La descente
Les règlements de comptes entre les malfaiteurs ont toujours provoqué de violentes bagarres trop souvent conclues par de graves blessures ou même des morts, parfois... Il y a quelques années au lycée Riyad 3, une rixe entre deux bandes avait failli dégénérer en un large cycle de violences, n’eût été l'intervention de presque tous les habitants du quartier. Le chef de l'établissement avait appelé au début la police. Elle n'était pas disponible car il y avait une cérémonie officielle ce jour-là. Lorsque la bagarre prit de l'ampleur, le directeur et une partie des professeurs se retirèrent. Mais un brave directeur des études fit appel à des volontaires parmi le personnel et les voisins. Armés de gourdins et de barres de fer, ils firent front tous ensemble aux assaillants qui finirent par s’enfuir à la sauvette...
Rebelote le vendredi 1er Décembre dernier au collège de Tin Soueïlim ! Des malfaiteurs y ont fait une descente pour régler des comptes avec une bande rivale dont plusieurs membres étaient en cours dans l’établissement. Les voilà à les attaquer à coups de couteau et tournevis à la sortie ! Débandade en tous sens des élèves affolés. L’alerte est lancée dans tout le quartier, les parents accourent pour sauver leurs enfants. Informée, la police ne s'est présentée que tardivement et les assaillants ont pu profiter de la foule pour s'engouffrer dans une ruelle et disparaître. Au final, quelques blessures, heureusement légères. La police a embarqué un groupe d'élèves innocents.
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Le cyber-arnaqueur
Il y a quelques jours, un flux de clients allait au va-et-vient dans un centre commercial du quartier Toujounine. Très occupé, le caissier encaissait les recettes versées par le rang des clients. C’est maintenant le tour d’un homme tiré à quatre épingles, de grande taille et visage enturbanné. Il demande au caissier le prix d'un certain téléphone portable. « Trente-huit mille anciennes ouguiyas. – Trente-cinq mille, c'est bon ? – OK », conclut le caissier. Après avoir sorti une liasse de sa poche, l’homme se ravise et propose de payer par Bankily. Le commerçant n'y voit pas d'inconvénients. La transaction se fait via l'application sur portable, tout paraît en règle et voilà le client reparti avec son nouveau téléphone. Quelque temps plus tard, le caissier constate que le versement n'a pas eu lieu. Il a été tout simplement roulé dans la farine par un cybercriminel. Plusieurs autres centres commerciaux et supermarchés ont reçu la visite de cet escroc. La police le recherche.
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Les cambrioleurs de l'agence Bankily d'Arafat épinglés
Il y a deux semaines, l'agence Bankily du carrefour « Achra » d'Arafat était cambriolée dans la nuit. Bilan : quatre millions MRO et des caméras de surveillance subtilisés. Le commissariat de police Arafat 3 avait ouvert une enquête et était depuis sur les traces des voleurs. Il y a quelques jours, trois suspects sont appréhendés. Récemment libérés de prison, ils ont au cours de leur audition reconnu avoir cambriolé l'agence et mis la main sur l'importante somme d'argent. Ils ont aussi reconnu avoir braqué plusieurs familles sous la menace de machettes et poignards. Un important butin a été saisi dans leurs repaire. Les caméras de surveillance de l'agence Bankily ont été elles aussi retrouvées sur les lieux. Deux receleurs qui leur permettaient d'écouler leur butin ont fait également les frais de l’enquête si rondement menée. Les voilà tous déférés et écroués.
Mosy
lecalame