En Mauritanie, le projet de loi portant 2ème rectification de la loi n°2020-67 du 10 décembre 2020 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021 a été adopté fin octobre. Le texte apporte de nouvelles dispositions pénalisantes pour le bunkering (approvisionnement de produits pétroliers aux navires).
En effet, en plus des 28 dollars par tonne, une taxe additionnelle de 2% sur le chiffre d’affaires est venue enrichir le dispositif fiscal appliqué à cette activité contre, à titre de comparaison, 18 dollars pratiqué au Sénégal voisin. Face à ce nouveau dispositif, beaucoup d’opérateurs font des arbitrages. Ainsi, McDermott opterait soit pour la zone internationale, plus compétitive, soit pour le Sénégal. Idem Eiffage a qui opté pour un approvisionnement depuis le Sénégal.
De nombreux sous traitants du projet GTA lorgnent vers Dakar déplorant, côté mauritanien, un faible leadership de la Commission Nationale des Hydrocarbures (CNHY) qui aurait dû mener en amont de la loi de Finance une campagne explicative des enjeux du bunkering auprès des députés mais aussi auprès du ministère des Finances et de la Direction des Impôts.
Victime de trois changements de président en une année, la CNHY semble avoir perdu le contrôle des opérations. À noter que ce nouveau dispositif fiscal intervient alors qu’une incertitude règne sur le bunkering avec, comme nous l’annoncions, le retrait annoncé d’Adax Energy (fin septembre) et les déboires du coréen SK B&T qui n’a toujours pas trouvé un compromis avec l’Etat suite à un redressement fiscal dont Financial Afrik avait fait échos.
Le groupe suisse se retire du bunkering tout en maintenant son activité principale de produits pétroliers auprès des distributeurs et des principaux acheteurs pétroliers mauritaniens. La Mauritanie et le Sénégal font partie des pays d’Afrique de l’Ouest les plus courus par les pétroliers depuis la découverte du gisement Grand Tortue Ahmeyim (GTA) prévue entrer en activité en 2023. Les deux pays ont créé une cellule commune fiscale GTA. Reste à savoir pourquoi le bunkering a été maintenu en dehors de ce dispositif.
financialafrik
En effet, en plus des 28 dollars par tonne, une taxe additionnelle de 2% sur le chiffre d’affaires est venue enrichir le dispositif fiscal appliqué à cette activité contre, à titre de comparaison, 18 dollars pratiqué au Sénégal voisin. Face à ce nouveau dispositif, beaucoup d’opérateurs font des arbitrages. Ainsi, McDermott opterait soit pour la zone internationale, plus compétitive, soit pour le Sénégal. Idem Eiffage a qui opté pour un approvisionnement depuis le Sénégal.
De nombreux sous traitants du projet GTA lorgnent vers Dakar déplorant, côté mauritanien, un faible leadership de la Commission Nationale des Hydrocarbures (CNHY) qui aurait dû mener en amont de la loi de Finance une campagne explicative des enjeux du bunkering auprès des députés mais aussi auprès du ministère des Finances et de la Direction des Impôts.
Victime de trois changements de président en une année, la CNHY semble avoir perdu le contrôle des opérations. À noter que ce nouveau dispositif fiscal intervient alors qu’une incertitude règne sur le bunkering avec, comme nous l’annoncions, le retrait annoncé d’Adax Energy (fin septembre) et les déboires du coréen SK B&T qui n’a toujours pas trouvé un compromis avec l’Etat suite à un redressement fiscal dont Financial Afrik avait fait échos.
Le groupe suisse se retire du bunkering tout en maintenant son activité principale de produits pétroliers auprès des distributeurs et des principaux acheteurs pétroliers mauritaniens. La Mauritanie et le Sénégal font partie des pays d’Afrique de l’Ouest les plus courus par les pétroliers depuis la découverte du gisement Grand Tortue Ahmeyim (GTA) prévue entrer en activité en 2023. Les deux pays ont créé une cellule commune fiscale GTA. Reste à savoir pourquoi le bunkering a été maintenu en dehors de ce dispositif.
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