Deux policiers blessés par des malfaiteurs
Vendredi 10 Décembre vers 13 heures au quartier carrefour Dimi de Mellah, la plupart des boutiques et commerce située sur l'axe principal venait de fermer leurs portes pour aller à la mosquée. Un magasin de vente en gros était cependant encore ouvert, ses deux vendeurs effectuant leurs ablutions. Soudain quatre gaillards à la mine patibulaire font irruption. « Nous allons fermer ! », leur lance un des vendeurs. « Non, vous ne fermez pas car nous sommes là », rétorque un des intrus d'une voix menaçante. Un des boutiquiers parvient à sortir en hâte tandis que son collègue se voit sommé de donner la clef du coffre-fort. L’homme fait semblant de la chercher en espérant que son camarade parvienne à trouver entretemps du secours. Et, justement, celui-là croise deux policiers en tenue patrouillant dans la zone et les voilà courant au magasin. Une violente bagarre s’engage alors. Blessés de coups de poignards, les deux valeureux gardiens de la paix n’en parviennent pas moins à maîtriser un des bandits, alors que l'arrivée d'un renfort fait fuir les trois autres. Ils seront arrêtés quelques heures plus tard grâce aux aveux de leur complice. Quant aux deux héros du jour, évacués sans tarder à l'hôpital Cheikh Zayed, ils se remettent lentement de leurs blessures.
Des tirs à Mellah
Vers 23 h dans le même quartier, durant la nuit qui avait précédé cet événement, des tirs avaient soudainement éclaté. Grosse frayeur au sein de la population locale et chacun de fuir loin du vacarme... Les rumeurs vont bon train, les uns parlent d’une attaque terroriste, les autres d'un règlement de compte entre cartels de la drogue qui pullulent dans le coin. Au bout de deux heures, des informations plus sérieuses commencent à filtrer : la police avait de fait cerné le repaire d'une bande de récidivistes, certains d'entre eux avaient tenté de fuir et les agents avaient été obligés de lancer des tirs de sommation. Aucun sang versé au final et la plupart des bandits ont été arrêtés.
Rappelons que cette zone est infestée de criminels de tout genre, opérant jour et nuit sans crainte. En certains de ses coins, la police n'ose même plus intervenir, comme en la « Gazret Chebab ». Les riverains n’ont cessé de tirer la sonnette d'alarme, demandant aux autorités d'intervenir pour éradiquer cette plaie.
Une bande de voleurs de bétail épinglée
Comme tout le monde le sait, le vol de bétail est récurrent chez nous. Chaque jour en a son lot à Nouakchott, tandis qu’en brousse, le phénomène ne se développe que durant les vacances d'été et la saison des pluies. La plupart des voleurs est constituée de groupes de dépravés, le plus souvent des fils de nantis.
Au cours de ce mois, la zone d'Arafat a connu une recrudescence de vols de chèvres. Plusieurs plaintes ont été déposées dans les différents commissariats de police de la zone et la direction régionale de la Sûreté dans la wilaya-Sud a ordonné une enquête. Les agents du commissariat Arafat 2 se sont alors lancés aux trousses des bandits. Quelques jours plus tard, une patrouille arrêtait deux de ces voleurs la main dans le sac. Leur audition a permis de mettre la main sur le reste de la bande, pour la plupart des récidivistes et autres repris de justice. Ils ont reconnu avoir utilisé des voitures volées pour commettre leurs méfaits. Ils ont tous été déférés et écroués.
Mosy
lecalame