Selon un rapport de l’organisation mondiale de la santé publié cette semaine, la fièvre de la dingue s’est répandue ces derniers mois en Mauritanie et qu’elle affectait les hommes plus que les femmes.
Le rapport ajoute que les statistiques officielles du pays font état de 130 cas pour la période située entre le 15 septembre et le 23 octobre.
Le rapport ajoute que la maladie s’est déclarée dans six wilayas du pays notamment à Nouakchott, au Trarza, en Assaba et au Tiris Zemour et qu’il n’ya pas eu de décès.
Le rapport révèle que le ministère mauritanien de la santé avait informé officiellement l’organisation mondiale de la santé de la propagation de la maladie dans six wilayas du pays, après que les consultations s’étaient multipliées à Nouakchott et que les analyses faites avaient confirmé l’existence de cette maladie.
Les enquêtes menées par les autorités mauritaniennes avaient révélé la propagation de la maladie dans différentes régions du pays depuis le mois de juillet.
Le rapport précise que sur les 130 cas suspects 65 ont été confirmés de la maladie confirmés par les analyses, se répartissent entre les villes de Nouakchott (72%), Rosso au Trarza (14%), Guerou en Assaba (11%) et Zouerate au Tiris Zemour (3%).
Les statistiques publiées par l’OMS précisent que l’âge des personnes affectées varie entre 2 et 60 ans avec une moyenne d’âge de 35 ans.
L’organisation mondiale ajoute qu’elle appuyait les autorités mauritaniennes dans les mesures prises pour limiter la propagation de la maladie, des mesures qui ont concerné une coordination technique pour suivre les cas d’urgence dans la capitale, Nouakchott.
Le ministère avait mis sur pied une unité pour la prévention et le dépistage avec l’appui de l’OMS et d’autres partenaires.
Ila constitué deux équipes d’intervention pluridisciplinaires dans les villes de Rosso et Zouerate depuis la mi-octobre.
L’organisation mondiale de la santé estime que la propagation de la maladie en Mauritanie de façon périodique depuis 2014 est due aux inondations consécutives aux pluies dans toutes les wilayas du pays et que l’absence d’assainissement dans les régions touchées a favorisé la propagation des moustiques vecteurs de la maladie.