En Mauritanie, la campagne pour les élections législatives, régionales et municipales du 13 mai se clôture ce 11 mai. Cette année, nouveauté, parmi les scrutins : tous les partis doivent présenter une liste nationale jeune, avec des candidats âgés de moins de 35 ans et un bulletin de vote leur sera consacré le jour J. L’occasion pour ces derniers de mieux représenter les jeunes à l’assemblée nationale. Reportage.
Avec notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil
C’est l’un des derniers grands événements du parti traditionnel d’opposition RFD avant la clôture de la campagne pour les élections législatives, régionales et municipales mauritaniennes.
L’occasion pour Maimouna Dialo, 31 ans, candidate sur la liste nationale des jeunes, d’aller à leur rencontre. Pour elle, cette nouvelle liste qui accordera cette année 11 sièges d’office à des jeunes députés, est une première victoire pour la jeunesse. « Ça va changer beaucoup de choses parce que nous allons être dans l’assemblée et s’exprimer, estime-t-elle. Il y a beaucoup de chômage, pas d’emploi chez les jeunes, pas assez de centres de formation. C’est à cause de ça que nous sommes engagés dans la politique ».
Du côté du parti Sursaut pour la jeunesse, parti dit de la majorité, pour Moulaye Abdel, candidat à la députation, l’enjeu de ces élections est aussi d’intéresser les jeunes. Et pour cela, rien de tel, selon lui, que l’utilisation des réseaux sociaux : « J’ai boosté ma page Facebook, j’ai mis des vidéos. Je peux vous dire qu’en deux jours, on a eu un public de plus de 30 000 personnes. C’est un électorat qui va rester dans son coin et nous, on a bien fait d’aller le chercher sur les réseaux sociaux. »
En Mauritanie, plus de 78 % de la population a entre 14 et 35 ans. Autre nouveauté : ces trois listes nationales devront comprendre aussi au moins deux personnes en situation de handicap.
RFI
Avec notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil
C’est l’un des derniers grands événements du parti traditionnel d’opposition RFD avant la clôture de la campagne pour les élections législatives, régionales et municipales mauritaniennes.
L’occasion pour Maimouna Dialo, 31 ans, candidate sur la liste nationale des jeunes, d’aller à leur rencontre. Pour elle, cette nouvelle liste qui accordera cette année 11 sièges d’office à des jeunes députés, est une première victoire pour la jeunesse. « Ça va changer beaucoup de choses parce que nous allons être dans l’assemblée et s’exprimer, estime-t-elle. Il y a beaucoup de chômage, pas d’emploi chez les jeunes, pas assez de centres de formation. C’est à cause de ça que nous sommes engagés dans la politique ».
Du côté du parti Sursaut pour la jeunesse, parti dit de la majorité, pour Moulaye Abdel, candidat à la députation, l’enjeu de ces élections est aussi d’intéresser les jeunes. Et pour cela, rien de tel, selon lui, que l’utilisation des réseaux sociaux : « J’ai boosté ma page Facebook, j’ai mis des vidéos. Je peux vous dire qu’en deux jours, on a eu un public de plus de 30 000 personnes. C’est un électorat qui va rester dans son coin et nous, on a bien fait d’aller le chercher sur les réseaux sociaux. »
En Mauritanie, plus de 78 % de la population a entre 14 et 35 ans. Autre nouveauté : ces trois listes nationales devront comprendre aussi au moins deux personnes en situation de handicap.
RFI