Les commentaires tissés autour de ces nominations ont poussé ces sites à aller jusqu’à accuser le Commissaire de pratiques délictuelles.
Un site, en particulier « El Ilam » a poussé le bouchon trop loin en faisant accompagner l’information par un commentaire sans équivoque où il associe ces nominations au « vent de corruption et de gabegie qui règne », selon ses propres termes.
Interrogé à ce propos, une source proche du Commissariat aux Droits de l’Homme a affirmé que Ould Boukhreïss a tout simplement pourvu le nouvel organigramme et n’a fait que confirmer des employés qui occupaient les mêmes postes ou qui n’avaient pas de fonctions. « Il s’agit de l’opérationnalisation du nouvel organigramme avec la nomination des chefs de service et chefs de division, après les nominations des conseillers et directeurs en janvier dernier. Aucun employé n’a été recruté. » Et d’ajouter : » Ce mouvement a concerné uniquement le personnel en service au Commissariat avant la nomination de M. Boukhreiss en 2019« .
Et de poursuivre : « Boukhreïss a laissé un excellent souvenir au Commissariat sur les plans des réformes, des réalisations, des acquis pour le personnel et des avancées multiformes. Et ce n’est pas la désinformation qui ternira son bilan et sa bonne réputation ».
Mais en fait la désinformation, la calomnie gratuite et les campagnes de diffamation prennent de plus en plus de l’ampleur dans un milieu de la presse où la bonne graine se mêle inextricablement à l’ivraie.
Il faut dire que le métier de journaliste est de plus en plus dévoyé en Mauritanie, la porte étant grande ouverte à des aventuriers de toute sorte qui ont envahi le milieu et qui jouent de plus en plus des rôles de despérados à la solde de quelques milieux occultes. Cette campagne qui vise le Commissaire ressemble fortement à celles qui fleurissent ici et là ces temps-ci, allant jusqu’à toucher les forces de défense et de sécurité.
Cheikh Aïdara
aidara.mondoblog.org