Les différends qui font rage au sein des blocs politiques, tant des partis de la Majorité que de ceux de l’opposition ont empêché les deux forces à désigner de leurs représentants au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Pourtant ces mêmes protagonistes avaient convenu de surmonter la formation de la Commission avant la fin d’octobre courant.
Les partis de la Majorité, pour ce qui se rapporte à leurs querelles intestines, ont tenu deux réunions, qui se sont terminées sans qu’ils arrivent à s’entendre sur un mécanisme de choix de leurs représentants au sein de la CENI.
Ils avaient rejeté également une proposition mandatant le président du parti au pouvoir “Insaf”, Mohamed Melainine Ould Eyih, sans parvenir toujours à un accord sur les critères de choix des membres de la Commission et s’ils seront désignés sur une base technique ou politique.
Item pour les partis d’opposition qui n’ont pas non plus réussi à s’entendre sur une formule commune de nomination de leurs représentants, malgré la tenue d’une série de réunions, dont la dernière a eu lieu vendredi passé 14 octobre courant au siège du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et clôturée sans aboutir à un accord.
Les partis du Rassemblement national pour la réforme et le développement “Tawassoul”, l’Alliance Populaire Progressiste (APP) de Messaoud Ould Boukheir et Sawab sont fermement attachés à ce qu’ils appellent le contenu de la loi portant création de la CENI, qui en précise les critères et exigent leur respect.
Le RFD et l’Union des Forces du Progrès (UFP) suggèrent quant à eux la proposition de chaque parti de trois noms, sur lesquels, les partis d’opposition effectueront les choix des représentants de ce pôle au cours d’une réunion réservée à cette fin.
Le RFD et l’UFP avaient précédemment présenté cette proposition au cours d’une réunion des représentants des partis politiques avec des responsables du ministère de l’Intérieur, avant que la Majorité et l’Opposition ne soient appelées à désigner individuellement leurs délégués, pour être nommés ultérieurement par décret présidentiel pour un mandat de cinq ans.
Il était prévu suivant l’agenda proposé par le ministère de l’Intérieur, que les partis politiques tranchent définitivement ces questions relatives à leurs représentants et remettent au Département leurs noms ce samedi, 15 octobre courant, , ouvrant ainsi la voie aux procédures de leur nomination et de leur prise de fonction avant la fin de ce mois.
Ce qui malheureusement, reste encore un obstacle sérieux à surmonter pour consolider la quête de l’apaisement politique.
senalioune