L'industriel allemand Siemens a indiqué lundi que deux turbines à gaz qu'ils avaient initialement livrées à la Russie avaient été détournées à son insu vers la Crimée.
"Siemens a reçu de sources fiables l'information qu'au moins deux ensembles de turbines à gaz sur les quatre qui avaient été livrés pour le projet Taman, dans le sud de la Russie, ont été déplacés en Crimée contre notre volonté", a indiqué l'industriel dans un communiqué.
Cela "constitue une violation claire des contrats de livraison de Siemens, qui interdisent clairement à nos clients de faire des livraisons en Crimée", ajoute Siemens.
La Russie a annexé en 2014 la péninsule ukrainienne de Crimée, une région désormais visée par des sanctions de l'Union européenne, auxquels doivent se plier les entreprises européennes.
Insistant sur le fait que ce détournement de turbines a eu lieu à son insu, Siemens affirme que "au cours des derniers mois, notre client nous a confirmé plusieurs fois par écrit qu'il n'y aurait pas de livraison en Crimée".
Un porte-parole de Siemens a précisé à l'AFP que ces turbines avaient été livrées à l'été 2016 à l'entreprise russe TPE puis revendues.
En conséquence, l'industriel allemand dit avoir lancé des poursuites pénales contre "les individus responsables", ainsi qu'une action en justice "pour un arrêt de toute livraison additionnel vers la Crimée et un retour des équipements déjà sur place vers Taman, leur destination d'origine".
Le projet Taman porte sur la construction d'une centrale thermique dans la péninsule de Taman, dans la région de Krasnodar en Russie, qui fait directement face au couloir de terre de Kertch en Crimée.
La Russie cherche à mettre fin à la dépendance énergétique de la Crimée à l'égard de l'Ukraine, après plusieurs coupures de courant massives en raison de sabotages visant les lignes à haute tension côté ukrainien. En mai 2016, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que la Russie comptait investir plus de 50 milliards de roubles (727 millions d'euros) d'ici 2020 pour moderniser les infrastructures électriques en Crimée.
Interrogé lundi sur la livraison de turbines Siemens en Crimée, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a seulement déclaré à des journalistes que "des turbines de fabrication russe et assemblées en Russie sont installées en Crimée".
(©AFP / 10 juillet 2017 17h12)
"Siemens a reçu de sources fiables l'information qu'au moins deux ensembles de turbines à gaz sur les quatre qui avaient été livrés pour le projet Taman, dans le sud de la Russie, ont été déplacés en Crimée contre notre volonté", a indiqué l'industriel dans un communiqué.
Cela "constitue une violation claire des contrats de livraison de Siemens, qui interdisent clairement à nos clients de faire des livraisons en Crimée", ajoute Siemens.
La Russie a annexé en 2014 la péninsule ukrainienne de Crimée, une région désormais visée par des sanctions de l'Union européenne, auxquels doivent se plier les entreprises européennes.
Insistant sur le fait que ce détournement de turbines a eu lieu à son insu, Siemens affirme que "au cours des derniers mois, notre client nous a confirmé plusieurs fois par écrit qu'il n'y aurait pas de livraison en Crimée".
Un porte-parole de Siemens a précisé à l'AFP que ces turbines avaient été livrées à l'été 2016 à l'entreprise russe TPE puis revendues.
En conséquence, l'industriel allemand dit avoir lancé des poursuites pénales contre "les individus responsables", ainsi qu'une action en justice "pour un arrêt de toute livraison additionnel vers la Crimée et un retour des équipements déjà sur place vers Taman, leur destination d'origine".
Le projet Taman porte sur la construction d'une centrale thermique dans la péninsule de Taman, dans la région de Krasnodar en Russie, qui fait directement face au couloir de terre de Kertch en Crimée.
La Russie cherche à mettre fin à la dépendance énergétique de la Crimée à l'égard de l'Ukraine, après plusieurs coupures de courant massives en raison de sabotages visant les lignes à haute tension côté ukrainien. En mai 2016, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que la Russie comptait investir plus de 50 milliards de roubles (727 millions d'euros) d'ici 2020 pour moderniser les infrastructures électriques en Crimée.
Interrogé lundi sur la livraison de turbines Siemens en Crimée, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a seulement déclaré à des journalistes que "des turbines de fabrication russe et assemblées en Russie sont installées en Crimée".
(©AFP / 10 juillet 2017 17h12)