C’est en partenariat avec l’Union européenne que l’Institut Themiis s’est proposé de participer au projet « Ghawdat » signifiant méharée. Financé à hauteur de 3,65 millions d’euros par l’UE, la mise en œuvre du projet s’est vu être confiée à l’Institut pour offrir à la Mauritanie la possibilité d’appuyer sa politique dans sa lutte contre le terrorisme. Concrètement, l’action est dispensée de deux manières :
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Par l’amélioration des conditions de vie de la population de la zone du Dhar (sud-est du pays), dont la première pierre à l’édifice est la construction de châteaux d’eau, qui amèneront ensuite l’eau courante dans les maisons des villages, puis à la construction d’écoles et de dispensaires médicaux ;
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Par le renforcement des Forces Armées et de Sécurité locales en leur offrant 300 dromadaires et des équipements de renseignement, nécessaires à la protection des 2 237 kilomètres de frontières avec le Mali, pour faire face à la propagation des terroristes djihadistes.
Sans se limiter au renforcement capacitaire habituel des Forces Armées et de Sécurité, le projet vise aussi à affermir la présence de l’État au travers d’actions de développement planifiées et conduites, entre autres, par son armée.
En France aujourd’hui, la logique voudrait que le financement d’une action sociale ait un intérêt purement économique de la part d’une entreprise, a contrario de la culture anglo-saxonne qui considère cet aspect comme étant primordial à la bonne implantation.
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