Pour les jeunes, la création du haut conseil national de la jeunesse, en 2015, a représenté un immense espoir. Mais, malheureusement, cet espoir s'est rapidement transformé en une grande déception.
Il y a quelques jours, j'ai appris dans les journaux locaux que le ministère de l'intérieur et de la décentralisation, en concertation avec les partis politiques, a redonné de l'espoir aux jeunes.
Cette fois-ci, sous forme d'une liste nationale, de 11 sièges au parlement, consacrée exclusivement aux jeunes.
C'est une décision qui s'avère pertinente dans un pays où la jeunesse représente plus de 50% de la population.
Il est donc évident que l'électorat jeune est devenu important et imposant à tel point qu'il ne peut plus rester en marge et sous-représenté.
Toutefois, les barrières empêchant la participation des jeunes sont toujours là.
Le tribalisme et le favoritisme constituent, depuis l'avènement de la démocratie, de sérieuses entraves limitant les chances des jeunes à jouer un rôle de leader dans le domaine politique.
En outre, d'autres problèmes se posent tels que la mauvaise gouvernance au sein des partis politiques ainsi que le désengagement politique de la jeunesse qui représente un phénomène de plus en plus grandissant.
À cela s'ajoute, le manque de confiance entre les jeunes et les autorités ce qui a fortement contribué à élargir le fossé entre eux.
Malgré que j'aie l'intime convinction que le leadership doit être gagné, mérité et pas donné, je pense que l'octroi d'un quota exclusif aux jeunes va certainement avoir un impact positif sur la promotion de la démocratie, la stabilité et le développement de notre chère patrie.
Il s'agit donc d'une opportunité à rajeunir la classe politique, et par conséquent c'est une opportunité à ne pas rater.
C'est pour cette raison que le gouvernement - s'il prend les choses au sérieux - devrait ,d'une part, reconstruire la confiance avec la jeunesse et, d'autre part, investir dans leur autonomisation politique afin de favoriser leur participation à la démocratie.
En ce qui concerne les jeunes, eux-mêmes, ils doivent faire des efforts énormes pour être à la hauteur.
En guise de conclusion, je voudrais ici présenter quelques propositions qui pourraient contribuer à l'atteinte des objectifs fixés en matière d'une participation inclusive de la jeunesse aux prochaines élections :
1- Facilter l'accès aux candidatures aux élections législatives et municipales.
2- Veiller sur la transparence et la bonne gouvernance au sein des partis politiques, surtout, en matière de sélection de ses candidats.
3- Privilégier les jeunes issus de milieux défavorisés.
4- Diminuer les cautions de candidature.
4- Réactiver l'option "candidat libre".
5- Lutter contre le fléau que constitue l'instrumentalisation politique des jeunes.
Mohamed Lemine Sidi Mohamed
alakhbar.info
Il y a quelques jours, j'ai appris dans les journaux locaux que le ministère de l'intérieur et de la décentralisation, en concertation avec les partis politiques, a redonné de l'espoir aux jeunes.
Cette fois-ci, sous forme d'une liste nationale, de 11 sièges au parlement, consacrée exclusivement aux jeunes.
C'est une décision qui s'avère pertinente dans un pays où la jeunesse représente plus de 50% de la population.
Il est donc évident que l'électorat jeune est devenu important et imposant à tel point qu'il ne peut plus rester en marge et sous-représenté.
Toutefois, les barrières empêchant la participation des jeunes sont toujours là.
Le tribalisme et le favoritisme constituent, depuis l'avènement de la démocratie, de sérieuses entraves limitant les chances des jeunes à jouer un rôle de leader dans le domaine politique.
En outre, d'autres problèmes se posent tels que la mauvaise gouvernance au sein des partis politiques ainsi que le désengagement politique de la jeunesse qui représente un phénomène de plus en plus grandissant.
À cela s'ajoute, le manque de confiance entre les jeunes et les autorités ce qui a fortement contribué à élargir le fossé entre eux.
Malgré que j'aie l'intime convinction que le leadership doit être gagné, mérité et pas donné, je pense que l'octroi d'un quota exclusif aux jeunes va certainement avoir un impact positif sur la promotion de la démocratie, la stabilité et le développement de notre chère patrie.
Il s'agit donc d'une opportunité à rajeunir la classe politique, et par conséquent c'est une opportunité à ne pas rater.
C'est pour cette raison que le gouvernement - s'il prend les choses au sérieux - devrait ,d'une part, reconstruire la confiance avec la jeunesse et, d'autre part, investir dans leur autonomisation politique afin de favoriser leur participation à la démocratie.
En ce qui concerne les jeunes, eux-mêmes, ils doivent faire des efforts énormes pour être à la hauteur.
En guise de conclusion, je voudrais ici présenter quelques propositions qui pourraient contribuer à l'atteinte des objectifs fixés en matière d'une participation inclusive de la jeunesse aux prochaines élections :
1- Facilter l'accès aux candidatures aux élections législatives et municipales.
2- Veiller sur la transparence et la bonne gouvernance au sein des partis politiques, surtout, en matière de sélection de ses candidats.
3- Privilégier les jeunes issus de milieux défavorisés.
4- Diminuer les cautions de candidature.
4- Réactiver l'option "candidat libre".
5- Lutter contre le fléau que constitue l'instrumentalisation politique des jeunes.
Mohamed Lemine Sidi Mohamed
alakhbar.info