L'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, 91 ans, est arrivé lundi après-midi à Dakar pour participer à la campagne pour les élections législatives du 30 juillet, accueilli par les vivats de milliers de ses partisans, ont rapporté des journalistes de l'AFP.
L'avion d'Abdoulaye Wade (2000-2012), en boubou bleu, écharpe blanche et bonnet rouge, est arrivé peu avant 18H00 GMT en provenance de France, où il réside.
La dernière apparition de M. Wade sur la scène publique au Sénégal remonte à plus de deux ans.
La circulation était momentanément bloquée autour de l'aéroport de Dakar, les occupants des véhicules à l'arrêt ont manifesté leur liesse ou filmé la scène avec leur téléphone portable.
La formation d'Abdoulaye Wade, le Parti démocratique sénégalais (PDS), avait dit soupçonner le pouvoir de vouloir "saboter" son retour à Dakar, selon des déclarations à la presse de son coordonnateur, Oumar Sarr.
Le directeur des Aéroports du Sénégal (ADS), Pape Maël Diop, avait affirmé pendant le week-end que la demande d'autorisation d'atterrissage de l'avion devant transporter M. Wade n'avait pas été déposée à temps, dans une déclaration à la Radio futurs médias (RFM, privée).
"L'autorisation (d'atterrissage) a été accordée ce (lundi) matin", a dit à l'AFP la ministre des Transports, Maïmouna Ndoye Seck.
"Il y avait une volonté de piéger (les autorités). La demande d'autorisation est arrivée samedi dans une structure qui n'est pas censée travailler le samedi. Ils (les partisans de Wade) cherchaient un buzz qu'ils n'auront pas", a déclaré Mme Seck, une responsable de la coalition présidentielle.
Abdoulaye Wade conduit une liste d'opposition aux législatives du 30 juillet, avec une coalition menée par le PDS, dont il est toujours le chef.
Une autre tête de liste de l'opposition, le maire de Dakar, Khalifa Sall, en détention provisoire depuis le 7 mars, dissident du Parti socialiste (PS), membre de la coalition au pouvoir, doit faire campagne de sa cellule.
Il doit répondre de dépenses "non justifiées" de plus de 2,7 millions d'euros prélevés sur plusieurs années, selon la justice, dans les caisses de sa mairie, ce qu'il nie.
La campagne électorale s'est ouverte dimanche. Elle va durer jusqu'au 28 juillet, avec la participation d'un nombre record de 47 listes, contre 24 en 2012.
Ce scrutin vise à renouveler l'Assemblée nationale, dont le nombre de sièges va passer de 150 à 165, après une révision constitutionnelle adoptée en mars 2016 et créant 15 députés pour représenter la diaspora sénégalaise.
(©AFP / 10 juillet 2017 20h36)
L'avion d'Abdoulaye Wade (2000-2012), en boubou bleu, écharpe blanche et bonnet rouge, est arrivé peu avant 18H00 GMT en provenance de France, où il réside.
La dernière apparition de M. Wade sur la scène publique au Sénégal remonte à plus de deux ans.
La circulation était momentanément bloquée autour de l'aéroport de Dakar, les occupants des véhicules à l'arrêt ont manifesté leur liesse ou filmé la scène avec leur téléphone portable.
La formation d'Abdoulaye Wade, le Parti démocratique sénégalais (PDS), avait dit soupçonner le pouvoir de vouloir "saboter" son retour à Dakar, selon des déclarations à la presse de son coordonnateur, Oumar Sarr.
Le directeur des Aéroports du Sénégal (ADS), Pape Maël Diop, avait affirmé pendant le week-end que la demande d'autorisation d'atterrissage de l'avion devant transporter M. Wade n'avait pas été déposée à temps, dans une déclaration à la Radio futurs médias (RFM, privée).
"L'autorisation (d'atterrissage) a été accordée ce (lundi) matin", a dit à l'AFP la ministre des Transports, Maïmouna Ndoye Seck.
"Il y avait une volonté de piéger (les autorités). La demande d'autorisation est arrivée samedi dans une structure qui n'est pas censée travailler le samedi. Ils (les partisans de Wade) cherchaient un buzz qu'ils n'auront pas", a déclaré Mme Seck, une responsable de la coalition présidentielle.
Abdoulaye Wade conduit une liste d'opposition aux législatives du 30 juillet, avec une coalition menée par le PDS, dont il est toujours le chef.
Une autre tête de liste de l'opposition, le maire de Dakar, Khalifa Sall, en détention provisoire depuis le 7 mars, dissident du Parti socialiste (PS), membre de la coalition au pouvoir, doit faire campagne de sa cellule.
Il doit répondre de dépenses "non justifiées" de plus de 2,7 millions d'euros prélevés sur plusieurs années, selon la justice, dans les caisses de sa mairie, ce qu'il nie.
La campagne électorale s'est ouverte dimanche. Elle va durer jusqu'au 28 juillet, avec la participation d'un nombre record de 47 listes, contre 24 en 2012.
Ce scrutin vise à renouveler l'Assemblée nationale, dont le nombre de sièges va passer de 150 à 165, après une révision constitutionnelle adoptée en mars 2016 et créant 15 députés pour représenter la diaspora sénégalaise.
(©AFP / 10 juillet 2017 20h36)