Le ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane, a présenté mercredi soir, les grandes lignes de deux projets de conventions d’établissement adoptés en conseil des ministres, réuni plus tôt dans la matinée. Selon lui, les conventions couvrent les domaines de l’agro-industrie et de la pharmacie, pour une enveloppe globale d’environ 10 milliards d’anciennes ouguiyas.
Revenant plus en détails sur les deux projets de conventions d’établissements qu’il a signés, le ministre a souligné qu’ils sont relatifs à des investissements par des privés nationaux, qui généreront 135 emplois directs et permanents et plus de 400 emplois indirects. Il a indiqué que le projet agro-industriel porté par la société El Mourabitoune pour la Production Laitière et Agricole, va s’établir à Ouad Naga, tandis que celui pharmaceutique piloté par le Groupe Chinguitty Pharma-SA, s’installera à Nouakchott.
D’après le ministre, ces deux secteurs entrent dans les priorités du gouvernement. Le projet de l’industrie pharmaceutique constituerait un premier jalon important pour la Mauritanie, dans ce secteur en entrant dans l’ère de la production industrielle de médicaments, déclare le ministre, qui rappelle que la pandémie a démontré l’importance d’avoir chez soi, une industrie locale dans ce domaine.
Pour ce qui est du secteur agro-industriel, le ministre réaffirme qu’il s’agit d’un domaine vital, car il contribue à la sécurité alimentaire, à la création de l’emploi et à fixer les populations dans leurs terroirs.
Il est attendu que dans le cadre de ces projets, un volet formation soit déployé afin de renforcer les compétences des ressources humaines nationales, dans les deux secteurs cités plus haut.
Par ailleurs, le ministre des Affaires économiques a déclaré avoir fait part au conseil des ministres, de l’état d’avancement d’un travail qui est en cours, sur l’évaluation de la mise en œuvre de l’ensemble des conventions d’établissement que le conseil des ministres approuve de temps à autre, depuis 10 ans. Rappelant que le code des investissements a été approuvé en 2012, et que régulièrement le gouvernement signe des conventions avec des investisseurs, il a précisé qu'il s’agit de faire un bilan, soulignant au passage que les conventions d’établissements, sont des engagements entre l’État et un investisseur.
M. Ousmane Mamoudou Kane qui certifie que l’État tient ses engagements, estime qu’il est bon de savoir si les investisseurs eux aussi tiennent le leur.
Sur une question relative au risque d’évasion fiscale, le ministre, a fait remarquer que cela est possible, si l’investissement est mal utilisé. Pour illustrer son propos, il a indiqué qu’une convention c’est un engagement entre deux parties, l’État s’engage à donner des facilités fiscales et l’investisseur s’engage à créer de la richesse, de la richesse et à payer des impôts. Si la partie liée à l’investisseur bénéficie d’avantages fiscaux mais ne réalise pas les investissements, ne crée pas des emplois, ne crée pas de richesse, alors oui, il y aurait eu évasion, a-t-il précisé.
A la fin de l’évaluation qui est en cours sur la mise en œuvre des conventions telles que signées depuis 2012, le ministre a admis d’avance, qu’on trouvera des investisseurs qui ont tenu leurs engagements et d’autres qui ne les auraient pas remplis correctement. Et ces derniers, poursuit-il, il nous (le ministère ndlr) appartient de les identifier et de les mettre à la disposition de qui de droit, pour que la loi leur soit appliquée.
Répondant à une autre question relative au taux d’avancement des projets et programmes, le ministre a souligné que cela fait plus d’un an que le Président de la République et les membres du gouvernement en parlent régulièrement. Selon lui, les choses s’améliorent, mais pas encore au niveau souhaité. Pour lui, les départements peuvent et doivent faire mieux.
Avant de terminer, le ministre a indiqué que des réunions se sont tenues, mardi et mercredi, avec les coordinateurs de tous les projets financés par la Banque mondiale (BM), avec le ministère des Affaires économiques et la BM. D’après lui, un point a été fait sur l’état d’avancement de chaque projet, les difficultés ont été identifiés et des solutions formulées. Enfin, il a déclaré que chaque coordinateur ou responsable de projets s’est engagé sur la base des attentes, à présenter des résultats d’ici juin, puis décembre prochain. AMI
Revenant plus en détails sur les deux projets de conventions d’établissements qu’il a signés, le ministre a souligné qu’ils sont relatifs à des investissements par des privés nationaux, qui généreront 135 emplois directs et permanents et plus de 400 emplois indirects. Il a indiqué que le projet agro-industriel porté par la société El Mourabitoune pour la Production Laitière et Agricole, va s’établir à Ouad Naga, tandis que celui pharmaceutique piloté par le Groupe Chinguitty Pharma-SA, s’installera à Nouakchott.
D’après le ministre, ces deux secteurs entrent dans les priorités du gouvernement. Le projet de l’industrie pharmaceutique constituerait un premier jalon important pour la Mauritanie, dans ce secteur en entrant dans l’ère de la production industrielle de médicaments, déclare le ministre, qui rappelle que la pandémie a démontré l’importance d’avoir chez soi, une industrie locale dans ce domaine.
Pour ce qui est du secteur agro-industriel, le ministre réaffirme qu’il s’agit d’un domaine vital, car il contribue à la sécurité alimentaire, à la création de l’emploi et à fixer les populations dans leurs terroirs.
Il est attendu que dans le cadre de ces projets, un volet formation soit déployé afin de renforcer les compétences des ressources humaines nationales, dans les deux secteurs cités plus haut.
Par ailleurs, le ministre des Affaires économiques a déclaré avoir fait part au conseil des ministres, de l’état d’avancement d’un travail qui est en cours, sur l’évaluation de la mise en œuvre de l’ensemble des conventions d’établissement que le conseil des ministres approuve de temps à autre, depuis 10 ans. Rappelant que le code des investissements a été approuvé en 2012, et que régulièrement le gouvernement signe des conventions avec des investisseurs, il a précisé qu'il s’agit de faire un bilan, soulignant au passage que les conventions d’établissements, sont des engagements entre l’État et un investisseur.
M. Ousmane Mamoudou Kane qui certifie que l’État tient ses engagements, estime qu’il est bon de savoir si les investisseurs eux aussi tiennent le leur.
Sur une question relative au risque d’évasion fiscale, le ministre, a fait remarquer que cela est possible, si l’investissement est mal utilisé. Pour illustrer son propos, il a indiqué qu’une convention c’est un engagement entre deux parties, l’État s’engage à donner des facilités fiscales et l’investisseur s’engage à créer de la richesse, de la richesse et à payer des impôts. Si la partie liée à l’investisseur bénéficie d’avantages fiscaux mais ne réalise pas les investissements, ne crée pas des emplois, ne crée pas de richesse, alors oui, il y aurait eu évasion, a-t-il précisé.
A la fin de l’évaluation qui est en cours sur la mise en œuvre des conventions telles que signées depuis 2012, le ministre a admis d’avance, qu’on trouvera des investisseurs qui ont tenu leurs engagements et d’autres qui ne les auraient pas remplis correctement. Et ces derniers, poursuit-il, il nous (le ministère ndlr) appartient de les identifier et de les mettre à la disposition de qui de droit, pour que la loi leur soit appliquée.
Répondant à une autre question relative au taux d’avancement des projets et programmes, le ministre a souligné que cela fait plus d’un an que le Président de la République et les membres du gouvernement en parlent régulièrement. Selon lui, les choses s’améliorent, mais pas encore au niveau souhaité. Pour lui, les départements peuvent et doivent faire mieux.
Avant de terminer, le ministre a indiqué que des réunions se sont tenues, mardi et mercredi, avec les coordinateurs de tous les projets financés par la Banque mondiale (BM), avec le ministère des Affaires économiques et la BM. D’après lui, un point a été fait sur l’état d’avancement de chaque projet, les difficultés ont été identifiés et des solutions formulées. Enfin, il a déclaré que chaque coordinateur ou responsable de projets s’est engagé sur la base des attentes, à présenter des résultats d’ici juin, puis décembre prochain. AMI