Des pirates informatiques russes ont utilisé l'antivirus Kaspersky pour voler des documents confidentiels qui se trouvaient sur l'ordinateur personnel d'un sous-traitant de la NSA, l'agence de surveillance américaine, a indiqué jeudi le Wall Street Journal.
Les hackers ont ainsi eu accès à des documents qui expliquent comment la NSA elle-même pirate les ordinateurs étrangers et se protège des cyber-attaques.
Ce piratage, qui date de 2015, est le troisième subi par un sous-traitant de la NSA en quatre ans. Cet incident a peut-être poussé Washington à interdire aux agences fédérales américaines l'usage des logiciels de la société russe Kaspersky Lab, spécialisée dans la sécurité informatique.
Le 13 septembre dernier, la Sécurité intérieure a en effet donné l'ordre à tous les fonctionnaires fédéraux de désinstaller dans les 90 jours tous les logiciels antivirus de Kaspersky Lab.
"Le ministère est préoccupé par les liens que certains responsables de Kaspersky entretiennent avec les services de renseignement et d'autres agences gouvernementales russes", avait alors indiqué la ministre de la Sécurité intérieure par intérim, Elaine Duke, dans un communiqué.
Selon le Wall Street Journal, le sous-traitant a ramené chez lui les dossiers confidentiels de la NSA et les a transférés sur son ordinateur personnel, sur lequel l'antivirus Kaspersky était installé. Les pirates auraient identifié ces documents grâce à l'antivirus.
Toujours selon le journal, le sous-traitant n'avait pas l'intention de sciemment révéler ces informations, mais il a probablement enfreint la loi en apportant ces documents classés secret-défense chez lui.
La société Kaspersky Lab a souligné qu'il n'y avait aucune preuve d'une éventuelle collusion avec les services de renseignement russes.
"A supposer qu'une ou deux personnes réussissent d'une façon ou d'une autre à infiltrer la compagnie, il y a des dizaines de dispositifs internes, technologiques et au niveau de l'organisation, pour réduire le risque", et ces personnes seraient forcément démasquées par un autre employé, a assuré le fondateur Eugene Kaspersky sur son blog.
"Pour tous nos experts, abuser de la confiance de nos utilisateurs pour faciliter l'espionnage d'un gouvernement serait contraire à notre éthique", a-t-il insisté.
Kaspersky Lab réalise 85% de ses ventes à l'export. Son antivirus est utilisé par des millions de personne à travers le monde.
(©AFP / 06 octobre 2017 13h00)
source AFP
Les hackers ont ainsi eu accès à des documents qui expliquent comment la NSA elle-même pirate les ordinateurs étrangers et se protège des cyber-attaques.
Ce piratage, qui date de 2015, est le troisième subi par un sous-traitant de la NSA en quatre ans. Cet incident a peut-être poussé Washington à interdire aux agences fédérales américaines l'usage des logiciels de la société russe Kaspersky Lab, spécialisée dans la sécurité informatique.
Le 13 septembre dernier, la Sécurité intérieure a en effet donné l'ordre à tous les fonctionnaires fédéraux de désinstaller dans les 90 jours tous les logiciels antivirus de Kaspersky Lab.
"Le ministère est préoccupé par les liens que certains responsables de Kaspersky entretiennent avec les services de renseignement et d'autres agences gouvernementales russes", avait alors indiqué la ministre de la Sécurité intérieure par intérim, Elaine Duke, dans un communiqué.
Selon le Wall Street Journal, le sous-traitant a ramené chez lui les dossiers confidentiels de la NSA et les a transférés sur son ordinateur personnel, sur lequel l'antivirus Kaspersky était installé. Les pirates auraient identifié ces documents grâce à l'antivirus.
Toujours selon le journal, le sous-traitant n'avait pas l'intention de sciemment révéler ces informations, mais il a probablement enfreint la loi en apportant ces documents classés secret-défense chez lui.
La société Kaspersky Lab a souligné qu'il n'y avait aucune preuve d'une éventuelle collusion avec les services de renseignement russes.
"A supposer qu'une ou deux personnes réussissent d'une façon ou d'une autre à infiltrer la compagnie, il y a des dizaines de dispositifs internes, technologiques et au niveau de l'organisation, pour réduire le risque", et ces personnes seraient forcément démasquées par un autre employé, a assuré le fondateur Eugene Kaspersky sur son blog.
"Pour tous nos experts, abuser de la confiance de nos utilisateurs pour faciliter l'espionnage d'un gouvernement serait contraire à notre éthique", a-t-il insisté.
Kaspersky Lab réalise 85% de ses ventes à l'export. Son antivirus est utilisé par des millions de personne à travers le monde.
(©AFP / 06 octobre 2017 13h00)
source AFP