Le ministère mauritanien de la santé a enregistré un cas de la fièvre hémorragique Congo-Crimée au début de ce mois de février selon une circulaire du ministère qui demande la vigilance et le renforcement des mesures dans tout le pays.
Dans cette circulaire à laquelle Sahara Medias a eu accès, ce ca s a été enregistré à Nouakchott le 5 février, c’est-à-dire il y a une semaine, sur un sujet venu de l’intérieur du pays, ce qui a entrainé la colère du ministère, selon nos sources.
Le ministère a adressé le 9 février une circulaire à tous les directeurs régionaux de la santé et les médecins chefs mettant en garde contre la négligence face aux maladies contagieuses.
Le ministère rappelle que ce cas a dépassé plusieurs structures de santé dans le pays et à Nouakchott ce qui laisse entendre un relâchement de la vigilance au niveau de notre système de santé ce qui constitue par ailleurs un danger pour le personnel de la santé.
Le ministère n’a donné aucune précision quant à la situation du malade ni sa provenance.
Le ministère de la santé a demandé aux directeurs régionaux de la santé et les médecins chefs à l’intérieur du pays de multiplier les mesures du suivi épidémiologique en plus de la prise d’autres mesures pour prévenir l’infiltration de tout cas de maladies infectieuses dangereuses.
La fièvre Congo Crimée est l’une des fièvres hémorragiques les plus dangereuses parmi les fièvres connues et selon l’organisation mondiales de la santé celle maladie est transmise à l’homme par les tiques et par le bétail, et d’une personne à une autre par le contact avec son sang, ses sécrétions, ses organes ou d’autres secrétions corporelles de la personne infectée.
Selon l’OMS, bien que cette maladie ait apparu depuis longtemps il n’existe aucun vaccin pour elle ni pour les personnes ni pour les animaux.
Son traitement se limite à faire face aux symptômes qui apparaissent sur le malade en plus d’un suivi permanent de celui-ci.
De temps à autres apparaissent des cas de cette maladie en Mauritanie et le dernier cas recensé l’a été fin octobre 2020. saharamedia