement, qu'il ne déteste personne, au contraire, il aime les gens, les respecte; alors qu'est-ce qui l'a poussé à rapprocher Ould Nday ,au moment où la justice enquête sur les biens mal acquis de la décennie de l'ancien président Ould Abdel Aziz?
Certains prétendent que Ould Nday détient beaucoup de secrets. Je me demande qu'est-ce qu'on peut cacher aux mauritaniens, car chacun connaît ce que fait l'autre, ce que vaut l'autre.
Je suis persuadé que Ghazwani, en homme sage, ne ferait jamais un geste qui pourrait lui porter préjudice un jour. La réhabilitation de Mokhtar Ould Nday, de Sidi Mohamed Ould Maham et d'autres encore n'est qu'un épiphénomène, car le temps est encore suffisant (6 ans s'il veut se représenter) pour endiguer les imperfections, les anomalies ...
Personne ne connaît réellement le motif de la réhabilitation du "Idriss Basri" mauritanien, on peut le détester ou l'admirer, en fin de compte son maintien relève du domaine du chef de l'exécutif, à savoir le président Mohamed Ould Ghazwani. Je n'ai jamais connu ce monsieur Ould Nday ( d'ailleurs je ne connais que le monde des képis), je sais toute fois que sa maman n'a pas accouché d'une souris./
ELY OULD KROMBELE, FRANCE