Au terme de la session hebdomadaire du Conseil des ministres, tenu, ce mercredi à Nouakchott, sous la présidence de Son excellence Monsieur Mohammed Ould Cheikh El-GhazouaniCommentant les résultats du conseil des ministres, mercredi soir à Nouakchott, le ministre de la Santé, M. Nedhirou Ould Hamed, et la ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknas, ont souligné que le peuple mauritanien se réjouit aujourd’hui de la reprise de ces relations dont la rupture n’aurait pas dû avoir lieu.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Sidi Ould Salem, a affirmé que le retour des relations avec l’État du Qatar est à mettre à l’actif du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohammed Ould Cheikh El-Ghazouani, qui est profondément attaché à l’apaisement et la normalité des relations avec tous les Etats, particulièrement avec les pays frères. Il a exprimé son bonheur de rencontrer les frères qataris et salué la reprise de ces relations qui conforte davantage la cohésion du monde arabe.
Le porte-parole du gouvernement a précisé que le Conseil avait étudié et approuvé une série de projets de loi, de décrets et de déclarations importantes, notamment un projet de décret relatif à la création d’un établissement public administratif appelé « Centre de formation et d’échange à distance ». Le projet de décret en question en définit les modalités d’organisation et de fonctionnement.
Le Conseil a également étudié et approuvé trois communications, la première concernant les prix des médicaments dans les structures pharmaceutiques privées, la deuxième sur la mise en œuvre des mesures visant à redynamiser le secteur de la pêche, tandis que la dernière concerne l’exposition internationale « Dubaï Expo 2020 »
Sur le projet de décret, afférent à la création d’une institution publique administrative appelée « Centre de Formation et d’Echange à Distance », qui en définit les règles d’organisation et de fonctionnement, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’Information et de la Communication a déclaré que ce projet se chargera de l’éducation numérique des citoyens et de leur formation en informatique. Le projet sera élargi pour atteindre toutes les communes du pays, en plus de nombreux autres avantages, ajoutant que cette institution est située dans l’enceinte de l’ancien Palais des Congrès à Nouakchott, et était géré par une organisation non gouvernementale, qui a eu des problèmes avec le personnel, avant sa reprise en main par l’État.
En ce qui concerne la communication sur la mise en œuvre des mesures visant à activer le secteur de la pêche, le porte-parole du gouvernement a souligné que cette communication était le résultat de l’étude des problèmes constatés dans le secteur, et particulièrement la faiblesse de la production de poisson. Le ministre a indiqué qu’elle est également intervenue après un atelier organisé à Nouadhibou au cours des dernières semaines, qui a discuté de tous les problèmes et des moyens d’activer le secteur de la pêche. C’est ainsi que 48 recommandations ont été formulées dans le cadre d’un plan d’action à court et moyen termes.
Il a ajouté que l’une des recommandations les plus importantes est la reprise du report biologique, l’assurance des bateaux, en particulier ceux de la pêche traditionnelle, la formation et les compétences des équipages à bords, l’amélioration des conditions du secteur en général, soulignant que ces recommandations prennent en compte tous les problèmes posés.
Commentant la communication sur les prix des médicaments dans les structures pharmaceutiques privées, le ministre de la Santé, M. Nedhirou Ould Hamed, a déclaré qu’à la date d’entrée en fonction du gouvernement actuel, les prix des médicaments étaient fluctuants et chaotiques et leurs sources inconnues. Il a souligné que son secteur travaille depuis le début à la réglementation de l’activité pharmaceutique, rappelant que les prix ont été normalisés en consultation avec les acteurs, et sur la base de normes internationales en vigueur.
Suite à des concertations avec les importateurs, les syndicats des pharmaciens et des médecins, le ministre a révélé l’adoption d’une tarification standard, établie conformément aux modalités internationales de formation des prix : coût international enregistré, frais de transport, bénéfice de l’importateur et puis marge bénéficiaire de la pharmacie. Par conséquent, une tarification commune a été fixée, qui sera suivie par l’inspection.
Il a ajouté que chaque importateur est désormais tenu de mentionner également la source du médicament ainsi que le numéro du lot.
Le ministre a précisé que ces deux problèmes constituent les principales difficultés du secteur pharmaceutique dans notre pays. D’ailleurs, certaines pharmacies ont été fermées par le passé pour ces raisons, expliquant que la réforme du secteur a pris en compte l’expérience dans la sous-région et l’aspect économique et social, ainsi que les conditions des acteurs en termes de profit, de manière à assurer la pérennité de la profession, affirmant que la vente de médicaments n’est pas ouverte mais elle est codifiée.
Le ministre a souligné que son secteur travaille désormais sous les directives de Son Excellence le Président de la République, à l’équation suivante : assurer l’accès des citoyens aux médicaments de la plus haute qualité possible au prix le plus bas possible, appelant les citoyens à contribuer à cette réforme par le contrôle des prix des médicaments. Il a révélé que ces prix seront disponibles, via une application sur les téléphones mobiles, soulignant que sans un tel contrôle, aucune réforme ne peut être réalisée dans le secteur.
En réponse à une question de l’Agence Mauritanienne d’Information, sur la pénurie de certains médicaments contre des maladies chroniques, il a répondu que toutes les maladies chroniques ont des médicaments disponibles localement, rappelant que le problème ne porte pas sur les substances, c’est-à-dire le facteur actif, mais le nom commercial qui peut différer.
Il a précisé que ce qui est important est la substance contenue dans le médicament, sous réserve d’une origine crédible, et non pas le nom, auxquels les malades chroniques sont habitués.
Il a ajouté que l’une des raisons de l’absence de certains noms de médicaments est due à plusieurs facteurs, notamment l’existence de certains médicaments sous d’autres noms. Ou alors, certains laboratoires ne vendent plus ces médicaments à l’Afrique pendant un certain temps, ou encore le fait que certains importateurs n’importent plus certains médicaments en raison des contrôles qui ont été mis en place, qu’ils ne peuvent plus acquérir comme ils veulent où ils veulent, si ce n’est la fermeture des frontières en raison du Covid 19, ce qui a provoqué la disparition de certains médicaments.
Pour sa part, la ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, commentant sa communication sur l’Expo internationale Dubaï 2020, a souligné les opportunités économiques et commerciales que ce type d’exposition représente, et l’énorme élan des diverses activités qu’elle offre, ce qui en fait une réelle opportunité de développement et de partenariats, soulignant que c’est ce qui en a fait l’objet de l’attention de tous les gouvernements, entreprises et organisations de la société civile.
La participation de la Mauritanie à cette exposition se concentrera sur trois concepts qui seront promus : visiter la Mauritanie, investir en Mauritanie et fabriquer en Mauritanie, a-t-elle dit, expliquant qu’il y aura une journée nationale appelée « Fête nationale mauritanienne » en vue de faire la lumière sur l’histoire culturelle, économique et sociale du pays, ainsi qu’une cérémonie officielle au cœur de l’exposition, au cours de laquelle une attention sera accordée à la Mauritanie et sera suivie par la plus haute hiérarchie du pouvoir dans notre pays et aux Émirats arabes unis.
La ministre a affirmé que le citoyen Mohamedou Ould Sellahi, l’inspiration du film « Le mauritanien » (du célèbre réalisateur Kevin Mc Donald), a été choisi pour être le parrain spirituel de la participation de notre pays à cet événement, qui devait débuter le 20 octobre 2021 au 1er avril 2022, mais a été reporté en raison du 19, ajoutant que l’exposition se concentre cette fois sur la créativité humaine, la coopération et le partenariat, sous le thème : « La connexion entre les esprits, tel est l’avenir ».
Elle a noté que ce thème recèle de nombreuses dimensions et objectifs liés aux problèmes de liaison, qui se sont traduits en trois axes: la possibilité, les moyens de libérer le potentiel des individus et des groupes, pour qu’ils deviennent acteurs dans la création d’un avenir meilleur ; la mobilité, ce qui signifie promouvoir la circulation des personnes, des biens et des idées plus intelligemment et plus efficacement ; et la durabilité, ce qui signifie se déplacer et avancer en harmonie avec le monde pour un avenir durable pour tous.
Elle a souligné que la participation de notre pays est axée sur le deuxième volet, à savoir la mobilité, l’espace où le pavillon mauritanien sera établi tout au long de cette manifestation.
AMI
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Sidi Ould Salem, a affirmé que le retour des relations avec l’État du Qatar est à mettre à l’actif du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohammed Ould Cheikh El-Ghazouani, qui est profondément attaché à l’apaisement et la normalité des relations avec tous les Etats, particulièrement avec les pays frères. Il a exprimé son bonheur de rencontrer les frères qataris et salué la reprise de ces relations qui conforte davantage la cohésion du monde arabe.
Le porte-parole du gouvernement a précisé que le Conseil avait étudié et approuvé une série de projets de loi, de décrets et de déclarations importantes, notamment un projet de décret relatif à la création d’un établissement public administratif appelé « Centre de formation et d’échange à distance ». Le projet de décret en question en définit les modalités d’organisation et de fonctionnement.
Le Conseil a également étudié et approuvé trois communications, la première concernant les prix des médicaments dans les structures pharmaceutiques privées, la deuxième sur la mise en œuvre des mesures visant à redynamiser le secteur de la pêche, tandis que la dernière concerne l’exposition internationale « Dubaï Expo 2020 »
Sur le projet de décret, afférent à la création d’une institution publique administrative appelée « Centre de Formation et d’Echange à Distance », qui en définit les règles d’organisation et de fonctionnement, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’Information et de la Communication a déclaré que ce projet se chargera de l’éducation numérique des citoyens et de leur formation en informatique. Le projet sera élargi pour atteindre toutes les communes du pays, en plus de nombreux autres avantages, ajoutant que cette institution est située dans l’enceinte de l’ancien Palais des Congrès à Nouakchott, et était géré par une organisation non gouvernementale, qui a eu des problèmes avec le personnel, avant sa reprise en main par l’État.
En ce qui concerne la communication sur la mise en œuvre des mesures visant à activer le secteur de la pêche, le porte-parole du gouvernement a souligné que cette communication était le résultat de l’étude des problèmes constatés dans le secteur, et particulièrement la faiblesse de la production de poisson. Le ministre a indiqué qu’elle est également intervenue après un atelier organisé à Nouadhibou au cours des dernières semaines, qui a discuté de tous les problèmes et des moyens d’activer le secteur de la pêche. C’est ainsi que 48 recommandations ont été formulées dans le cadre d’un plan d’action à court et moyen termes.
Il a ajouté que l’une des recommandations les plus importantes est la reprise du report biologique, l’assurance des bateaux, en particulier ceux de la pêche traditionnelle, la formation et les compétences des équipages à bords, l’amélioration des conditions du secteur en général, soulignant que ces recommandations prennent en compte tous les problèmes posés.
Commentant la communication sur les prix des médicaments dans les structures pharmaceutiques privées, le ministre de la Santé, M. Nedhirou Ould Hamed, a déclaré qu’à la date d’entrée en fonction du gouvernement actuel, les prix des médicaments étaient fluctuants et chaotiques et leurs sources inconnues. Il a souligné que son secteur travaille depuis le début à la réglementation de l’activité pharmaceutique, rappelant que les prix ont été normalisés en consultation avec les acteurs, et sur la base de normes internationales en vigueur.
Suite à des concertations avec les importateurs, les syndicats des pharmaciens et des médecins, le ministre a révélé l’adoption d’une tarification standard, établie conformément aux modalités internationales de formation des prix : coût international enregistré, frais de transport, bénéfice de l’importateur et puis marge bénéficiaire de la pharmacie. Par conséquent, une tarification commune a été fixée, qui sera suivie par l’inspection.
Il a ajouté que chaque importateur est désormais tenu de mentionner également la source du médicament ainsi que le numéro du lot.
Le ministre a précisé que ces deux problèmes constituent les principales difficultés du secteur pharmaceutique dans notre pays. D’ailleurs, certaines pharmacies ont été fermées par le passé pour ces raisons, expliquant que la réforme du secteur a pris en compte l’expérience dans la sous-région et l’aspect économique et social, ainsi que les conditions des acteurs en termes de profit, de manière à assurer la pérennité de la profession, affirmant que la vente de médicaments n’est pas ouverte mais elle est codifiée.
Le ministre a souligné que son secteur travaille désormais sous les directives de Son Excellence le Président de la République, à l’équation suivante : assurer l’accès des citoyens aux médicaments de la plus haute qualité possible au prix le plus bas possible, appelant les citoyens à contribuer à cette réforme par le contrôle des prix des médicaments. Il a révélé que ces prix seront disponibles, via une application sur les téléphones mobiles, soulignant que sans un tel contrôle, aucune réforme ne peut être réalisée dans le secteur.
En réponse à une question de l’Agence Mauritanienne d’Information, sur la pénurie de certains médicaments contre des maladies chroniques, il a répondu que toutes les maladies chroniques ont des médicaments disponibles localement, rappelant que le problème ne porte pas sur les substances, c’est-à-dire le facteur actif, mais le nom commercial qui peut différer.
Il a précisé que ce qui est important est la substance contenue dans le médicament, sous réserve d’une origine crédible, et non pas le nom, auxquels les malades chroniques sont habitués.
Il a ajouté que l’une des raisons de l’absence de certains noms de médicaments est due à plusieurs facteurs, notamment l’existence de certains médicaments sous d’autres noms. Ou alors, certains laboratoires ne vendent plus ces médicaments à l’Afrique pendant un certain temps, ou encore le fait que certains importateurs n’importent plus certains médicaments en raison des contrôles qui ont été mis en place, qu’ils ne peuvent plus acquérir comme ils veulent où ils veulent, si ce n’est la fermeture des frontières en raison du Covid 19, ce qui a provoqué la disparition de certains médicaments.
Pour sa part, la ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, commentant sa communication sur l’Expo internationale Dubaï 2020, a souligné les opportunités économiques et commerciales que ce type d’exposition représente, et l’énorme élan des diverses activités qu’elle offre, ce qui en fait une réelle opportunité de développement et de partenariats, soulignant que c’est ce qui en a fait l’objet de l’attention de tous les gouvernements, entreprises et organisations de la société civile.
La participation de la Mauritanie à cette exposition se concentrera sur trois concepts qui seront promus : visiter la Mauritanie, investir en Mauritanie et fabriquer en Mauritanie, a-t-elle dit, expliquant qu’il y aura une journée nationale appelée « Fête nationale mauritanienne » en vue de faire la lumière sur l’histoire culturelle, économique et sociale du pays, ainsi qu’une cérémonie officielle au cœur de l’exposition, au cours de laquelle une attention sera accordée à la Mauritanie et sera suivie par la plus haute hiérarchie du pouvoir dans notre pays et aux Émirats arabes unis.
La ministre a affirmé que le citoyen Mohamedou Ould Sellahi, l’inspiration du film « Le mauritanien » (du célèbre réalisateur Kevin Mc Donald), a été choisi pour être le parrain spirituel de la participation de notre pays à cet événement, qui devait débuter le 20 octobre 2021 au 1er avril 2022, mais a été reporté en raison du 19, ajoutant que l’exposition se concentre cette fois sur la créativité humaine, la coopération et le partenariat, sous le thème : « La connexion entre les esprits, tel est l’avenir ».
Elle a noté que ce thème recèle de nombreuses dimensions et objectifs liés aux problèmes de liaison, qui se sont traduits en trois axes: la possibilité, les moyens de libérer le potentiel des individus et des groupes, pour qu’ils deviennent acteurs dans la création d’un avenir meilleur ; la mobilité, ce qui signifie promouvoir la circulation des personnes, des biens et des idées plus intelligemment et plus efficacement ; et la durabilité, ce qui signifie se déplacer et avancer en harmonie avec le monde pour un avenir durable pour tous.
Elle a souligné que la participation de notre pays est axée sur le deuxième volet, à savoir la mobilité, l’espace où le pavillon mauritanien sera établi tout au long de cette manifestation.
AMI