Rien ne va plus dans le camp de l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz. D’abord ébranlé par ses ex-Premiers ministres et membres de ses gouvernements qui ont tous pris leur distance dans l’affaire dite de la « décennie », puis par ses proches hommes d’affaires qui l’ont mis à l’index lors des interrogatoires de la Police portant sur le Rapport de la Commission chargée de l’enquête Parlementaire, le camp de l’ex-homme fort du pays vient d’être secoué par une secousse sans précédent : la guerre ouverte entre Beder Ould Abdel Aziz et Ahmed Ould Bah dit Hmeida, dix ans conseiller à la sécurité, ancien bras droit et homme à tout faire de l’ex-président.Depuis lundi dernier, Bedr, le fils de l’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, est aux mains de la police suite à une plainte formulée contre lui par le conseiller à la sécurité du président de la République, Hmeida Ould Bah qu’il aurait kidnappé et menacé de mort.
Raisons annoncées de cet état de fait : un différend portant sur une transaction commerciale : le jeune homme, revenu d’un voyage de six mois d’Europe, se serait présenté dimanche au domicile de l’ancien « bras droit séculier » de son père pour lui réclamer la restitution d’un véhicule de luxe qu’il lui aurait vendu il y a quatre ans et qui n’a pas été payé. Et le ton serait monté entre les deux hommes….
L’affaire en question remonte à 2016. A l’époque. Hmeida Ould Bah, conseiller spécial et « bras droit » du président Ould Abdel Aziz avait acquis une voiture haut de gamme auprès du jeune Beder qu’il considérait comme un neveu. Lequel, vu la proximité entre l’homme et son père, avait éconduit son vis-à-vis qui jugeait alors qu’il s’agissait d’un cadeau.
Quatre ans plus tard, beaucoup de choses ont changé, qui ont amené le jeune à bousculer celui qu’il considérait comme un proche membre de sa famille…
Si Bedr Ould Abdel Aziz a décidé de s’en prendre à Ould Bah, c’est bien avec l’aval entier de son père, et c’est aussi bien parce qu’entre ce dernier et son ancien « bras droit » la rupture est définitivement consommée. De sources bien informées, l’incident de lundi n’est que la face visible de l’iceberg. Dans le fond, l’ex-président accuserait son ancien allié de trahison après que la police chargée des crimes économiques et financiers ait instruit des dossiers accablants contre l’ancien président et procédé au gel de certains de ses comptes bancaires en Turquie et aux Emirats arabes-unis notamment, suite à des indiscrétions de Hmeida Ould Bah, qui serait l’unique personne au fait de ces affaires.
Le plus proche des proches
Pendant les dix dernières années de la présidence de Ould Abdel Aziz, le conseiller Hmeida Ould Bah s’était vu confier, la fonction de « spécialiste » du président. Surnommé « Jassouss » (espion) des temps modernes du président, il parvenait à suivre les moindres faits et gestes des citoyens et avait même été cité dans des révélations de Wikileaks mises au grand jour, à l’époque par nos confères de Alakhbar faisant l’étalage de ses communications (courriels, téléphones…) avec une société italienne Kacking Team dédiée au hackage. A cette époque, le pays se trouvait en plein dans les schémas des plus viles dictatures et couloirs sombres de la barbarie du renseignement tous azimuts qui pistait les citoyens considérés comme un « danger » potentiel pour le régime.
A coup de rapports d’écoutes obtenues en déroulant le portefeuille, l’homme était parvenu à convaincre ses clients qu’il est une taupe hors du commun et ne rendait compte et n’obéissait qu’au président Aziz auquel il livrait de main à main le fruit de sa mission. Résultat, il avait « courcircuité » les services nationaux d’espionnage aussi bien civils que militaires, et s’était rendu utile, voire incontournable, dans le système de consolidation du régime de l’époque. Par voie de conséquence, il était de fait, au courant de tout ce qui se déroulait dans les hautes sphères de l’Etat. Plusieurs fois, il avait été cité dans des « missions spéciales » du président Ould Abdel Aziz à l’étranger portant sur la gestion de financements internationaux destinés au pays.
D’emblée sollicité par l’ex-président au terme de son premier retour de voyage pré-présidentiel - qui cherchait sans nul doute à se faire de nouveaux repères dans les hautes sphères de l’Etat- Hmeida Ould Bah a immédiatement décliné l’invite, faisant remarquer à son ex-patron qu’il « est un fonctionnaire, aux ordres du président Ould Ghazouany qui l’avait reconduit » à la charge de conseiller.
Depuis, les relations entre Ould Bah et Ould Abdel Aziz -ou plutôt la famille de ce dernier- sont allées de mal en pis. Et il aura fallu que Bedr revienne de voyage pour que les problèmes entre les eux entités éclatent au grand jour. A coups sûrs, Ould Bah peut bien faire mal, du fait qu’il détient certainement de nombreuses informations sur Ould abdel Aziz mais aussi sur la Fondation Errahma que président Bedr Ould Abdel Aziz. Ce dernier convoqué deux fois devant la police des crimes économiques et financiers, aurait-il été ébranlé lors de ses interrogatoires, par des « nouvelles révélations portant sur sa fondation et qui ne seraient connues de personne hors du cercle restreint de la famille (exception faite de Ould Bah) ? Certainement ! C’est alors ce qui aurait soulevé son brusque courroux…
JOB
lauthentic.info
Raisons annoncées de cet état de fait : un différend portant sur une transaction commerciale : le jeune homme, revenu d’un voyage de six mois d’Europe, se serait présenté dimanche au domicile de l’ancien « bras droit séculier » de son père pour lui réclamer la restitution d’un véhicule de luxe qu’il lui aurait vendu il y a quatre ans et qui n’a pas été payé. Et le ton serait monté entre les deux hommes….
L’affaire en question remonte à 2016. A l’époque. Hmeida Ould Bah, conseiller spécial et « bras droit » du président Ould Abdel Aziz avait acquis une voiture haut de gamme auprès du jeune Beder qu’il considérait comme un neveu. Lequel, vu la proximité entre l’homme et son père, avait éconduit son vis-à-vis qui jugeait alors qu’il s’agissait d’un cadeau.
Quatre ans plus tard, beaucoup de choses ont changé, qui ont amené le jeune à bousculer celui qu’il considérait comme un proche membre de sa famille…
Si Bedr Ould Abdel Aziz a décidé de s’en prendre à Ould Bah, c’est bien avec l’aval entier de son père, et c’est aussi bien parce qu’entre ce dernier et son ancien « bras droit » la rupture est définitivement consommée. De sources bien informées, l’incident de lundi n’est que la face visible de l’iceberg. Dans le fond, l’ex-président accuserait son ancien allié de trahison après que la police chargée des crimes économiques et financiers ait instruit des dossiers accablants contre l’ancien président et procédé au gel de certains de ses comptes bancaires en Turquie et aux Emirats arabes-unis notamment, suite à des indiscrétions de Hmeida Ould Bah, qui serait l’unique personne au fait de ces affaires.
Le plus proche des proches
Pendant les dix dernières années de la présidence de Ould Abdel Aziz, le conseiller Hmeida Ould Bah s’était vu confier, la fonction de « spécialiste » du président. Surnommé « Jassouss » (espion) des temps modernes du président, il parvenait à suivre les moindres faits et gestes des citoyens et avait même été cité dans des révélations de Wikileaks mises au grand jour, à l’époque par nos confères de Alakhbar faisant l’étalage de ses communications (courriels, téléphones…) avec une société italienne Kacking Team dédiée au hackage. A cette époque, le pays se trouvait en plein dans les schémas des plus viles dictatures et couloirs sombres de la barbarie du renseignement tous azimuts qui pistait les citoyens considérés comme un « danger » potentiel pour le régime.
A coup de rapports d’écoutes obtenues en déroulant le portefeuille, l’homme était parvenu à convaincre ses clients qu’il est une taupe hors du commun et ne rendait compte et n’obéissait qu’au président Aziz auquel il livrait de main à main le fruit de sa mission. Résultat, il avait « courcircuité » les services nationaux d’espionnage aussi bien civils que militaires, et s’était rendu utile, voire incontournable, dans le système de consolidation du régime de l’époque. Par voie de conséquence, il était de fait, au courant de tout ce qui se déroulait dans les hautes sphères de l’Etat. Plusieurs fois, il avait été cité dans des « missions spéciales » du président Ould Abdel Aziz à l’étranger portant sur la gestion de financements internationaux destinés au pays.
D’emblée sollicité par l’ex-président au terme de son premier retour de voyage pré-présidentiel - qui cherchait sans nul doute à se faire de nouveaux repères dans les hautes sphères de l’Etat- Hmeida Ould Bah a immédiatement décliné l’invite, faisant remarquer à son ex-patron qu’il « est un fonctionnaire, aux ordres du président Ould Ghazouany qui l’avait reconduit » à la charge de conseiller.
Depuis, les relations entre Ould Bah et Ould Abdel Aziz -ou plutôt la famille de ce dernier- sont allées de mal en pis. Et il aura fallu que Bedr revienne de voyage pour que les problèmes entre les eux entités éclatent au grand jour. A coups sûrs, Ould Bah peut bien faire mal, du fait qu’il détient certainement de nombreuses informations sur Ould abdel Aziz mais aussi sur la Fondation Errahma que président Bedr Ould Abdel Aziz. Ce dernier convoqué deux fois devant la police des crimes économiques et financiers, aurait-il été ébranlé lors de ses interrogatoires, par des « nouvelles révélations portant sur sa fondation et qui ne seraient connues de personne hors du cercle restreint de la famille (exception faite de Ould Bah) ? Certainement ! C’est alors ce qui aurait soulevé son brusque courroux…
JOB
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