Deux campagnes vont s'affronter dans les prochains jours : celle du pouvoir, en faveur du oui, qui défend le renouvellement des institutions, et celle de ceux qui appellent au boycott et qui refusent depuis des mois des réformes qu'ils jugent non prioritaires.
Ces opposants, regroupés au sein d'un front de 8 partis et organisations, soupçonnent aussi le chef de l'Etat d'avoir un agenda caché pour rester au pouvoir, même si le texte qui sera soumis au vote ne prévoit pas cette possibilité.
Face à ces accusations Mohamed Ould Abdel Aziz a promis de répondre en personne, à « tous les mensonges développés sur la place publique ». Il défendra aussi en priorité la suppression du Sénat « qui a fait tant de mal à la Mauritanie », selon ses mots
Cette campagne officielle qui débute risque fort de ressembler à celle qui agite le pays et les réseaux sociaux déjà depuis plusieurs semaines. A une différence près : les tenants du boycott ne pourront pas bénéficier du temps d'antenne accordé dans les médias à ceux qui ont accepté de participer au processus électoral.
source RFI