Le ministre de l’Intérieur supervise l’installation du Conseil régional de Nouakchott

Au cours de la cérémonie d’installation, les 37 membres du conseil régional ont élu les 5 adjoints de la présidente. Il s’agit de:

– 1er adjoint: Mme Hawa Sidi Bey

– 2eme adjoint: M. Idoumou Abeidallah

– 3eme adjoint: M. Beyrouck Ould Beyrouck

– 4eme adjoint: M. Moussa Ould Soufi

– 5eme adjoint: M. Ahmed Ould Salihi.

Dans un mot prononcé pour la circonstance, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, a félicité le Conseil pour avoir obtenu la confiance des citoyens, rappelant à sa présidente et à ses membres l’ampleur de la responsabilité morale et politique qui leur incombe.

Il a souligné que le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a appelé plus d’une fois dans ses discours à rapprocher l’administration des populations, précisant que la création d’un conseil national pour la décentralisation et le développement local présidée par le Président de la République constitue un intérêt particulier consacrant la décentralisation comme choix fondamental dans la réalisation du développement régional.

Il a ajouté que l’adoption d’une stratégie nationale de la décentralisation et du développement local et la réforme du cadre institutionnel et juridique de la décentralisation de même que l’adoption imminente du code des collectivités régionales viennent en exécution de la part de la tutelle de cet intérêt et pour renforcer le processus de décentralisation.

Il a noté que le Gouvernement considère à sa juste valeur l’ampleur des défis auxquels font face les conseils régionaux et qu’il est déterminé à aller de l’avant pour apporter l’appui et l’accompagnement nécessaires à ces conseils, à travers les allocations financières qu’il leur accorde annuellement , dans le cadre du budget général de l’Etat, ainsi qu’à travers les larges prérogatives de gestion dont ils disposent pour qu’ils assument les missions que leur confère la loi .

Il a rappelé que l’actuel conseil régional comprend seize partis politique, grâce au système de la proportionnelle qui permet une représentation égale aux voix obtenues.

Il a précisé que la présence d’un tel nombre de partis au sein du conseil régional permettra une plus plus grande dynamique au sein du conseil dans le but de de renforcer le contrôle sur les conseils régionaux et municipaux grâce au respect de la régularité des sessions et celui des compétences, contrairement à ce qui se passait avant.

Le ministre a exprimé sa confiance en le conseil et en la volonté de ses membres de placer toujours en premier lieu l’intérêt général au dessus de toute autre considération, les appelant à avoir toujours à l’esprit les espoirs que placent en eux les populations qui les ont élus et de considérer qu’ils sont une partie de la solution à tous problème qui se poserait au cours de leur mandat.

Il les a aussi appelés à oublier leurs différends politiques et leur appartenance aux différents partis et à axer plutôt leurs efforts pour développer la capitale pour qu’elle retrouve la place qui lui convient.

De son côté, la présidente du conseil élue a passé en revue un aperçu sur les principales réalisations accomplies au cours de son mandat passé, affirmant la volonté du conseil à continuer d’œuvrer au service des populations et à mettre en place les bases d’un développement global et durable.

Il est à noter que le conseil régional de Nouakchott se compose de 37 conseillers répartis ainsi qu’il suit: 13 pour le parti El Insaf, 7 pour Tewassoul, 2 pour chacun des partis suivants: le front de la république pour l’Unité et la Démocratie, Sawab, et l’Alliance Nationale Démocratique, 1 conseiller pour chacun des partis El Islah, l’Union pour la planification et la construction, l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement du renouveau, l’Union pour la Démocratie et le Progrès, l’Unité et le Développement , El Karama et Hatem.

La cérémonie d’installation s’est déroulée en présence des walis de Nouakchott et de responsables au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.

AMI