Le pouvoir n’arrive plus à gérer les fuites dans cette affaire rocambolesque. De partout au cœur de l’appareil sécuritaire, dans les cellules sécrètes des opérateurs téléphoniques, jusqu’aux chancelleries occidentales sortent des informations détaillant le contenu de l’espionnage informatique et cellulaire qui a permis au pouvoir de relier des hommes que tout semblait éloigner jusque-là.
Les fuites sont arrivées d’abord dans la presse arabisante la plus sérieuse et depuis les révélations s’enchaînent avec des extraits de preuves compromettantes. Ce qui se passe est tout-à-fait extraordinaire, sous peu dans les heures qui suivent ou au plus tard dans la journée, des sources au cœur de la présidence rapportent que le chef de l’état va faire une sortie télévisée pour annoncer un chamboulement sans précédent et prendre le peuple à témoin.
Des sources résidentes, bien introduites le long du fleuve Sénégal, rapportent qu’un certain nombre de sénateurs ont été pris alors qu’ils tentaient de prendre le large sur des pirogues, cachées jusque-là dans le périmètre d'un riche propriétaire terrien, bien équipées pour fuir au plus vite même de nuit. La liste des sénateurs pris est actuellement en cours de traitement afin de ne pas se tromper de noms. Ils seraient au nombre de 8.
Mohcen El Haj, selon des sources proches de son domicile, a été vu montant dans une voiture sans plaque escortée de deux autres V8 aux vitres teintées qui appartiennent généralement au sommet des renseignements. Selon des témoins, il ne semblait pas agité même si on a pu voir derrière lui des femmes manifestement nerveuses. Personne ne sait exactement de quoi il s’agit. La famille refuse de dire un mot.
Selon les avocats du sénateur Ghadda, Mohcen serait actuellement en tête-à-tête avec d’autres personnages importants au plus haut niveau de l’appareil d’état. Le PM, le ministre de l’intérieur ont été vus entrant à la présidence.
Même Ould Ghadda ne dit plus un mot. Il semble dépassé par les révélations issues de ses téléphones qui ont été traités...
Ainsi des liens insoupçonnés ont pu être mis au jour renvoyant à des opposants exilés au Maroc, selon des sources proches de l’ambassade d’Algérie ; information à prendre donc avec la diplomatie requise mais des sources proches de l’ambassade du Sénégal soutiennent que l’état Sénégalais nie en bloc les accusations qui commencent à filtrer sur le net arabisant selon lequel, à Dakar s’organiserait un échange d’informations visant à remuer le pouvoir au cœur de l’UPR.
Pour l’instant aucun haut gradé mauritanien n’est cité dans ce qui ressemble de plus en plus à un complot comme seuls les mauritaniens savent en mijoter. Une révolution de palais à base de dossiers compromettants accumulés au cœur du pouvoir.
De là le limogeage inimaginable de l’ex-PM, puissant ministre secrétaire général à la présidence, de même que celui de l’homme qui tenait toutes les clés des titres sécurisés, M’Rabih que des sources autorisées disent qu’il n’est pas réapparu depuis son limogeage. Sa maison est fermée et sa famille semble être partie qui à la badia qui dans la sous-région pour soins dit-on…
Des sources de la presse arabisante la plus sérieuse, envoient des publications en continu depuis la maison de l’ex-PM l’ennemi juré du PM actuel. On apprend à l’instant que des gardes surveillent les allées et venues sans qu’on sache s’il ne s’agit pas plutôt de séquestration.
Plus tôt, 4 voitures d'agents de Mauritel ont été vus s’affairant devant les boîtes qui servent au réseau internet qui par erreur a été coupé dans tout le quartier. Des témoins ont vu sortir les habitants des maisons à la recherche de réseau. Plus rien ne passe ni internet ni téléphone.
C’est pour l’instant tout ce que l’on peut dire de sources journalistiques arabisantes qui n’hésitent pas à lier tout ça au décès du redoutable colonel Ely, que dieu ait son âme, sans parler de la balle reçue par un autre personnage important sans qu’à ce jour rien ne filtre de l'enquête...
Conclusion : tout ce qui précéde a été écrit à la façon de la presse arabisante qui pollue internet et occupe les lecteurs du plus grand nombre jusque dans la rue. Il va de soi que tout cela est faux. Nous avons forcé un peu le trait mais bien évidemment on pourrait tous les jours sortir des scoops, des affaires cachées impossibles à vérifier profitant du pouvoir qui laisse courir toutes les rumeurs et engraisse via la HAPA une horde de pershmergas.
Il arrive même que, pour recaser vite quelqu’un, la presse arabisante tribalisée invente des tensions au cœur du pouvoir pour l’obliger à trouver un poste rapidement à tel limogé pour contredire les rumeurs ou ruiner les chances de quelqu’un en annonçant plus tôt sa nomination obligeant le pouvoir à nommer quelqu’un d’autre pour montrer qu’il n’y a pas de fuite et prendre toujours les gens à contre-pied.
De là que le pouvoir ne recadre jamais ses ministres même après des dérapages non prémédités. Il s’agit de rester maître du jeu et ne pas laisser croire à la presse qu’elle peut obliger le pouvoir à virer quelqu’un même après des révélations ou des manquements manifestes au sens des responsabilités...
C’est d’ailleurs de la part du pouvoir une philosophie anti-démocratique mais elle a l’avantage de démoraliser la presse et l’opposition ce qui n’empêche pas la presse arabisante de jouer à un autre jeu plus sournois pour influencer le pouvoir obligé de réagir indirectement en cas d’intoxication massive...
VLANE
VLANE