En Mauritanie, la résidence privée de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a été partiellement démolie ces trois dernier jours.
Avec notre correspondant à Nouakchott, Salem Mejbour Salem
C’est ce que rapportent ses avocats qui affirment que la démolition de la résidence privée de l'ancien président a été ordonnée par des juges d’instruction qui enquêtent sur la présence présumée des lingots d’or qui y auraient été cachés quelque part. Depuis le 12 mars dernier, l’ex-chef de l’État fait l’objet de poursuites judiciaires pour corruption, détournement des biens publics et blanchiment d’argent.
Nouvelle convocation
Mohamed Ould Abdel Aziz a répondu, mardi 11 mai, à une nouvelle convocation des juges du pôle anti-corruption chargés du dossier. C’est dans ce cadre que les enquêteurs ont déposé une commission rogatoire en vue de chercher la présence présumée d’or dans sa résidence de Beni Chab, située à 150 km au nord de Nouakchott.
Mais, selon les avocats de l’ancien président, cette commission rogatoire viole le code de procédure pénale. Ils affirment ne pas avoir été informés au préalable. Pour maître Taleb Khiyar, membre du collectif de la défense, « en réalité, c’est devenu de la persécution. Ceux qui sont chargés d’exécuter la commission rogatoire doivent être accompagnés par le propriétaire des lieux, cela est la moindre des choses ou ses avocats, ses représentants. Ils sont là pour cela ses avocats. Ce que nous constatons, c’est que nous avons été marginalisés ».
Aucun lingot d'or
Toujours selon maître Taleb Khiyar, la résidence de leur client a été endommagée et aucun lingot d’or en vue : « Ils sont en train de chercher des indices qui sont susceptibles de charger l’ancien président de la République. Or, ces indices c’est quoi ? Ce sont des coffres-forts où il y a des milliards. Il n’y a pas de coffres-forts où il y a des milliards. Ces indices, ce sont des lingots d’or ? Il n’y a pas de lingots d’or. Depuis le début de la procédure, on nous parle de lingots d’or. Mais c’est inimaginable ».
Privé de sa liberté de mouvement depuis douze mois, Mohamed Ould Abdel Aziz est désormais assigné à une résidence surveillée plus stricte dans la capitale.
Avec notre correspondant à Nouakchott, Salem Mejbour Salem
C’est ce que rapportent ses avocats qui affirment que la démolition de la résidence privée de l'ancien président a été ordonnée par des juges d’instruction qui enquêtent sur la présence présumée des lingots d’or qui y auraient été cachés quelque part. Depuis le 12 mars dernier, l’ex-chef de l’État fait l’objet de poursuites judiciaires pour corruption, détournement des biens publics et blanchiment d’argent.
Nouvelle convocation
Mohamed Ould Abdel Aziz a répondu, mardi 11 mai, à une nouvelle convocation des juges du pôle anti-corruption chargés du dossier. C’est dans ce cadre que les enquêteurs ont déposé une commission rogatoire en vue de chercher la présence présumée d’or dans sa résidence de Beni Chab, située à 150 km au nord de Nouakchott.
Mais, selon les avocats de l’ancien président, cette commission rogatoire viole le code de procédure pénale. Ils affirment ne pas avoir été informés au préalable. Pour maître Taleb Khiyar, membre du collectif de la défense, « en réalité, c’est devenu de la persécution. Ceux qui sont chargés d’exécuter la commission rogatoire doivent être accompagnés par le propriétaire des lieux, cela est la moindre des choses ou ses avocats, ses représentants. Ils sont là pour cela ses avocats. Ce que nous constatons, c’est que nous avons été marginalisés ».
Aucun lingot d'or
Toujours selon maître Taleb Khiyar, la résidence de leur client a été endommagée et aucun lingot d’or en vue : « Ils sont en train de chercher des indices qui sont susceptibles de charger l’ancien président de la République. Or, ces indices c’est quoi ? Ce sont des coffres-forts où il y a des milliards. Il n’y a pas de coffres-forts où il y a des milliards. Ces indices, ce sont des lingots d’or ? Il n’y a pas de lingots d’or. Depuis le début de la procédure, on nous parle de lingots d’or. Mais c’est inimaginable ».
Privé de sa liberté de mouvement depuis douze mois, Mohamed Ould Abdel Aziz est désormais assigné à une résidence surveillée plus stricte dans la capitale.