La deuxième session parlementaire ordinaire a été clôturée mercredi à Nouakchott. La séance de clôture, qui s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, a été présidée par le député Cheikh Ould Baya, président de l’Assemblée nationale.
A cette occasion le président de l’Assemblée a prononcé un discours dans lequel il a souligné que la session qui s’achève a, en plus du contrôle traditionnel de l’action gouvernementale, examiné le règlement intérieur de l'Assemblée nationale afin d'harmoniser ses articles avec les dispositions de la loi constitutionnelle n ° 021- 2017 en date du 15 août 2017 qui a établi le statut législatif de cette auguste institution comme étant la seule chambre représentative du Parlement mauritanien.
Cet examen a permis d’importantes améliorations dans les procédures de travail du Parlement en modernisant et en développant les mécanismes des organes de l’Assemblée nationale, en rationalisant les procédures suivies par ces organes et en garantissant un examen vigilant des textes.
Voici le texte intégral de ce discours :
« Messieurs les ministres;
Collègues députés;
Mesdames et Messieurs
Nous voilà au terme de notre deuxième session parlementaire ordinaire pour l'année 2018-2019. Je vous en félicite et vous remercie pour votre travail précieux et diligent.
Cette session, a- en plus de l'exercice de notre contrôle traditionnel du gouvernement - examiné le règlement intérieur de l'Assemblée nationale afin d'harmoniser ses articles avec les dispositions de la loi constitutionnelle n ° 021- 2017 en date du 15 août 2017 qui a établi le statut législatif de cette auguste institution comme étant la seule chambre représentative du Parlement mauritanien.
Cet examen a permis d’importantes améliorations dans les procédures de travail du Parlement en modernisant et en développant les mécanismes des organes de l’Assemblée nationale, en rationalisant les procédures suivies par ces organes et en garantissant un examen vigilant des textes.
Dans le souci de promouvoir la démocratie dans notre pays, nous avons ratifié, au cours de cette session, une loi amendée sur la loi organique portant code de l’élection du Président de la République afin de permettre aux membres de nos forces armées et de nos forces de sécurité de voter dans les mêmes conditions que les civils.
Par ailleurs, l'Assemblée nationale a adopté la loi de finances rectificative de 2019 et plusieurs autres lois de portée économique visant à développer d'importants services dans la vie quotidienne des citoyens tels que l'eau potable, les transports et l'agriculture.
Nous avons adopté des lois qui devraient avoir un impact significatif sur l'amélioration du climat des affaires dans le pays, y compris le Code des impôts, ainsi que d'autres réformes judiciaires de fond relatives au Code d'arbitrage, au Code de procédure civile, commerciale et administrative et à l'adoption de procédures spéciales pour la résolution des petits litiges.
Dans les domaines culturel et social, nous avons adopté des lois permettant la ratification des conventions concernant les normes de traitement des travailleurs et ratifié une loi qui protège et valorise le patrimoine culturel tangible.
Mes chers collègues, Vous avez pu accomplir tout ce travail en dépit du fait que la situation était politique par excellence. En effet, notre pays a connu des élections présidentielles qui ont abouti à une alternance pacifique du pouvoir entre les deux présidents élus pour la première fois de notre histoire politique.
Ce scrutin a, du reste, fait l’objet de l’approbation de nombre d’observateurs nationaux et internationaux.
Bien que ces élections ont démontré la nette maturité de notre classe politique dans ses diverses tendances, la façon dont notre peuple a géré les événements malheureux qui ont suivi démontre, une nouvelle fois de plus, son intelligence coutumière innée et sa prise de conscience politique ascendante.
Notre peuple s'est montré résolument et fermement réfractaire aux appels à la haine et à la sédition, attaché qu’il est aux valeurs de citoyenneté républicaine et au discours rassembleur au lieu d'attiser des conflits ethniques et un discours haineux. En réalité, seul l’emporte le choix de la démocratie, de la fraternité, de l'harmonie sociale, de la sécurité et de la stabilité plutôt que du chaos et de la fausse révolution dont les conséquences s’avèrent on ne peut plus catastrophiques.
En tant que leaders d’opinion et acteurs politiques - nous sommes en droit d’en féliciter notre peuple et de lui adresser un vibrant hommage. Notre devoir est également de travailler la main dans la main afin de lui permettre de poursuivre, avec toutes ses composantes, ses pas assurés vers le développement, le progrès et la prospérité.
Notre attitude consensuelle à dénoncer ces événements et nos appels rapides au calme et à adopter l’approche du dialogue pour gérer les différences constituent un indicateur clair de notre sens de l’ampleur de ce devoir et de notre capacité à le promouvoir.
Enfin, je voudrais vous remercier une fois encore et je déclare close la deuxième session parlementaire ordinaire de 2018-2019, conformément au nouvel article 52 de la Constitution et à l'article 55 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Je vous remercie.»
AMI
A cette occasion le président de l’Assemblée a prononcé un discours dans lequel il a souligné que la session qui s’achève a, en plus du contrôle traditionnel de l’action gouvernementale, examiné le règlement intérieur de l'Assemblée nationale afin d'harmoniser ses articles avec les dispositions de la loi constitutionnelle n ° 021- 2017 en date du 15 août 2017 qui a établi le statut législatif de cette auguste institution comme étant la seule chambre représentative du Parlement mauritanien.
Cet examen a permis d’importantes améliorations dans les procédures de travail du Parlement en modernisant et en développant les mécanismes des organes de l’Assemblée nationale, en rationalisant les procédures suivies par ces organes et en garantissant un examen vigilant des textes.
Voici le texte intégral de ce discours :
« Messieurs les ministres;
Collègues députés;
Mesdames et Messieurs
Nous voilà au terme de notre deuxième session parlementaire ordinaire pour l'année 2018-2019. Je vous en félicite et vous remercie pour votre travail précieux et diligent.
Cette session, a- en plus de l'exercice de notre contrôle traditionnel du gouvernement - examiné le règlement intérieur de l'Assemblée nationale afin d'harmoniser ses articles avec les dispositions de la loi constitutionnelle n ° 021- 2017 en date du 15 août 2017 qui a établi le statut législatif de cette auguste institution comme étant la seule chambre représentative du Parlement mauritanien.
Cet examen a permis d’importantes améliorations dans les procédures de travail du Parlement en modernisant et en développant les mécanismes des organes de l’Assemblée nationale, en rationalisant les procédures suivies par ces organes et en garantissant un examen vigilant des textes.
Dans le souci de promouvoir la démocratie dans notre pays, nous avons ratifié, au cours de cette session, une loi amendée sur la loi organique portant code de l’élection du Président de la République afin de permettre aux membres de nos forces armées et de nos forces de sécurité de voter dans les mêmes conditions que les civils.
Par ailleurs, l'Assemblée nationale a adopté la loi de finances rectificative de 2019 et plusieurs autres lois de portée économique visant à développer d'importants services dans la vie quotidienne des citoyens tels que l'eau potable, les transports et l'agriculture.
Nous avons adopté des lois qui devraient avoir un impact significatif sur l'amélioration du climat des affaires dans le pays, y compris le Code des impôts, ainsi que d'autres réformes judiciaires de fond relatives au Code d'arbitrage, au Code de procédure civile, commerciale et administrative et à l'adoption de procédures spéciales pour la résolution des petits litiges.
Dans les domaines culturel et social, nous avons adopté des lois permettant la ratification des conventions concernant les normes de traitement des travailleurs et ratifié une loi qui protège et valorise le patrimoine culturel tangible.
Mes chers collègues, Vous avez pu accomplir tout ce travail en dépit du fait que la situation était politique par excellence. En effet, notre pays a connu des élections présidentielles qui ont abouti à une alternance pacifique du pouvoir entre les deux présidents élus pour la première fois de notre histoire politique.
Ce scrutin a, du reste, fait l’objet de l’approbation de nombre d’observateurs nationaux et internationaux.
Bien que ces élections ont démontré la nette maturité de notre classe politique dans ses diverses tendances, la façon dont notre peuple a géré les événements malheureux qui ont suivi démontre, une nouvelle fois de plus, son intelligence coutumière innée et sa prise de conscience politique ascendante.
Notre peuple s'est montré résolument et fermement réfractaire aux appels à la haine et à la sédition, attaché qu’il est aux valeurs de citoyenneté républicaine et au discours rassembleur au lieu d'attiser des conflits ethniques et un discours haineux. En réalité, seul l’emporte le choix de la démocratie, de la fraternité, de l'harmonie sociale, de la sécurité et de la stabilité plutôt que du chaos et de la fausse révolution dont les conséquences s’avèrent on ne peut plus catastrophiques.
En tant que leaders d’opinion et acteurs politiques - nous sommes en droit d’en féliciter notre peuple et de lui adresser un vibrant hommage. Notre devoir est également de travailler la main dans la main afin de lui permettre de poursuivre, avec toutes ses composantes, ses pas assurés vers le développement, le progrès et la prospérité.
Notre attitude consensuelle à dénoncer ces événements et nos appels rapides au calme et à adopter l’approche du dialogue pour gérer les différences constituent un indicateur clair de notre sens de l’ampleur de ce devoir et de notre capacité à le promouvoir.
Enfin, je voudrais vous remercier une fois encore et je déclare close la deuxième session parlementaire ordinaire de 2018-2019, conformément au nouvel article 52 de la Constitution et à l'article 55 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Je vous remercie.»
AMI