J’ai fait la connaissance de Mariama, une réfugiée âgée de 19 ans, en juin dernier, lors d’une rencontre d’information du Haut Commissariat des Nations-Unis pour les réfugiés de Mauritanie et de la plate forme FRAME, spécialisée dans la production de contenus pour smartphones en Mauritanie. Nous nous sommes rencontrées ce soir-là avant qu’elle ne retourne dans ce camp quelques jours après. Pour qu’elle se rappelle de moi, je lui ai dit de se souvenir de moi comme de sa compatriote : elle m’a offert un sourire apaisant en retour. J’ai été séduite par sa passion pour l’enseignement, un des plus grand métier pour moi. On s’est promis de maintenir le contact après son retour dans son fief, le camp de Mbera.
D’une vie normale à l’insécurité
Mariama Walet Mohamed Yahia est originaire de Gargando, une localité située dans le cercle de Goundam (région de Tombouctou, au Mali). Une jeune enseignante avide de savoir, détentrice du baccalauréat, et qui transmet désormais aux plus jeunes élèves réfugiés du camp son savoir. Son objectif : leur offrir une chance de s’instruire dans la vie malgré leur situation de réfugiés. Elle fit l’école fondamentale de Gargando de 2008 à 2011. Sa scolarité est interrompue à cause de l’insécurité au nord du pays. C’est par la suite qu’elle arrive avec sa famille au camp des réfugiés de Mberra où elle reprit l’école de 2013 à 2016 au second cycle du dit camp. Elle obtient son diplôme d’étude fondamentale (DEF), de 2017 à 2019 avant de poursuivre au lycée du camp où elle décroche son baccalauréat en 2019.
S’engager pour l’enseignement de sa communauté
Après l’obtention de ce diplôme précieux, elle est restée au camp des réfugiés en famille, dans « l’espoir d’avoir une bourse pour continuer » ses études confie-t-elle. Elle explique avoir fait ce choix en vue d’améliorer ses connaissances et d’aider sa communauté dans « le cadre de l’éducation et de la moralisation sociétale« . Une façon de plaider pour le droit au savoir, même dans une situation de réfugiés.
Fière aujourd’hui de son apport à l’éducation des enfants du camp de Mbéra, situé à l’extrême sud de la Mauritanie, à soixante kilomètres de la frontière malienne elle affirme que certains de ses apprenants arrivent même à intégrer les écoles classiques.
Rêve d’une vie meilleure
La sécurité au niveau du camp est excellente aussi bien physique qu’alimentaire selon ses dires. C’est par son salaire qu’elle assure ses besoins les plus essentiels et ceux de sa famille. Un engagement qui lui permet aussi de vivre pleinement sa passion : l’enseignement.
Le rêve ardent du retour au pays
L’éducation est une priorité ainsi elle compte suivre des formations, toute discipline est la bienvenue répondit t-elle à ma question : « Mon rêve c’est d’avoir une chance pour continuer mes études et devenir enseignante ». Malgré ces années de refuge au camp, son plus grand souhait qu’il y ait « la stabilité et la paix permettant de retourner chez nous en toute quiétude ». Un vœu ardent dont nous souhaitons la réalisation vivement pour le Mali.
awaseydou.mondoblog.org
D’une vie normale à l’insécurité
Mariama Walet Mohamed Yahia est originaire de Gargando, une localité située dans le cercle de Goundam (région de Tombouctou, au Mali). Une jeune enseignante avide de savoir, détentrice du baccalauréat, et qui transmet désormais aux plus jeunes élèves réfugiés du camp son savoir. Son objectif : leur offrir une chance de s’instruire dans la vie malgré leur situation de réfugiés. Elle fit l’école fondamentale de Gargando de 2008 à 2011. Sa scolarité est interrompue à cause de l’insécurité au nord du pays. C’est par la suite qu’elle arrive avec sa famille au camp des réfugiés de Mberra où elle reprit l’école de 2013 à 2016 au second cycle du dit camp. Elle obtient son diplôme d’étude fondamentale (DEF), de 2017 à 2019 avant de poursuivre au lycée du camp où elle décroche son baccalauréat en 2019.
S’engager pour l’enseignement de sa communauté
Après l’obtention de ce diplôme précieux, elle est restée au camp des réfugiés en famille, dans « l’espoir d’avoir une bourse pour continuer » ses études confie-t-elle. Elle explique avoir fait ce choix en vue d’améliorer ses connaissances et d’aider sa communauté dans « le cadre de l’éducation et de la moralisation sociétale« . Une façon de plaider pour le droit au savoir, même dans une situation de réfugiés.
Fière aujourd’hui de son apport à l’éducation des enfants du camp de Mbéra, situé à l’extrême sud de la Mauritanie, à soixante kilomètres de la frontière malienne elle affirme que certains de ses apprenants arrivent même à intégrer les écoles classiques.
Rêve d’une vie meilleure
La sécurité au niveau du camp est excellente aussi bien physique qu’alimentaire selon ses dires. C’est par son salaire qu’elle assure ses besoins les plus essentiels et ceux de sa famille. Un engagement qui lui permet aussi de vivre pleinement sa passion : l’enseignement.
Le rêve ardent du retour au pays
L’éducation est une priorité ainsi elle compte suivre des formations, toute discipline est la bienvenue répondit t-elle à ma question : « Mon rêve c’est d’avoir une chance pour continuer mes études et devenir enseignante ». Malgré ces années de refuge au camp, son plus grand souhait qu’il y ait « la stabilité et la paix permettant de retourner chez nous en toute quiétude ». Un vœu ardent dont nous souhaitons la réalisation vivement pour le Mali.
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