Le ministre de l’Éducation nationale et de la Réforme du Système éducatif, porte-parole du gouvernement M. Melainine Ould Eyih, a souligné, mercredi après-midi que l’augmentation récente des salaires au niveau de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) matérialise l’engagement du Président de la République, visant à aider la SNIM à sortir de la situation difficile dans laquelle elle se trouvait.
Le porte-parole, qui s’exprimait au cours du commentaire des résultats du conseil des ministres, aux côtés du ministre des Affaires économiques et la Promotion des Secteurs productifs, M. Kane Ousmane Mamoudou, a indiqué que l’action gouvernementale pour aider la SNIM incluait également des rencontres avec les délégués des employés, pour leur assurer que dès que la situation évoluera positivement, les travailleurs ne seront pas en reste. Le porte-parole a déclaré qu’à force de travail et d’abnégation, les recettes de l’année dernière et de cette année, ont occasionné des bénéfices importants, permettant ainsi à la SNIM d’améliorer sa production, les conditions de travail des employés et l’augmentation des salaires. Il a précisé que de ce fait, le conseil d’administration de la SNIM a décidé d’augmenter les salaires des cadres de 10%, celui des techniciens de 12%, entre autres interventions.
Le porte-parole du gouvernement qui a répondu à une série de questions, est revenu sur l’incident qui s’est produit dernièrement, à la frontière nord du pays. Selon lui, des orpailleurs mauritaniens ayant traversé la frontière nord du pays, ont essuyé des tirs par l’armée sahraouis à la suite d’un refus d’obtempérer. Il a noté que les occupants du véhicule n’ont pas obtempéré à la suite d’injonctions de s’arrêter et des tirs de sommation. Face à cette situation, les éléments de l’armée sahraouie ont tenté d’immobiliser le véhicule en tirant sur les pneus. D’après le ministre, il y a eu des blessures légères et les autorités sécuritaires et sanitaires ont pu intervenir.
Avant de finir son exposé sur la situation, le ministre a invité les citoyens à faire preuve de responsabilité. Pour lui, cet énième incident, nécessite qu’on rappelle aux populations dans les zones frontalières, sensibles, qu’il y a beaucoup de suspicions de contrebande, d’activités de groupes terroristes, et qu’ils doivent en conséquence faire attention. D’après lui, il s’agit souvent de zones militaires que les forces de la sous-région essaient de contrôler. Et même au niveau national, la Mauritanie a des zones militaires, interdites d’accès. Le mauritanien, qui viole ces endroits, prend le risque d’essuyer des tirs aussi, précise le ministre, qui ajoute que l’État, dans ces situations fait au mieux, pour rapatrier les mauritaniens qui n’ont pas respecté les conditions d’accès à des territoires étrangers et à des zones interdites.
En ce qui concerne la position de la Mauritanie sur le conflit au Sahara, elle reste constante a affirmé le ministre : une neutralité positive en phase avec les décisions des Nations Unies sur ce dossier. Le ministre a aussi déclaré que la Mauritanie suit avec intérêt toute évolution de la situation et demeure prête à jouer tout rôle, pour faire avancer les choses, dans le respect de sa position neutre.
Pour ce qui est de la confiscation par la douane malienne de quantité importante d’or, frauduleusement introduite sur le territoire malien, le porte-parole a déclaré que les matières aussi importantes que l’or, sont souvent sujettes à la contrebande. Il a noté que les autorités maliennes ont pu interrompre l’opération et mis aux arrêts l’auteur. Selon lui, les investigations se poursuivent côté malien, assurant que la Mauritanie prend la situation au sérieux afin que les dispositions nécessaires soient prises à son niveau.
S’agissant de l’aide que l’État apporte aux éleveurs, afin de faire face au déficit de pluviométrie, le ministre a tenu à rappeler que la Mauritanie et le monde sont dans une période exceptionnelle, de crise sanitaire et des répercussions de la guerre en Ukraine, où certains retards et difficultés sont observés. Toutefois, souligne le ministre, la Mauritanie a pu importer des quantités importantes de blé et d’aliments de bétail. Ceci permettra aussi d’alimenter le marché local et de stabiliser les prix.
Quant à la distribution à l’intention des éleveurs, le ministre a annoncé qu’elle leur parviendra bientôt et précise que le retard occasionné dernièrement est surtout dû au déploiement d’un système de distribution efficace et transparent. D’après lui, les wilayas ont déjà été alimentés avec plus de 10 000 tonnes de blé et 10 000 tonnes d’aliments de bétail ‘rakel’. Il a aussi indiqué que la commission ministérielle chargée de ce sujet, s’est réunie dernièrement et est en lien avec les services au niveau régional, pour accélérer la distribution.
Interpellé sur un classement allemand des systèmes éducatifs, où la Mauritanie figure, le ministre a déclaré ne pas être au courant des critères qui ont permis de faire ce classement. Cependant, il a souligné que le pays est résolument engagé à réformer son système éducatif. Pour lui, la Mauritanie a elle-même constaté que des réformes sont nécessaires et le chantier a été engagé depuis un bon moment déjà. Il est important, dit-il, de passer en revue les décisions qui ont été prises, les moyens mobilisés et les résultats obtenus avant toute évaluation. Ensuite, il estime que l’évaluation du système éducatif doit d’abord être interne et se faire sur la base des réalisations et enseignements du terrain, avant de faire recours à une expertise internationale pour une évaluation externe.
Enfin, le ministre a été interpellé sur les retards des salaires des prestataires de services éducatifs. Les dossiers, précise –t-il, ont déjà été validés par le ministère des finances et donc les salaires seraient certainement dans le circuit bancaire. Il s’est dit confiant sur le fait que ces difficultés qui entrainent des retards de virements bancaires, soient résolues de façon définitive, incessamment.
AMI
Le porte-parole, qui s’exprimait au cours du commentaire des résultats du conseil des ministres, aux côtés du ministre des Affaires économiques et la Promotion des Secteurs productifs, M. Kane Ousmane Mamoudou, a indiqué que l’action gouvernementale pour aider la SNIM incluait également des rencontres avec les délégués des employés, pour leur assurer que dès que la situation évoluera positivement, les travailleurs ne seront pas en reste. Le porte-parole a déclaré qu’à force de travail et d’abnégation, les recettes de l’année dernière et de cette année, ont occasionné des bénéfices importants, permettant ainsi à la SNIM d’améliorer sa production, les conditions de travail des employés et l’augmentation des salaires. Il a précisé que de ce fait, le conseil d’administration de la SNIM a décidé d’augmenter les salaires des cadres de 10%, celui des techniciens de 12%, entre autres interventions.
Le porte-parole du gouvernement qui a répondu à une série de questions, est revenu sur l’incident qui s’est produit dernièrement, à la frontière nord du pays. Selon lui, des orpailleurs mauritaniens ayant traversé la frontière nord du pays, ont essuyé des tirs par l’armée sahraouis à la suite d’un refus d’obtempérer. Il a noté que les occupants du véhicule n’ont pas obtempéré à la suite d’injonctions de s’arrêter et des tirs de sommation. Face à cette situation, les éléments de l’armée sahraouie ont tenté d’immobiliser le véhicule en tirant sur les pneus. D’après le ministre, il y a eu des blessures légères et les autorités sécuritaires et sanitaires ont pu intervenir.
Avant de finir son exposé sur la situation, le ministre a invité les citoyens à faire preuve de responsabilité. Pour lui, cet énième incident, nécessite qu’on rappelle aux populations dans les zones frontalières, sensibles, qu’il y a beaucoup de suspicions de contrebande, d’activités de groupes terroristes, et qu’ils doivent en conséquence faire attention. D’après lui, il s’agit souvent de zones militaires que les forces de la sous-région essaient de contrôler. Et même au niveau national, la Mauritanie a des zones militaires, interdites d’accès. Le mauritanien, qui viole ces endroits, prend le risque d’essuyer des tirs aussi, précise le ministre, qui ajoute que l’État, dans ces situations fait au mieux, pour rapatrier les mauritaniens qui n’ont pas respecté les conditions d’accès à des territoires étrangers et à des zones interdites.
En ce qui concerne la position de la Mauritanie sur le conflit au Sahara, elle reste constante a affirmé le ministre : une neutralité positive en phase avec les décisions des Nations Unies sur ce dossier. Le ministre a aussi déclaré que la Mauritanie suit avec intérêt toute évolution de la situation et demeure prête à jouer tout rôle, pour faire avancer les choses, dans le respect de sa position neutre.
Pour ce qui est de la confiscation par la douane malienne de quantité importante d’or, frauduleusement introduite sur le territoire malien, le porte-parole a déclaré que les matières aussi importantes que l’or, sont souvent sujettes à la contrebande. Il a noté que les autorités maliennes ont pu interrompre l’opération et mis aux arrêts l’auteur. Selon lui, les investigations se poursuivent côté malien, assurant que la Mauritanie prend la situation au sérieux afin que les dispositions nécessaires soient prises à son niveau.
S’agissant de l’aide que l’État apporte aux éleveurs, afin de faire face au déficit de pluviométrie, le ministre a tenu à rappeler que la Mauritanie et le monde sont dans une période exceptionnelle, de crise sanitaire et des répercussions de la guerre en Ukraine, où certains retards et difficultés sont observés. Toutefois, souligne le ministre, la Mauritanie a pu importer des quantités importantes de blé et d’aliments de bétail. Ceci permettra aussi d’alimenter le marché local et de stabiliser les prix.
Quant à la distribution à l’intention des éleveurs, le ministre a annoncé qu’elle leur parviendra bientôt et précise que le retard occasionné dernièrement est surtout dû au déploiement d’un système de distribution efficace et transparent. D’après lui, les wilayas ont déjà été alimentés avec plus de 10 000 tonnes de blé et 10 000 tonnes d’aliments de bétail ‘rakel’. Il a aussi indiqué que la commission ministérielle chargée de ce sujet, s’est réunie dernièrement et est en lien avec les services au niveau régional, pour accélérer la distribution.
Interpellé sur un classement allemand des systèmes éducatifs, où la Mauritanie figure, le ministre a déclaré ne pas être au courant des critères qui ont permis de faire ce classement. Cependant, il a souligné que le pays est résolument engagé à réformer son système éducatif. Pour lui, la Mauritanie a elle-même constaté que des réformes sont nécessaires et le chantier a été engagé depuis un bon moment déjà. Il est important, dit-il, de passer en revue les décisions qui ont été prises, les moyens mobilisés et les résultats obtenus avant toute évaluation. Ensuite, il estime que l’évaluation du système éducatif doit d’abord être interne et se faire sur la base des réalisations et enseignements du terrain, avant de faire recours à une expertise internationale pour une évaluation externe.
Enfin, le ministre a été interpellé sur les retards des salaires des prestataires de services éducatifs. Les dossiers, précise –t-il, ont déjà été validés par le ministère des finances et donc les salaires seraient certainement dans le circuit bancaire. Il s’est dit confiant sur le fait que ces difficultés qui entrainent des retards de virements bancaires, soient résolues de façon définitive, incessamment.
AMI