Agence Al-Wiam - (Editorial) : Les gestes faits par les dirigeants à travers l'histoire sont multiples, mais ils différent considérablement quand on s’arrête à leur contenu ou quand on les cite nommément.
Certains gouvernants essaient de se rapprocher des pauvres afin de les exploiter, tandis que d’autres se mêlent à eux dans le but de les servir.
L’opinion publique a été témoin au cours des dernières décennies, de nombreux gestes du sommet vers la base, qui n'étaient dans leur ensemble que de simples éclairs lumineux au milieu des nuages non accompagnés de pluies à fortiori à arroser la terre pour être cultivée et donner des fruits.
L’arrivée au pouvoir de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, il y a environ quatre ans, a mis cependant une ligne de séparation entre les gestes faits pour des desseins non déclarés et ceux partant d’un principe, conduisant tout le monde a réalisé l'immensité de la différence entre ces deux extrêmes.
Son Excellence le Président de la République a habitué tout le monde à la modestie et au souci des conditions de la société et des conditions de ses protégés et de leurs problèmes ainsi qu’au parti pris du citoyen contre l'administration.
Il a donc lancé de grands projets et programmes qui ciblent les classes vulnérables, des opérations de distribution des denrées nécessaires et d’assistance en espèces et de fourniture de l’assurance maladie.
Le Président a exhorté également le gouvernement à redoubler d'efforts pour atténuer l'impact des crises transfrontalières sur les citoyens.
Ould Cheikh El Ghazouani n'a laissé aucun domaine vide pour rapprocher les services des citoyens et n'a gâché aucune occasion pour se solidariser avec les sinistrés, se déplaçant en personne ou dépêchant en son nom des délégations de haut niveau, comme l’illustre la présence de ses envoyés pour présenter les condoléances auprès des familles éplorées à la suite de la perte dans circonstances inhabituelles d’une personne chère ou d’une sommité,
Les gestes du Président de la République ne sont pas fortuits, puisqu’ils tirent leur force de bonnes valeurs qui le poussent à la modestie et à ressentir les maux des autres ainsi qu’à aimer le bien pour autrui
Cette morale, cette simplicité et ce sens, sont autant de vertus qui ont poussé le Président à descendre du haut du sommet de la pyramide Etat au pied de l’agora, pour extraire les classes fragiles, les petits salariés et les chômeurs de leur calvaire, œuvrant de toutes ses forces pour l’amélioration de leurs conditions de vie, pour avoir l’accès à la dignité, au bien-être et à la prospérité.
Toutefois, l’image de son Iftar avec des soldats en faction aux frontières aux derniers points de contact avec une région enflammée où s'affrontent l’excès, l’extrémisme, les races et les puissances internationales, était un cliché réellement impressionnant et sans précédent dans l'histoire du pays.
Quelle a été la joie de ces soldats, et derrière eux leurs familles privées et tout le monde, en voyant le Premier homme de la patrie assis au milieu de leurs enfants soldats, se servir comme eux d’Iftar Sayem, priant avec eux les prières surérogatoires "Tarawih" et prenant des photos avec eux.
Cette visite pionnière a été le stimulateur le plus important de leurs préoccupations, le meilleur soutien à leur jeûne dans des conditions climatiques impitoyables et le plus grand témoignage que les gestes faits par les dirigeants ne doivent rester des illusions