Le domicile de notre client s’est transformé de facto, depuis sa sortie de l'hôpital de cardiologie, en une prison collective réservée aux membres de sa famille, avec l’obligation de se soumettre à des mesures arbitraires tant à l’entrée qu’à la sortie, a déploré le Collectif de défense de l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz.
La maison est devenue plus risquée que l’Ecole de police, ont affirmé les avocats de l’ex Chef de l’Etat, objet d’une assignation conditionnelle à sa résidence à Tevragh-Zeina dans la wilaya de Nouakchott Ouest.
Les conditions générales dans lesquelles se trouve désormais l'ancien président sont contraires à celles recommandées dans son rapport médical, ont-ils mis en exergue, au cours d’une conférence de presse organisée le lundi soir 31 janvier 2022, indexant le pôle enquête de fermer les yeux sur ces abus
Le Collectif d’avocats s’est par la suite appesanti sur le concept de « contrôle judiciaire », soulignant l’absence totale de description de cette notion dans le code de procédure pénale mauritanien assorti au contrôle judiciaire « strict ou allégé », disant qu'il s'agit d'une alternative à la détention provisoire qui se suffit du pointage du prévenu à des fin d’émargement. Essahra.net