Mohamed ould Abdel Aziz, ancien chef de l’Etat (2008/2019), est convoqué le mardi 20 avril 2020 par le collège des juges d’instruction, pour une comparution sur le fond, dans le cadre de
l’information ouverte suite à la transmission à la justice d’un rapport de plus de 800 pages, établi par une Commission d’Enquête Parlementaire (CEP), dénonçant des faits présumés de prévarication et
de corruption sous son régime.
Au plan technique, l’audition sur le fond est considérée comme « une étape capitale » dans le cadre d’une information.
Dans cette affaire, Mohamed ould Abdel Aziz et 12 autres personnalités, anciens premiers Ministres, membres de différents gouvernements sous son régime et proches familiaux, sont poursuivis pour un chapelet d’infractions, « enrichissement illicite, recel de produits de crimes, entrave au fonctionnement de la justice, blanchiment….. » et placés sous un contrôle judiciaire assorti de larges restrictions contre la liberté individuelle.
Après plusieurs mois de silence justifié par « l’immunité absolue » prévue à l’article 93 de la constitution, Aziz semble désormais adopter une nouvelle stratégie de défense à ce stade de la procédure.
La sortie dans « Jeune Afrique » est un signe à cet égard. Ainsi, il a nié en bloc les faits visés dans le dossier, et contre-attaqué en accusant les députés d’avoir été « corrompus » pour voter
la mise en place de la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP).
L’ancien homme fort de Nouakchott aurait ainsi décidé de parler, et ses cibles ont tout intérêt à se boucher les oreilles pour éviter des sifflements dont le volume va augmenter au fil des semaines.
Ce dossier concerne l’attribution suivant une procédure contestée, de 109 marchés dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, la gestion de la SNIM, du Fonds National de Revenus des Hydrocarbures (FNRH), l’attribution d’une concession au port de Nouakchott, la gestion du foncier à Nouakchott, la liquidation d’entreprises publiques…
lecalame.info
l’information ouverte suite à la transmission à la justice d’un rapport de plus de 800 pages, établi par une Commission d’Enquête Parlementaire (CEP), dénonçant des faits présumés de prévarication et
de corruption sous son régime.
Au plan technique, l’audition sur le fond est considérée comme « une étape capitale » dans le cadre d’une information.
Dans cette affaire, Mohamed ould Abdel Aziz et 12 autres personnalités, anciens premiers Ministres, membres de différents gouvernements sous son régime et proches familiaux, sont poursuivis pour un chapelet d’infractions, « enrichissement illicite, recel de produits de crimes, entrave au fonctionnement de la justice, blanchiment….. » et placés sous un contrôle judiciaire assorti de larges restrictions contre la liberté individuelle.
Après plusieurs mois de silence justifié par « l’immunité absolue » prévue à l’article 93 de la constitution, Aziz semble désormais adopter une nouvelle stratégie de défense à ce stade de la procédure.
La sortie dans « Jeune Afrique » est un signe à cet égard. Ainsi, il a nié en bloc les faits visés dans le dossier, et contre-attaqué en accusant les députés d’avoir été « corrompus » pour voter
la mise en place de la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP).
L’ancien homme fort de Nouakchott aurait ainsi décidé de parler, et ses cibles ont tout intérêt à se boucher les oreilles pour éviter des sifflements dont le volume va augmenter au fil des semaines.
Ce dossier concerne l’attribution suivant une procédure contestée, de 109 marchés dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, la gestion de la SNIM, du Fonds National de Revenus des Hydrocarbures (FNRH), l’attribution d’une concession au port de Nouakchott, la gestion du foncier à Nouakchott, la liquidation d’entreprises publiques…
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