Dans son discours prononcé en 1960 à l'UNESCO
Amadou Hampâté Bâ a essayé de défendre le patrimoine culturel africain , notamment du Mali fondé, essentiellement,sur des témoignages de ceux qui avaient vécu l'événement ainsi que sur des traditions orales en voie de disparition.
Il avait comparé ce patrimoine , en grande partie invisible et de plus en plus inaudible aux monuments de pierre ou de béton.qui symbolisent la culture aux yeux des autres civilisations.
De ce discours historique naquit ,par une nette déformation , la célèbre phrase érigée en proverbe selon laquelle en Afrique , un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle !
En vrai dire , il ne s'agit pas , uniquement, des vieillards mais encore plus de tous les passeurs de la mémoire tels que les musiciens ,chanteurs , danseurs traditionnels, les conteurs , les poètes etc .
Dans ce registre, la Mauritanie vient de perdre une icône de l"art classique lequel est , selon une tradition orale , né dans la région du Hodh (région voisine du Mali ) et qui a , selon la même tradition vielli au Trarza après après avoir passé sa belle jeunesse au Tagant.
L'artiste musicien Mohamed ould Hembara qui vient de s'éteindre était l'un de ces gardiens du temple de l'oralité musicale auss bienen tant que fin connaisseur du secret de son instrument fondamental (la Tidinit ) qu'en tant que distingué conservateur des récitals racontant ,. à merveille,.ses temps immémoriaux.
Le regretté disparu appartient à deux illustres familles de la musique maure : Al Hembara du Hodh et Ahl Eida du Tagant (une région centrale dans l'histoire des mélomanes maures ) ..
Avec sa mort , disparaît une grande figure de la musique classique de Mauritanie et , à ce titre ,
il est bien permis de dire qu'une bibliothèque vient de brûler. .
Abdel kader ould Mohamed
اللهم ارحمه واغفر له واسكنه فسيح جناتك خالص التعازي للاسرة الكريمة. عظم الله اجرهم و للاقارب. و الاحبة و. للشعب الموريتاني. أنا لله وأنا اليه راجعون
عبد القادر ولد محمد
Amadou Hampâté Bâ a essayé de défendre le patrimoine culturel africain , notamment du Mali fondé, essentiellement,sur des témoignages de ceux qui avaient vécu l'événement ainsi que sur des traditions orales en voie de disparition.
Il avait comparé ce patrimoine , en grande partie invisible et de plus en plus inaudible aux monuments de pierre ou de béton.qui symbolisent la culture aux yeux des autres civilisations.
De ce discours historique naquit ,par une nette déformation , la célèbre phrase érigée en proverbe selon laquelle en Afrique , un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle !
En vrai dire , il ne s'agit pas , uniquement, des vieillards mais encore plus de tous les passeurs de la mémoire tels que les musiciens ,chanteurs , danseurs traditionnels, les conteurs , les poètes etc .
Dans ce registre, la Mauritanie vient de perdre une icône de l"art classique lequel est , selon une tradition orale , né dans la région du Hodh (région voisine du Mali ) et qui a , selon la même tradition vielli au Trarza après après avoir passé sa belle jeunesse au Tagant.
L'artiste musicien Mohamed ould Hembara qui vient de s'éteindre était l'un de ces gardiens du temple de l'oralité musicale auss bienen tant que fin connaisseur du secret de son instrument fondamental (la Tidinit ) qu'en tant que distingué conservateur des récitals racontant ,. à merveille,.ses temps immémoriaux.
Le regretté disparu appartient à deux illustres familles de la musique maure : Al Hembara du Hodh et Ahl Eida du Tagant (une région centrale dans l'histoire des mélomanes maures ) ..
Avec sa mort , disparaît une grande figure de la musique classique de Mauritanie et , à ce titre ,
il est bien permis de dire qu'une bibliothèque vient de brûler. .
Abdel kader ould Mohamed
اللهم ارحمه واغفر له واسكنه فسيح جناتك خالص التعازي للاسرة الكريمة. عظم الله اجرهم و للاقارب. و الاحبة و. للشعب الموريتاني. أنا لله وأنا اليه راجعون
عبد القادر ولد محمد