A l'occasion de la journée mondiale pour le lavage des mains célébrée chaque année en Mauritanie comme partout ailleurs dans le monde, l’ONG Tenmiya en collaboration avec le ministère de l'hydraulique et l'UNICEF a organisé le lundi 15 octobre à l'hôtel Mauricentre de Nouakchott un atelier d'information à destination des journalistes du secteur de l'eau, l'hygiène et l'assainissement.
Ouvrant les travaux, le directeur de l'assainissement a souligné l'importance du lavage des mains, un acte qui, dit-il doit être ancré dans le comportement de chacun de nous. Et c'est surtout ajoute-t-il très important pour les populations les plus vulnérables car c'est avec les mains que se transmettent les maladies diarrhéiques et microbiennes.
Lui succédant, le représentant de l'UNICEF a affirmé que cette organisation accompagne depuis près d'une dizaine d'années la vulgarisation du lavage des mains en Mauritanie grâce à un programme d'appui au gouvernement et à la société civile.
Ce programme soutient-il est dirigé en partie vers le ministère de l'éducation nationale d'où la nécessité selon lui d'insister au niveau des écoles.
Il a cependant souligné qu'en Mauritanie les conditions d'hygiène sont en général très précaires avec notamment un problème d'accès à l'eau et au savon.
Intervenant à son tour, le président de l'ONG Tenmiya a mis en exergue les efforts fournis par son organisation.
Après les mots des officiels, les séminaristes ont pu suivre deux communications, la première sur la définition du lavage des mains et la seconde sur le wash dans les écoles.
Au cours de la première communication il ressort que le lavage des mains est un investissement peu coûteux et fort bénéfique. En effet des mains propres c'est bien pour soi et pour les autres aussi. Le lavage des mains s'inscrit ainsi dans les ODD.
Et pour réussir un bon lavage des mains, il convient de veiller à un bon rinçage des ongles, de la pomme de la main, entre les doigts et entre le pouce et les autres doigts, car ce sont là les zones où se concentrent les germes.
Dans la seconde communication, les chiffres montrent qu'en Mauritanie, il reste encore du chemin à faire pour accéder aux règles les plus élémentaires d'hygiène.
C'est ainsi que selon les donnés du wash de Riyad, le projet PCAEA/CUN, seuls 16 écoles disposent de latrines mais celles-ci sont inutilisables.
Au niveau rural, la situation est encore pire car le taux de couverture en latrines frise les 1% comme à Barkéol ou sur 230 écoles avec un effectif de 32000 élèves, on ne trouve que 92 latrines dont 80% ne sont pas fonctionnelles.
Le problème des mentalités, la démission collective et le manque d'intérêt des pouvoirs publics pour le lavage des mains constituent des tares qu'il conviendrait de dépasser. Et les efforts déployés par des ONG comme Tenmiya et l'UNICEF commençant apparemment à porter leur fruit car à en croire M.Tandja, coordinateur de l'ONG Tenmiya, les lignes commencent à bouger, mais faudrait-il que tout le monde se sente concerné.
Et comme l'a expliqué si bien un cadre de l'UNICEF présent à cet atelier, le lavage des mains est une opération si simple et si bénéfique que l'État, le ministère de l'éducation, les associations de parents d'élèves doivent s'approprier car ses avantages sont incommensurables.
Par Bakari Gueye
source tawary.com
Ouvrant les travaux, le directeur de l'assainissement a souligné l'importance du lavage des mains, un acte qui, dit-il doit être ancré dans le comportement de chacun de nous. Et c'est surtout ajoute-t-il très important pour les populations les plus vulnérables car c'est avec les mains que se transmettent les maladies diarrhéiques et microbiennes.
Lui succédant, le représentant de l'UNICEF a affirmé que cette organisation accompagne depuis près d'une dizaine d'années la vulgarisation du lavage des mains en Mauritanie grâce à un programme d'appui au gouvernement et à la société civile.
Ce programme soutient-il est dirigé en partie vers le ministère de l'éducation nationale d'où la nécessité selon lui d'insister au niveau des écoles.
Il a cependant souligné qu'en Mauritanie les conditions d'hygiène sont en général très précaires avec notamment un problème d'accès à l'eau et au savon.
Intervenant à son tour, le président de l'ONG Tenmiya a mis en exergue les efforts fournis par son organisation.
Après les mots des officiels, les séminaristes ont pu suivre deux communications, la première sur la définition du lavage des mains et la seconde sur le wash dans les écoles.
Au cours de la première communication il ressort que le lavage des mains est un investissement peu coûteux et fort bénéfique. En effet des mains propres c'est bien pour soi et pour les autres aussi. Le lavage des mains s'inscrit ainsi dans les ODD.
Et pour réussir un bon lavage des mains, il convient de veiller à un bon rinçage des ongles, de la pomme de la main, entre les doigts et entre le pouce et les autres doigts, car ce sont là les zones où se concentrent les germes.
Dans la seconde communication, les chiffres montrent qu'en Mauritanie, il reste encore du chemin à faire pour accéder aux règles les plus élémentaires d'hygiène.
C'est ainsi que selon les donnés du wash de Riyad, le projet PCAEA/CUN, seuls 16 écoles disposent de latrines mais celles-ci sont inutilisables.
Au niveau rural, la situation est encore pire car le taux de couverture en latrines frise les 1% comme à Barkéol ou sur 230 écoles avec un effectif de 32000 élèves, on ne trouve que 92 latrines dont 80% ne sont pas fonctionnelles.
Le problème des mentalités, la démission collective et le manque d'intérêt des pouvoirs publics pour le lavage des mains constituent des tares qu'il conviendrait de dépasser. Et les efforts déployés par des ONG comme Tenmiya et l'UNICEF commençant apparemment à porter leur fruit car à en croire M.Tandja, coordinateur de l'ONG Tenmiya, les lignes commencent à bouger, mais faudrait-il que tout le monde se sente concerné.
Et comme l'a expliqué si bien un cadre de l'UNICEF présent à cet atelier, le lavage des mains est une opération si simple et si bénéfique que l'État, le ministère de l'éducation, les associations de parents d'élèves doivent s'approprier car ses avantages sont incommensurables.
Par Bakari Gueye
source tawary.com