Le niveau d’endettement de la Mauritanie est devenu insoutenable. Le taux a atteint 93 % du produit intérieur brut (PIB), soit environ 5 milliards de dollars, selon Masood Ahmed , directeur du département Moyen Orient, Asie centrale etAfrique du Nord du fonds monétaire international (FMI).
S’exprimant ce week -end en marge des assemblées annuelles de la banque mondiale (BM) et du FMI, l’expert a souligné que la dette extérieure de laMauritanie dépasse la moyenne africaine qui est de 50 % du PIB. Toutefois, le FMIprécise que la dette mauritanienne revient à 73 % du PIB si on défalquait la dette passive du Koweït (20%) qui ne génère pas d’intérêt. Ce qui rendrait du coup service de la dette relativement supportable.
Selon le FMI, cette situation est principalement la conséquence de la chute cours de matières premières notamment le fer dont le budget national est tributaire à hauteur de 1/3.
Ce choc exogène se traduit par un déséquilibre budgétaire obligeant l’Etat à recourir au financement extérieur mais également à rehausser sa fiscalité pour mobiliser plus de ressources.
Par ailleurs, les statistiques avancées sur l’économie mauritanienne par le FMIprésentent un taux de croissance de 3,1 % en 2016 et une perspective de 4,3 % en cours de 2017 , un déficit budgétaire de 3% et une inflation maitrisée à 1%.
Face à cette conjoncture, l’institution recommande la maîtrise de la dette publique à un niveau soutenable, la flexibilité du marché des changes, (rééquilibrer la balance des paiements), mais également l’amélioration du climat des affaires.
source financial afrik
S’exprimant ce week -end en marge des assemblées annuelles de la banque mondiale (BM) et du FMI, l’expert a souligné que la dette extérieure de laMauritanie dépasse la moyenne africaine qui est de 50 % du PIB. Toutefois, le FMIprécise que la dette mauritanienne revient à 73 % du PIB si on défalquait la dette passive du Koweït (20%) qui ne génère pas d’intérêt. Ce qui rendrait du coup service de la dette relativement supportable.
Selon le FMI, cette situation est principalement la conséquence de la chute cours de matières premières notamment le fer dont le budget national est tributaire à hauteur de 1/3.
Ce choc exogène se traduit par un déséquilibre budgétaire obligeant l’Etat à recourir au financement extérieur mais également à rehausser sa fiscalité pour mobiliser plus de ressources.
Par ailleurs, les statistiques avancées sur l’économie mauritanienne par le FMIprésentent un taux de croissance de 3,1 % en 2016 et une perspective de 4,3 % en cours de 2017 , un déficit budgétaire de 3% et une inflation maitrisée à 1%.
Face à cette conjoncture, l’institution recommande la maîtrise de la dette publique à un niveau soutenable, la flexibilité du marché des changes, (rééquilibrer la balance des paiements), mais également l’amélioration du climat des affaires.
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