Les travaux d'un atelier de validation du projet du nouveau code de l'électricité, organisé par le ministère du Pétrole, des Minéraux et de l'Énergie en coopération avec l'Union européenne et le Programme des Nations Unies pour le Développement ont débuté ce jeudi à Nouakchott,.
Cet atelier d'une journée vise à étudier le programme de transformation et de développement de l'électricité, à réformer, restructurer et améliorer la Société mauritanienne d'électricité "Somelec" d'une part, et à faire avancer les programmes d'investissement énergétique à grande échelle d'autre part, pour répondre aux besoins urgents et ceux à long terme. Il a, également, pour objet de mettre en place un cadre juridique institutionnel et moderne dans ce domaine.
Dans son discours à l'ouverture de l’atelier, le ministre du Pétrole, des Mines et de l'Énergie, M. Abdel Selam Ould Mohamed Saleh, a souligné que le secteur s'emploie à développer, à long terme, tous les segments du système électrique (production, transport et distribution) avec une priorité donnée à la production de gaz, d'énergie propre et d'hydrogène vert.
Il a ajouté que cette stratégie permettra le développement d'un cadre juridique et institutionnel moderne et approprié, prenant en compte les évolutions, l’impératif d’attractivité des investissements, et définissant et séparant les tâches confiées aux acteurs de terrain (le ministère, les concessionnaires, l’autorité de régulation...etc).
Le ministre a souligné, qu'en plus des enseignements tirés de l'expérience nationale et de la comparaison des législations modernes dans les pays de la région, le projet de code comprend plusieurs axes principaux, dont la réalisation des objectifs du cadre législatif par l'amélioration du service public de l'électricité au profit des citoyens et de l'économie nationale. Il vise à encourager la participation du secteur privé, renforcer l'électrification rurale et la transition énergétique à travers le développement de la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables, dont l'hydrogène vert.
M. Abdel Selam Ould Mohamed Saleh a rappelé que l'intégration du stockage d'énergie électrique dans les activités couvertes par la loi réglementant le secteur est nécessaire en raison de son importance dans l'amélioration des performances du système électrique national et l'ouverture à la concurrence du domaine de l'achat d'électricité au profit d'une nouvelle catégorie de clients finaux qualifiés pour approvisionner directement leurs besoins par les producteurs de leur choix. Il s’agit, aussi, a-t-il ajouté d’harmoniser les règles nationales d'échange transfrontalier d'électricité avec celles appliquées sur les marchés régionaux (à la fois CEDEAO et Maghreb) et les relations entre les structures chargées de la gestion des contrats en partenariat public-privé (PPP) et les différents organismes publics concernés, en favorisant l'accès au marché pour les nouveaux producteurs d'électricité propre et en accompagnant les progrès de l'ouverture progressive du marché de l'électricité.
Pour sa part, le chef de la Délégation de l’Union Européenne en Mauritanie, M. Gwilym Jones, a souligné que la transition énergétique est un axe majeur des orientations de la nouvelle commission européennes, pour l’Europe tout comme dans le cadre de ses interventions extérieures, guidée par l’Agenda 2030 et la vision d’un avenir durable, climatiquement neutre et efficace dans l’utilisation des ressources et dans les stratégies et dans l’action qui s’y rattachent.
C’est dans cette logique, a-t-il noté, que l’Union européennes s’est engagée depuis plusieurs années auprès du Gouvernement mauritanien pour l’accompagner dans la mise en ouvres de la réformes du secteur de l’électricité, visant à la transition vers un accès adorable pour une majorité de population et des opérateurs économiques à une énergie propre et renouvelable, dont la part dans le mixe énergétique du pays sera portée à 50% en 2030 en référence à la SCAPP.
Il a fait observer que la méthode de travail mise en œuvre, sous le pilotage du ministre et de la direction de l’électricité et de la maitrise de l’énergie, a permis d’impliquer l’ensemble des acteurs et responsables nationaux, mais également les partenaires de la Mauritanie , qui ont enrichis le Code de l’électricité au cours des séances de travail animées par les experts de l’UE.
AMI
Cet atelier d'une journée vise à étudier le programme de transformation et de développement de l'électricité, à réformer, restructurer et améliorer la Société mauritanienne d'électricité "Somelec" d'une part, et à faire avancer les programmes d'investissement énergétique à grande échelle d'autre part, pour répondre aux besoins urgents et ceux à long terme. Il a, également, pour objet de mettre en place un cadre juridique institutionnel et moderne dans ce domaine.
Dans son discours à l'ouverture de l’atelier, le ministre du Pétrole, des Mines et de l'Énergie, M. Abdel Selam Ould Mohamed Saleh, a souligné que le secteur s'emploie à développer, à long terme, tous les segments du système électrique (production, transport et distribution) avec une priorité donnée à la production de gaz, d'énergie propre et d'hydrogène vert.
Il a ajouté que cette stratégie permettra le développement d'un cadre juridique et institutionnel moderne et approprié, prenant en compte les évolutions, l’impératif d’attractivité des investissements, et définissant et séparant les tâches confiées aux acteurs de terrain (le ministère, les concessionnaires, l’autorité de régulation...etc).
Le ministre a souligné, qu'en plus des enseignements tirés de l'expérience nationale et de la comparaison des législations modernes dans les pays de la région, le projet de code comprend plusieurs axes principaux, dont la réalisation des objectifs du cadre législatif par l'amélioration du service public de l'électricité au profit des citoyens et de l'économie nationale. Il vise à encourager la participation du secteur privé, renforcer l'électrification rurale et la transition énergétique à travers le développement de la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables, dont l'hydrogène vert.
M. Abdel Selam Ould Mohamed Saleh a rappelé que l'intégration du stockage d'énergie électrique dans les activités couvertes par la loi réglementant le secteur est nécessaire en raison de son importance dans l'amélioration des performances du système électrique national et l'ouverture à la concurrence du domaine de l'achat d'électricité au profit d'une nouvelle catégorie de clients finaux qualifiés pour approvisionner directement leurs besoins par les producteurs de leur choix. Il s’agit, aussi, a-t-il ajouté d’harmoniser les règles nationales d'échange transfrontalier d'électricité avec celles appliquées sur les marchés régionaux (à la fois CEDEAO et Maghreb) et les relations entre les structures chargées de la gestion des contrats en partenariat public-privé (PPP) et les différents organismes publics concernés, en favorisant l'accès au marché pour les nouveaux producteurs d'électricité propre et en accompagnant les progrès de l'ouverture progressive du marché de l'électricité.
Pour sa part, le chef de la Délégation de l’Union Européenne en Mauritanie, M. Gwilym Jones, a souligné que la transition énergétique est un axe majeur des orientations de la nouvelle commission européennes, pour l’Europe tout comme dans le cadre de ses interventions extérieures, guidée par l’Agenda 2030 et la vision d’un avenir durable, climatiquement neutre et efficace dans l’utilisation des ressources et dans les stratégies et dans l’action qui s’y rattachent.
C’est dans cette logique, a-t-il noté, que l’Union européennes s’est engagée depuis plusieurs années auprès du Gouvernement mauritanien pour l’accompagner dans la mise en ouvres de la réformes du secteur de l’électricité, visant à la transition vers un accès adorable pour une majorité de population et des opérateurs économiques à une énergie propre et renouvelable, dont la part dans le mixe énergétique du pays sera portée à 50% en 2030 en référence à la SCAPP.
Il a fait observer que la méthode de travail mise en œuvre, sous le pilotage du ministre et de la direction de l’électricité et de la maitrise de l’énergie, a permis d’impliquer l’ensemble des acteurs et responsables nationaux, mais également les partenaires de la Mauritanie , qui ont enrichis le Code de l’électricité au cours des séances de travail animées par les experts de l’UE.
AMI