Un imam accusé de viol
Il est inutile de rappeler le rôle de nos guides religieux dans la société. Censés être des modèles pour le comportement moral de tous, ils n'agissent généralement que de façon positive pour montrer le bon exemple à tout le monde, guidés par le Saint Coran, la Sunna de notre saint prophète (PBL) et toutes les règles de fiqh qui s’en déduisent... Malheureusement, toute règle a ses exceptions et l’on regrette fort, depuis quelques temps, d’avoir à constater, chez certains imams, érudits et autres personnalités religieuses, des comportement on ne peut plus contraires à la Charia...
Dans un quartier de Tevragh Zeïna, l'imam d'une mosquée vient d’être ainsi accusé d'avoir commis un viol à l’encontre d’une jeune fille qui étudiait le Saint Coran dans la mahadra que celui-là dirigeait. Les parents de la fille ont affirmé qu'il avait gardé leur fille après le départ de tous les autres talibés afin d’abuser d'elle. La police a aussitôt placé l'imam en garde-à-vue au commissariat. À la fin de l'enquête, il a été présenté au Parquet mais on ne sait toujours pas, à ce jour, s’il a été en suivant incarcéré ou placé sous contrôle judiciaire.
"Weizou" court toujours
Comme nous l'annoncions la semaine passée, un dealer multirécidiviste connu sous le sobriquet de Weizou a grièvement blessé deux autres récidivistes à Mellah, au cours d'une bagarre autour d'une petite quantité de poudre blanche. L'un des blessés demeure dans un coma profond à l'hôpital de cardiologie, l’autre est soigné à l'hôpital Cheikh Zayed.
Traumatisés par cet incident, les habitants du quartier subissent une véritable psychose devant une telle prolifération du crime. Ils ont constitué un collectif pour exhorter les autorités á multiplier les patrouilles pour appréhender les dizaines de malfaiteurs qui rôdent dans le coin et y rétablir une atmosphère de calme et de paix. Les autorités auraient répondu favorablement à leur demande mais on attend des résultats probants et surtout durables. Quant à Weizou, il demeure dans la nature en dépit des intenses recherches menées par la police. Des informations font cependant état de son éventuelle cachette chez certains de ses complices à Tarhil. La traque se resserre d’autant plus que les enquêteurs menacent quiconque aiderait le criminel à se planquer.
Vingt-six agressions sexuelles répertoriées à Arafat au mois de Novembre
Tout le monde sait que la zone Sud-est de Nouakchott, notamment Arafat, est devenue un nid d'insécurité et de violence. Dans les colonnes de l'une de nos éditions précédentes, nous avions publié des statistiques de de violences sexuelles commises entre le mois d'Août et le mois d'Octobre 2024, selon des sources concordantes de diverses ONG en charge de ce dossier.
Dans cette édition, nous publions les statistiques des viols et violences, notamment conjugales, perpétrés dans cette même zone au cours du mois de Novembre dernier, selon les sources desdites ONG confirmées par la police. Un chiffre effarant : vingt-six cas ! Seize concernent des viols proprement dits dont la majeure partie a été commise par des malfaiteurs. Le reste est l'acte de personnages jusque-là plus « quelconques » : parents, voisins ou enseignants...
Trois cas de viols ou violences conjugales sont aussi à déplorer, ainsi que deux autres de sodomie sur des mineurs. Les cinq cas restants sont des tentatives de viols commises avec violences mais dont la résistance des victimes a pu éviter l’aboutissement. Rappelons, ici encore, qu’au cours des années passées, le comble avait été atteint à Arafat avec des viols contre des fillettes et des bébés de deux ans.
Mosy
lecalame