Une commission parlementaire égyptienne a approuvé mardi un accord controversé prévoyant la rétrocession de deux îlots de la mer Rouge à l'Arabie saoudite, une procédure qui ouvre la voie à un vote des députés.
La commission législative a donné son feu vert à l'accord avec 35 voix pour et 8 contre, a indiqué le député Moustafa Bakry à l'AFP, à l'issue de trois jours de débats mouvementés, durant lesquels des députés de l'opposition ont interrompu les séances en scandant des slogans dénonçant la rétrocession des îlots de Tiran et Sanafir.
Le gouvernement égyptien avait annoncé en avril 2016 la rétrocession à Ryad de ces deux petites îles inhabitées de la Mer rouge, soulevant une vive controverse et déclenchant des manifestations contre le régime du président Abdel Fattah al-Sissi.
L'accord doit encore être étudié par la commission parlementaire en charge des questions de Défense, avant la tenue d'un vote en séance plénière au Parlement, a précisé à l'AFP le député Ehab al-Khouli.
Les autorités justifient la rétrocession en expliquant que les deux îles, situées près de la pointe sud de la péninsule du Sinaï, à l'entrée du Golfe d'Aqaba, appartenaient à l'Arabie mais que Ryad avait demandé en 1950 au Caire d'en assurer la protection.
Depuis, le dossier est tombé dans un imbroglio juridique. Les deux camps s'affrontent devant les tribunaux et plusieurs jugements contradictoires ont été prononcés par la justice sur cette rétrocession.
Dans la soirée, des dizaines de journalistes ont manifesté contre l'accord sur les marches de leur syndicat, dans le centre du Caire, avant que la police n'intervienne pour les disperser, a indiqué à l'AFP un haut responsable du syndicat, Gamal Abdel Rehim.
(©AFP / 14 juin 2017 00h34)
La commission législative a donné son feu vert à l'accord avec 35 voix pour et 8 contre, a indiqué le député Moustafa Bakry à l'AFP, à l'issue de trois jours de débats mouvementés, durant lesquels des députés de l'opposition ont interrompu les séances en scandant des slogans dénonçant la rétrocession des îlots de Tiran et Sanafir.
Le gouvernement égyptien avait annoncé en avril 2016 la rétrocession à Ryad de ces deux petites îles inhabitées de la Mer rouge, soulevant une vive controverse et déclenchant des manifestations contre le régime du président Abdel Fattah al-Sissi.
L'accord doit encore être étudié par la commission parlementaire en charge des questions de Défense, avant la tenue d'un vote en séance plénière au Parlement, a précisé à l'AFP le député Ehab al-Khouli.
Les autorités justifient la rétrocession en expliquant que les deux îles, situées près de la pointe sud de la péninsule du Sinaï, à l'entrée du Golfe d'Aqaba, appartenaient à l'Arabie mais que Ryad avait demandé en 1950 au Caire d'en assurer la protection.
Depuis, le dossier est tombé dans un imbroglio juridique. Les deux camps s'affrontent devant les tribunaux et plusieurs jugements contradictoires ont été prononcés par la justice sur cette rétrocession.
Dans la soirée, des dizaines de journalistes ont manifesté contre l'accord sur les marches de leur syndicat, dans le centre du Caire, avant que la police n'intervienne pour les disperser, a indiqué à l'AFP un haut responsable du syndicat, Gamal Abdel Rehim.
(©AFP / 14 juin 2017 00h34)