Municipalités- Meeting de «El Insaf» à Nouadhibou : Dernière ligne droite avant le scrutin
C’est, sans doute, dans notre capitale économique que les contradictions politiques sont parmi les plus intenses pendant cette campagne électorale en vue des élections générales prévues le 13 mai 2023.
Une bipolarisation du débat entre le candidat du parti «El Insaf » et celui de «El Karama » domine toute la campagne et relègue les autres candidats -sans préjuger des résultats du scrutin- à jouer les seconds rôles ; tant les divergences entre les deux premiers sont exacerbés. Mais c’est particulièrement l’intérêt pour s’arroger le gouvernail de la mairie de la capitale économique qui fait remonter à la surface les vieux démons des règlements de compte inaugurés par le maire sortant, Ghassem Ould Bellali (El Karama), au premier jour de la campagne, s’attaquant à l’ancien président de l’Assemblée Cheikh Ould Baya, venu en renfort au candidat “El Insaf” à la mairie, Ahmed Ould Khatri. Malgré 35 listes candidates pour les mairies de Nouadhibou, celle de Nouadhibou-ville intéressent l’écrasante majorité des 66.423 électeurs. Et c’est pour elle que l’engouement ici est le plus apparent.
La campagne électorale amorce son dernier virage, cette semaine et les antagonismes entre ces deux pôles n’en sont que plus marqués. Le sprint avant le scrutin est donc engagé pour qui franchira la ligne d’arrivée le premier. A cet effet, le parti « El Insaf » prépare cette après-midi un meeting qui, malgré la finale de la Copa del Rey (les nouadhibois sont des mordus du foot), devraient drainer une mobilisation de ses électeurs avec le show promis par Mouna Mint Dendeni et Hamzo Bryn.
Le candidat Ahmed Ould Khattri, que le maire sortant n’a pas, non plus, ménagé dans son discours inaugural, parait plus serein et mesuré dans ses propos se contentant de dérouler son programme électoral et au besoin répondre aux attaques portées contre lui par son principal adversaire.
Paradoxalement, les sorties intempestives du maire-sortant focalisées contre le candidat de « El Insaf» et ses soutiens, comme ce fut le cas aussi avec le président de la FFRIM, suscitent une surchauffe de l’ambiance électrique qui prévaut actuellement. Les piques intentionnellement inamicales lancées pendant la campagne enveniment d’une situation déjà répulsive entre les deux camps. Une victoire au premier tour ? Ou rebelote pour un second tour ? Dans tous les cas, la relation entre les deux camps ne pourrait qu’empirer
A suivre…de près
A Nouadhibou
Jedna DEIDA
Une bipolarisation du débat entre le candidat du parti «El Insaf » et celui de «El Karama » domine toute la campagne et relègue les autres candidats -sans préjuger des résultats du scrutin- à jouer les seconds rôles ; tant les divergences entre les deux premiers sont exacerbés. Mais c’est particulièrement l’intérêt pour s’arroger le gouvernail de la mairie de la capitale économique qui fait remonter à la surface les vieux démons des règlements de compte inaugurés par le maire sortant, Ghassem Ould Bellali (El Karama), au premier jour de la campagne, s’attaquant à l’ancien président de l’Assemblée Cheikh Ould Baya, venu en renfort au candidat “El Insaf” à la mairie, Ahmed Ould Khatri. Malgré 35 listes candidates pour les mairies de Nouadhibou, celle de Nouadhibou-ville intéressent l’écrasante majorité des 66.423 électeurs. Et c’est pour elle que l’engouement ici est le plus apparent.
La campagne électorale amorce son dernier virage, cette semaine et les antagonismes entre ces deux pôles n’en sont que plus marqués. Le sprint avant le scrutin est donc engagé pour qui franchira la ligne d’arrivée le premier. A cet effet, le parti « El Insaf » prépare cette après-midi un meeting qui, malgré la finale de la Copa del Rey (les nouadhibois sont des mordus du foot), devraient drainer une mobilisation de ses électeurs avec le show promis par Mouna Mint Dendeni et Hamzo Bryn.
Le candidat Ahmed Ould Khattri, que le maire sortant n’a pas, non plus, ménagé dans son discours inaugural, parait plus serein et mesuré dans ses propos se contentant de dérouler son programme électoral et au besoin répondre aux attaques portées contre lui par son principal adversaire.
Paradoxalement, les sorties intempestives du maire-sortant focalisées contre le candidat de « El Insaf» et ses soutiens, comme ce fut le cas aussi avec le président de la FFRIM, suscitent une surchauffe de l’ambiance électrique qui prévaut actuellement. Les piques intentionnellement inamicales lancées pendant la campagne enveniment d’une situation déjà répulsive entre les deux camps. Une victoire au premier tour ? Ou rebelote pour un second tour ? Dans tous les cas, la relation entre les deux camps ne pourrait qu’empirer
A suivre…de près
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