Le président du parti Tewassoul : « il est temps de mettre fin au pillage des ressources de l’état »

Le président du parti Tewassoul, Hamady O. Sid’ El Moctar a déclaré que la Mauritanie recèle d’importantes ressources dilapidées, un phénomène, selon lui, qui ne s’arrêtera que par les élections.

Ould Sid’ El Moctar s’exprimait devant les militants de son parti dans la ville de Tintane, dans l’est du pays, auxquels il a demandé de s’inscrire en nombre sur les listes électorales, l’unique voie selon lui pour opérer le changement.

 

Le pays ajoute-t-il dispose de plusieurs ressources détournées et il est temps d’arrêter ce phénomène qui ne pourra intervenir qu’avec l’élection d’hommes et de femmes qui auront à l’esprit la question de savoir d’où provient ta fortune.

Hamadi O. Sid’ El Moctar qui avait été élu à la présidence du parti Tewassoul fin décembre dernier, s’apprête à livrer sa bataille électorale pour les législatives prévues au milieu de cette année.

C’est en prévision de cette échéance qu’il a entamé une tournée à l’intérieur du pays qui va le conduire dans les régions de l’est mauritanien.

Ould Sid’ El Moctar a qualifié la ville de Tintane de bation du parti Tewassoul réaffirmant qu’il le restera toujours malgré les tentatives menées pour empêcher sa propagation.

Selon un communiqué sur la page Facebook de la formation politique, le président du parti Tewassoul a critiqué l’annulation de la proportionnelle pour les élections législatives au niveau de la moughata de Tintane, soulignant que les dernières consultations avec le ministère de l’intérieur ont permis de parvenir à une entente celle de se baser sur les résultats du recensement des populations en cours pour déterminer le système électoral.

Dans le cadre de sa tournée dans l’est du pays, ould Sid’ El Moctar avait présidé un meeting à Aioun et s’était rendu auparavant dans les villes de Kiffa et Aleg.

Pendant ce temps des délégations de ce parti d’opposition sillonnent un certain nombre de wilayas du pays, notamment la wilaya du Hodh Chargui, le Gorgol et le Brakna.
saharamedias