Des milliers de personnes ont participé jeudi sous haute sécurité à la Gay Pride de Jérusalem, arborant le drapeau arc-en-ciel dans la ville sainte, de tradition conservatrice.
Plus de 10.000 participants se sont joints à la parade, selon la police israélienne. Des dizaines de routes avaient été fermées par sécurité et les participants fouillés, après la mort d'une adolescente de 16 ans poignardée à mort par un juif ultra-orthodoxe lors de l'édition 2015.
Vingt-deux personnes ont été arrêtées avant et pendant la marche, dont une munie d'un couteau, a indiqué la police.
Les participants ont agité des drapeaux aux couleurs de l'arc-en-ciel, au son de tambours et de chansons contre l'homophobie. Nombre d'entre eux ont déposé des fleurs sous une photo de Shira Banki, l'adolescente tuée il y a deux ans.
Son assassin, Yishai Shlissel, qui avait également blessé au couteau cinq autres personnes, a été condamné à la prison à perpétuité.
Cette agression avait créé une polémique sur la sécurité, Shlissel ayant été libéré de prison quelques semaines auparavant après avoir purgé une peine pour avoir blessé trois personnes lors de la Gay Pride de 2005.
Israël est reconnu comme un pays avancé en matière de visibilité et d'égalité pour la communauté LGBT.
A Jérusalem, une ville sainte pour les juifs, les musulmans et les chrétiens, la communauté homosexuelle a toutefois plus de mal à être acceptée qu'à Tel-Aviv, où 100.000 personnes se sont rassemblées en juin pour la "Marche des fiertés".
Avant le défilé de jeudi, l'un des deux rabbins de Jérusalem a condamné la marche, affirmant dans des médias qu'elle était en contradiction avec "le caractère sacré de Jérusalem qui est si cher à nos yeux".
Roi, un Israélien participant au défilé, a dit qu'il pensait que la majorité des hiérosolymitains étaient tolérants vis-à-vis de l'homosexualité.
"Il y aura toujours des ultrareligieux et ultra-orthodoxes qui ne nous aimeront pas, mais ils ont leur propre défilé aujourd'hui", a-t-il déclaré en montrant une vingtaine de manifestants opposés à la marche.
Sans être illégal, le mariage homosexuel n'est pas possible en Israël, faute d'institution habilitée à le prononcer. Mais il est reconnu quand il a été contracté à l'étranger.
(©AFP / 03 août 2017 23h53)
Plus de 10.000 participants se sont joints à la parade, selon la police israélienne. Des dizaines de routes avaient été fermées par sécurité et les participants fouillés, après la mort d'une adolescente de 16 ans poignardée à mort par un juif ultra-orthodoxe lors de l'édition 2015.
Vingt-deux personnes ont été arrêtées avant et pendant la marche, dont une munie d'un couteau, a indiqué la police.
Les participants ont agité des drapeaux aux couleurs de l'arc-en-ciel, au son de tambours et de chansons contre l'homophobie. Nombre d'entre eux ont déposé des fleurs sous une photo de Shira Banki, l'adolescente tuée il y a deux ans.
Son assassin, Yishai Shlissel, qui avait également blessé au couteau cinq autres personnes, a été condamné à la prison à perpétuité.
Cette agression avait créé une polémique sur la sécurité, Shlissel ayant été libéré de prison quelques semaines auparavant après avoir purgé une peine pour avoir blessé trois personnes lors de la Gay Pride de 2005.
Israël est reconnu comme un pays avancé en matière de visibilité et d'égalité pour la communauté LGBT.
A Jérusalem, une ville sainte pour les juifs, les musulmans et les chrétiens, la communauté homosexuelle a toutefois plus de mal à être acceptée qu'à Tel-Aviv, où 100.000 personnes se sont rassemblées en juin pour la "Marche des fiertés".
Avant le défilé de jeudi, l'un des deux rabbins de Jérusalem a condamné la marche, affirmant dans des médias qu'elle était en contradiction avec "le caractère sacré de Jérusalem qui est si cher à nos yeux".
Roi, un Israélien participant au défilé, a dit qu'il pensait que la majorité des hiérosolymitains étaient tolérants vis-à-vis de l'homosexualité.
"Il y aura toujours des ultrareligieux et ultra-orthodoxes qui ne nous aimeront pas, mais ils ont leur propre défilé aujourd'hui", a-t-il déclaré en montrant une vingtaine de manifestants opposés à la marche.
Sans être illégal, le mariage homosexuel n'est pas possible en Israël, faute d'institution habilitée à le prononcer. Mais il est reconnu quand il a été contracté à l'étranger.
(©AFP / 03 août 2017 23h53)