Le célèbre banquier Mohamed ould Boumatou, son vice-président, Mohamed ould Debagh, 17 anciens sénateurs, 2 syndicalistes et 4 journalistes, poursuivis pour corruption présumée depuis le 31 août 2017, bénéficient d’une ordonnance de non-lieu rendue par un juge d’instruction du tribunal de Nouakchott/Ouest, lundi enfin d’après midi.
Ce nouvel épisode marque la fin des poursuites du dossier RP04/2017,
déclenchées dans la foulée d’un référendum constitutionnel organisé au forceps le 05 août 2017, qui a abouti à la suppression du sénat et au changement des symboles de la République (drapeau et hymne national).
Ainsi, le juge est parvenu à la conclusion d’une absence de preuves matérielles pour des faits de corruption à l’encontre des personnes poursuivies dans ce dossier, au bout de 3 années d’enquête.
Une affaire dont la véritable toile de fonds était la volonté du président Mohamed ould Abdel Aziz de passer en force pour un troisième mandat interdit par la constitution, selon de nombreux analystes.
Commentant l’ordonnance du magistrat chargé de l’enquête, Maître El Yezid ould Yezid, qui a défendu Bouamatou et ses coaccusés « se réjouit d’une décision qui conforte le principe de la présomption
d’innocence, en l’absence de preuves.
Celle-ci démontre clairement que ces poursuites avaient un caractère purement politique, et étaient dénuées de tout contenu judiciaire ».
Mohamed Bouamatou, fondateur de la Générale de Banque de Mauritanie (GBM), cousin tribal et ex allié de Mohamed ould Abdel Aziz, est rentré au pays il y a quelques mois, après une dizaine d’années d’exil au Maroc et en Europe.
lecalame.info
Ce nouvel épisode marque la fin des poursuites du dossier RP04/2017,
déclenchées dans la foulée d’un référendum constitutionnel organisé au forceps le 05 août 2017, qui a abouti à la suppression du sénat et au changement des symboles de la République (drapeau et hymne national).
Ainsi, le juge est parvenu à la conclusion d’une absence de preuves matérielles pour des faits de corruption à l’encontre des personnes poursuivies dans ce dossier, au bout de 3 années d’enquête.
Une affaire dont la véritable toile de fonds était la volonté du président Mohamed ould Abdel Aziz de passer en force pour un troisième mandat interdit par la constitution, selon de nombreux analystes.
Commentant l’ordonnance du magistrat chargé de l’enquête, Maître El Yezid ould Yezid, qui a défendu Bouamatou et ses coaccusés « se réjouit d’une décision qui conforte le principe de la présomption
d’innocence, en l’absence de preuves.
Celle-ci démontre clairement que ces poursuites avaient un caractère purement politique, et étaient dénuées de tout contenu judiciaire ».
Mohamed Bouamatou, fondateur de la Générale de Banque de Mauritanie (GBM), cousin tribal et ex allié de Mohamed ould Abdel Aziz, est rentré au pays il y a quelques mois, après une dizaine d’années d’exil au Maroc et en Europe.
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