Le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, M. Abdessalem Ould Mohamed Saleh, a déclaré, mercredi, que le conseil a adopté un projet de décret, qui permet au gouvernement, dans des circonstances particulières, de confier l’approvisionnement du marché national en produits pétroliers liquides ou gazeux, à une entité publique nationale ou internationale, afin de garantir la continuité de l’approvisionnement à moindre coût.
Présent à la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement, le ministre du Pétrole, a souligné que le projet de décret examiné et adopté plus tôt dans la journée, modifie et complète certaines dispositions du décret n°2019/056 du 02 août 2019 modifié par le décret n°2020/146 du 13 novembre 2020 fixant les conditions de l’exercice des activités d’importation, d’exportation, de raffinage, de reprise de raffinerie, de stockage, d’enfûtage, de transport, de distribution et de commercialisation des hydrocarbures, permet de s’adapter aux conditions évolutives des marchés pétroliers et de saisir d’éventuelles opportunités.
Revenant sur le contexte, le ministre a rappelé que le cadre juridique qui était encore en vigueur, limite le mode d’importation de produits pétroliers au processus d’appels d’offres, à travers lequel un fournisseur exclusif est choisi pour une durée qui varie entre 3 et 12 mois. Pour lui, le cadre légal devait évoluer, pour être en phase avec les réalités des marchés internationaux de produits pétroliers.
Toujours au cours de son exposé, le ministre a souligné que la principale nouveauté, est la mise en place de mécanisme que l’on peut actionner, en cas de perturbation du fonctionnement normal des marchés internationaux de produits pétroliers, pour assurer l’approvisionnement du pays.
Parlant d’opportunité et de flexibilité, M. Mohamed Melainine Ould Eyih a dit que le ministère, après avis du comité technique, sera autorisé à effectuer des commandes à court terme, afin de garantir l’approvisionnement du pays.
Par ailleurs, le ministre a répondu à une série de questions, dont l’une est relative à la situation de la SOMAGAZ. D’après lui, en l’état actuel des choses, la société n’est pas en mesure d’assumer ses missions correctement, notamment avec la concurrence d’entreprises du secteur privé. A son avis, la meilleure solution qui s’offre aux autorités est d’ouvrir le capital de la société au secteur privé, afin d’assurer sa pérennité.
Aussi, le ministre a tenu à préciser que l'État va continuer de subventionner le prix du gaz butane, afin que le citoyen ne sente pas lésé. Cet effort pèse sur le trésor national, mais il est nécessaire.
En outre, le ministre, réagissant à une question concernant la société Tasiast, a évoqué les négociations ardues avec cette dernière et qui ont duré neuf mois. Mais au final, l’État a obtenu de Tasiast, le paiement de 76 millions de dollars au lieu des 16 millions dollars de l’ancien accord. Poursuivant, le ministre a noté que la société s’est engagée au cours des années à venir, à recruter 400 jeunes nationaux et la formation du personnel mauritanien.
Enfin, le ministre a dit n’avoir pas connaissance de cas de mauritaniens qui ont été poussés par la société Tasiast à la démission.
AMI
Présent à la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement, le ministre du Pétrole, a souligné que le projet de décret examiné et adopté plus tôt dans la journée, modifie et complète certaines dispositions du décret n°2019/056 du 02 août 2019 modifié par le décret n°2020/146 du 13 novembre 2020 fixant les conditions de l’exercice des activités d’importation, d’exportation, de raffinage, de reprise de raffinerie, de stockage, d’enfûtage, de transport, de distribution et de commercialisation des hydrocarbures, permet de s’adapter aux conditions évolutives des marchés pétroliers et de saisir d’éventuelles opportunités.
Revenant sur le contexte, le ministre a rappelé que le cadre juridique qui était encore en vigueur, limite le mode d’importation de produits pétroliers au processus d’appels d’offres, à travers lequel un fournisseur exclusif est choisi pour une durée qui varie entre 3 et 12 mois. Pour lui, le cadre légal devait évoluer, pour être en phase avec les réalités des marchés internationaux de produits pétroliers.
Toujours au cours de son exposé, le ministre a souligné que la principale nouveauté, est la mise en place de mécanisme que l’on peut actionner, en cas de perturbation du fonctionnement normal des marchés internationaux de produits pétroliers, pour assurer l’approvisionnement du pays.
Parlant d’opportunité et de flexibilité, M. Mohamed Melainine Ould Eyih a dit que le ministère, après avis du comité technique, sera autorisé à effectuer des commandes à court terme, afin de garantir l’approvisionnement du pays.
Par ailleurs, le ministre a répondu à une série de questions, dont l’une est relative à la situation de la SOMAGAZ. D’après lui, en l’état actuel des choses, la société n’est pas en mesure d’assumer ses missions correctement, notamment avec la concurrence d’entreprises du secteur privé. A son avis, la meilleure solution qui s’offre aux autorités est d’ouvrir le capital de la société au secteur privé, afin d’assurer sa pérennité.
Aussi, le ministre a tenu à préciser que l'État va continuer de subventionner le prix du gaz butane, afin que le citoyen ne sente pas lésé. Cet effort pèse sur le trésor national, mais il est nécessaire.
En outre, le ministre, réagissant à une question concernant la société Tasiast, a évoqué les négociations ardues avec cette dernière et qui ont duré neuf mois. Mais au final, l’État a obtenu de Tasiast, le paiement de 76 millions de dollars au lieu des 16 millions dollars de l’ancien accord. Poursuivant, le ministre a noté que la société s’est engagée au cours des années à venir, à recruter 400 jeunes nationaux et la formation du personnel mauritanien.
Enfin, le ministre a dit n’avoir pas connaissance de cas de mauritaniens qui ont été poussés par la société Tasiast à la démission.
AMI