« Chaque fois que je visite un festival culturel je découvre un pavillon (pavillon, c’est trop dire) mauritanien des plus squelettique »

Il y a un véritable effort à réaliser pour donner un peu de lustre à nos manifestations culturelles à l’étranger.

Chaque fois que je visite un festival culturel je découvre un pavillon (pavillon, c’est trop dire) mauritanien des plus squelettique. Ici au Salon de Rabat je ne sais même pas en parler, c’est franchement inimaginable. 2 mètres carré des livres anciens de théologie même pas publiés en Mauritanie ou par des mauritaniens, aucun éditeur, aucun écrivain, et un fonctionnaire très gentil qui ne fait que s’excuser à longueur de journée de n’avoir pas de livres à vendre.

A Tunis où nous étions invités d’honneur, nos représentants avaient fait beaucoup de bruit pendant 2 jours avant de vider les lieux complètement en laissant derrière eux un grand pavillon vide où seuls deux éditeurs privés vendaient leur maigre production. Ils étaient restés au moins alors que nos fonctionnaires une fois les premiers jours passés et les caméras de la Télé éteints avaient empoché leurs perdiums et disparu.

Il y a quelques années à Paris j’ai découvert dans une exposition un petit pavillon mauritanien où s’installait un agent, envoyé au frais de l’état…et qui ne parlait pas un traître mot de français.

On dirait bien que les honorables fonctionnaires de notre Ministère de la Culture ne pensent qu’à leurs frais de mission. Ce qui est sûr c’est que tout cela est contraire aux recommandations claires du Chef de l’état en ce qui concerne la culture.

Mbarek Ould Beyrouk

Facebook – Le 05 juin 2022

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